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City on fire (Garth Risk Hallberg)

Par Alexandra

   95 City on fire Garth Tisk Hallberg

Le livre, ce pavé !, commence par "A New York, on peut tout se faire livrer. Du moins, je me fie à ce principe. …". Et en effet, la ville cosmopolite de tous les possibles, le New York fiévreux et violent des années 70, est le personnage central de ce roman à multiples tiroirs.

Si vous attaquez cette lecture dans sa version papier, commencez par bien vous installer !

La prise en main de l'ouvrage est douloureuse : le livre est lourd et le style est dense.

Les pages, elles si fines, ne s'effeuillent pas frénétiquement …

Je le confesse d'emblée, l'auteur écrit et décrit tant de faits et gestes que j'ai probablement lu des passages entiers en état hypnotique !

Le buzz autour du livre m'a forcé à tenir bon. Et c'est laborieusement passé les 200 pages que j'ai enfin ressenti une forme d'affection pour certains personnages. Ma curiosité - autour de ce qui laissait présager une intrigue policière - m'a tenu jusqu'à la dernière page. J'attendais, comme promis tout au long des 992 pages, l'apothéose dans la nuit du blackout du 13 juillet 1977.

J'ai lu 992 pages … au bout desquelles …. rien …. Ressenti de "flop" ….

J'ai fermé le livre, épuisée, soulagée et déçue. Mon appréciation est sévère.

Que voulait donc l'auteur ? Et je m'interroge … Au final, le lecteur est l'unique témoin qui relie tous les acteurs du récit. La vérité n'est pas claire, elle est parsemée aux quatre vents de la ville et noyée dans les psyché des personnages. Un peu la réalité, non ?

Alors ce que j'ai vécu au premier abord comme désordre est peut-être la trace du génie !

Pour clore, cet écrivain a une plume remarquable de sensibilité et de précision. Une sorte de caméra embarquée de l'œil aux cerveaux. Je crois qu'elle gagnerait à ne pas être noyée dans 1000 pages.

En synthèse, conditions requises ….

- aimer New York

- aimer le Rock

- avoir des bras en acier pour porter le livre (ou renoncer à la version papier)

- aimer les longues (très longues) descriptions (certes remarquablement écrites)

- ne pas avoir d'autres livres en attente 


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