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100 000 canards par un doux soir d’orage, Thomas Carreras

Par Maliae

couv-100-000-canardsRésumé : Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l’idée d’être observé, où que l’on se trouve, par un ou des canards.

Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters – le bled le plus paumé d’Angleterre – pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu’ils commenceront à l’espionner. Ni qu’ils représenteront, peut-être, un danger mortel.
LA SUITE ? AH NON, C’EST TOUT, ON NE VOUS DIT PLUS RIEN !

Sachez seulement qu’aucun canard n’a été blessé pendant l’écriture de ce livre.

Avis : Une couverture alléchante, un titre intrigant, un résumé qui donne envie. Sauf que ça n’a pas fonctionné pour moi. J’ai hésité à écrire ou non une chronique, à placer ce livre simplement dans « ces livres que j’ai abandonné », mais je me suis dis que j’allais quand même en parler. Parce que j’ai lu toute la première partie, un peu de la deuxième et la fin. Et j’ai quelques petites choses à en dire, sur le pourquoi de mon abandon.

D’abord, j’ai trouvé ça mal écrit. Un style assez simple, très oral, mais pas accrocheur du tout. En plus je trouvais que les dialogues sonnaient mal, pas réalistes, malgré le style oral. J’ai aussi trouvé ça tiré par les cheveux, mais pas dans le bon sens. Habituellement j’aime les choses absurdes, alors que là j’ai eu simplement l’impression que l’auteur prenait des raccourcis pour pas être embêté par son histoire. C’est fait avec humour, mais c’est un humour qui n’a vraiment pas fonctionné pour moi. Du coup, ça m’a paru trop brusque, trop facile. Je m’ennuyais ferme, mais j’ai décidé de laisser tout de même une chance au livre de me surprendre. Les canards sont un petit peu flippants, et il y a eu un moment où mon intérêt a été réveillé. J’ai pensé que l’auteur voulait jouer sur la folie de Ginger, nous faire douter. Est-ce que les canards la regardent vraiment? Ou est-ce qu’elle a pété un plomb? Et ça, ça m’intéressait. Sauf qu’en fait c’est très (trop) court, et que la réponse est trop rapide, et ne m’a pas plu.
J’ai eu beaucoup beaucoup de mal avec la deuxième partie, mon intérêt était retombé d’un coup, je trouvais ça plat, pas intéressant, pas accrocheur. En fait ça se veut absurde et fou, et pourtant d’une certaine façon j’ai trouvé ça banale. Un genre d’attaque zombie, mais avec des canards. Les personnages n’étaient absolument pas attachants et en plus je trouve qu’ils changent trop rapidement de caractère, je n’ai pas du tout été empathique avec ce qui leur arrivait.

Quand les Rolling Stones entrent en scène, j’ai roulé des yeux. J’ai pas aimé la façon dont ils étaient exploités, aussi absurde que le reste. Et j’ai décroché. J’ai décidé d’aller lire la fin en me disant « si la fin est incroyable, je continue ». Sauf que non. Pas de fin incroyable.
J’ai lu quelques passages au milieu. Rien qui me donne envie de continuer.
Alors voilà. J’en ai fini là avec ce livre.

Je le regrette parce qu’il y avait de l’idée, de l’originalité et de l’humour. Mais l’écriture était vraiment trop simpliste pour moi, limite imbuvable, et l’absurde est utilisé pour faciliter l’histoire ce qui ne la sert pas, au final on se retrouve devant quelque chose de pas si original que ça. Sauf que c’est déjanté et que les méchants sont des canards.

Dommage.


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