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Bridget Jones : L’âge de raison

Par Mrvladdy @mrvladdycrane
Bridget Jones : L’âge de raisonBridget Jones : L'âge de raison (Bridget Jones : The Edge of Reason). 1 heure 40. Grande Bretagne - France - Irlande - États-Unis. Comédie - Romance. Sortie en France le 8 décembre 2004. Réalisé par Beeban Kidron avec Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant, Jim Broadbent, Gemma Jones, Jacinda Barrett, James Callis, Shirley Henderson, Celia Imrie, Sally Phillips, James Faulkner, Jessica Stevenson... " - Je ne vois aucun endroit moelleux où atterrir !
- Et pourquoi pas sur ton cul ? "

Bridget Jones a enfin trouvé l'amour. Elle vit une passion idéale avec le séduisant Mark Darcy. Pourtant, l'apparente dévotion de celui-ci ne suffit pas à calmer les angoisses chroniques de la jeune femme.
D'abord, il y a Rebecca, cette bombe abominablement jeune et horriblement séduisante, qui rôde. Et puis, il y a également l'ancien patron de Bridget, Daniel, toujours aussi honteusement irrésistible.
Ajoutez à cela sa carrière de journaliste à mener aux quatre coins du globe sans oublier les conseils douteux de ses proches et vous avez une idée de l'ampleur de la catastrophe qui s'annonce. Pour sauver le bonheur qu'elle n'a même pas encore réussi à se construire, Bridget va devoir affronter le monde entier... en commençant par elle-même !

Profitant de la soirée télévisée qui était consacré à la franchise cinématographique, c'est tout de suite dans la foulée du premier film que j'ai découvert " Bridget Jones : L'âge de raison ", suite des aventures de notre héroïne " célibataire ". Je n'en attendais rien de particulier et c'est donc sans grande attentes mais après avoir apprécié le volet précédent que je me suis lancé dedans.

Et je dois dire que j'ai été malgré tout un peu déçu. Le premier film ne volé pas très haut mais même si je n'étais pas son public cible, il avait au moins eu le mérite de me divertir. Là, je me suis quand même globalement ennuyé devant ce scénario écrit par Andrew Davies, Helen Fielding, Richard Curtis et Adam Brooks, d'après le roman éponyme d'Helen Fielding.

Pourtant le début téléphonique (spolier dans sa bande annonce) était prometteur mais très vite, je me suis détaché de ce film. Reprenant la même recette que précédemment sans grande saveur ni once d'originalité, le film est un peu à la ramasse en terme de divertissement. Moins drôle, j'ai ressenti moins d'attachement également pour notre héroïne qui semble avoir un don pour se mettre dans des situations délicates qui du coup sonne très faux.

Pourtant devant la caméra, Renée Zellweger (Bridget Jones) reste cohérente avec ce qu'elle a déjà pu nous montrer auparavant. Pas de grandes nouveautés, elle confirme que ce choix de casting pour ce personnage est plutôt judicieux mais ne parvient jamais à égaler la sympathie qu'elle avait su susciter par le passé. Trop lourde dans sa démarche, trop dans la surenchère dans sa gestuelle et son regard (pire qu'auparavant), la mayonnaise ne prend plus.

Bien qu'il s'agisse d'un acteur que j'apprécie, c'est aussi le cas pour Colin Firth (Mark Darcy) qui me parait ici peu inspiré. Malgré le côté froid de son personnage, j'avais aimé l'aspect gentlemen maladroit et attachant qu'on avait su lui donner dans le premier film. Là, il m'a semblé juste froid et distant. La romance fonctionne alors bien mal je trouve et même dans le final prévisible, j'ai trouvé ça peu crédible.

Côté peau de vache que l'on aime détester, Hugh Grant (Daniel Cleaver) reste fidèle à lui-même. Quel dommage qu'il soit plus en retrait encore. Il a beau être le goujat de service, c'est celui qui bénéficie de meilleures répliques. Oui, son personnage est un stéréotype ambulant mais il me fait bien plaisir à voir je trouve même dans la revanche du combat de rue malgré l'aspect " redite " qui accentue le côté peu original que je trouve à cette suite.

Pour le reste de la distribution, on est beaucoup plus dans la transparence cette fois-ci. Les amis et la famille de Bridget Jones ne sont là que pour faire un lien avec le premier film, ils sont totalement sous exploités et c'est bien dommage car du coup, j'ai eu la sensation qu'ils étaient justes là pour combler des trous scénaristique. Je regrette aussi la sous exploitation de Jacinda Barrett (Rebecca), pas exceptionnelle, qui n'apporte pas grand-chose mais que j'ai trouvé agréable à suivre le temps de ses quelques scènes.

Derrière la caméra, c'est au tour de Beeban Kidron de prendre le relai. Le premier film était bourré de clichés, il ne faisait que reprendre les codes du genre mais ça fonctionnait. Ici, j'ai trouvé le résultat un peu fade. Cela reste regardable mais il manque un peu d'âme à cette œuvre pour marquer les esprits. Il n'y a pas de grandes scènes marquantes, on a juste l'impression d'avoir une pâle copie de son prédécesseur qui ne parvient jamais à s'émanciper.

Même le passage en Thaïlande manque de folie du coup, Bridget Jones semble bien à l'étroit dans ce film et la folie de son personnage semble totalement étriqué. Maintenant, j'ai quand même vu bien pire mais si dans sa facilité, le premier film peut rester en tête, cette suite s'avère très vite oubliable et ce n'est pas la bonne bande originale d'Harry Gregson-Williams qui pourra masquer ses différentes maladresses.

Bridget Jones : L’âge de raison

Pour résumer, " Bridget Jones : L'âge de raison " est une petite déception malgré le fait que je n'en n'attendais pas grand-chose. Pâle copie sans saveur de son prédécesseur, cette suite se laisse regarder mais s'oublie tout aussi vite. Je trouve dommage d'avoir eu l'impression de suivre une succession de scènes coupées à juste titre du premier film car pourtant, les personnages tente quand même d'évoluer (régresser ?) mais la sympathie et mon attachement n'est plus présent. Pas très utile, je pourrais le revoir du coin de l'œil mais revoir juste le premier film pourrait aussi me suffire amplement.


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