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Critiques Séries : Westworld. Saison 1. Episode 3.

Publié le 17 octobre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Westworld // Saison 1. Episode 3. The Stray.


Westworld est une série étonnante qui, dans sa structure, cherche à raconter plusieurs histoires qui ne sont pas spécialement connectées les unes aux autres et qui à un moment vont le devenir. « The Stray » démontre une fois de plus la capacité de Westworld à raconter toutes ces histoires mais si l’on doit la comparer à Game of Thrones, Westworld est un peu plus chaotique dans sa façon de gérer les diverses intrigues. Cet épisode est loin d’être mauvais dans le sens où le monde que l’on a adoré dans les premiers épisodes continue de se construire ici. Ce qui est étonnant avec Westworld également c’est le fait que la série a beau être feuilletonnante, elle n’en reste pas moins assez déconnectée en nous racontant chaque semaine l’histoire d’un robot qui va changer, qui va devenir complètement fou. Mais Westworld ne cherche pas (ou ne semble pas chercher) à nous offrir de nouvelles découvertes ici qui pourraient amener l’histoire à évoluer. « The Stray » semble donc là pour continuer à raconter des choses mais pas vraiment pour faire grandir le tout dans une toute nouvelle direction. Pourtant, il y a de bonnes idées dans cette série et c’est bien là le problème que l’on rencontre avec l’épisode. Il y a donc des moments où la série est capable de faire briller ses personnages comme les conversations entre Evan Rachel Wood et Jeffrey Wright.

Les deux sont très forts pour nous intégrer dans leur histoire et cela fonctionne terriblement bien. Dolores et Bernard forment donc un joli duo qui sait être fascinant au bon moment. D’ailleurs, Dolores et ce pistolet c’est une autre chose intrigante que la série met au milieu de l’épisode. Son évolution est assez compte, notamment compte tenu de la fin du pilote de la série. Si le tout manque parfois un brin de subtilité, Westworld a malgré tout su créer un univers étonnant où le mariage des genres (le western, la SF, etc.) fait mouche car tous ces univers s’accordent les uns avec les autres. L’histoire du Man in Black continue quant à elle de grandir au travers des personnages et de leur passé (ou surtout, de leurs souvenirs). Si pour le moment Ed Harris reste mystérieux, il sait malgré tout nous intriguer et nous offrir pas mal de choses que d’autres personnages ne nous offrent pas. Il est là pour nous donner envie de revenir alors qu’en parallèle des personnages comme Dolores, bien qu’en pleine évolution, ne sont pas vraiment là pour ça. Ford donne aussi à Teddy un passé. C’est d’ailleurs un élément structurel de Westworld qui m’étonne dans le sens où cela change de ce que l’on a pour habitude de voir.

La série nous introduit des personnages et par la suite tente de nous intriguer avec eux et avec le passé qu’ils ont partagés, tout en utilisant ce fameux passé pour faire avancer l’histoire plus loin. Teddy a donc un nouveau passé, mais s’il a un nouveau passé alors il est compliqué de s’investir dans la charge émotionnelle que pourraient avoir ces robots. Ce n’est pas le personnage de Thandie Newton dans l’épisode 2 par exemple. Cette dernière m’avait énormément plu l’an dernier car son passé permettait justement à Westworld d’aller de l’avant en créant un vrai lien visible entre le parc d’attraction et l’entreprise en charge des robots. Finalement, Westworld continue de nous surprendre car structurellement elle ne ressemble pas à grand chose de ce que l’on peut voir actuellement. C’est une bonne nouvelle et à la fois un peu perturbant…

Note : 8/10. En bref, Westworld déçoit sur certains points tout en continuant à être étonnante et brillante sur d’autres…


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