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Un secret syrien

Publié le 20 octobre 2016 par Le Journal De Personne


 

Avant de mourir Hafez Al Asaad, le père de Bachar a légué le pouvoir à son fils alors que c'est son frère qui était pressenti pour l'exercer et réparer les pots cassés par son aîné.
Le fils n'était ni assez mûr, ni assez sûr pour régner sans problème sur le grand Chem, la Syrie proprement dit.
Il n'avait pas en lui une once de diplomatie. Trop droit et pas assez adroit. Le frère aurait mieux fait l'affaire.
Parmi les recommandations adressées par le père à son fils en guise de testament, trois retenaient particulièrement l'attention :

1- ne jamais négocier avec Israël, ni de près, ni de loin
2- ne jamais compter sur les arabes
3- ne jamais donner libre cours aux militants islamistes

Parce que pour le défunt, il ne suffit pas d'avoir le pouvoir mais de pouvoir le pouvoir, autrement dit : ne jamais rien concéder.

Aujourd'hui le reste du monde voudrait se payer la tête de cet indigne héritier sous prétexte qu'il a fait couler le sang de son peuple sans hésitation.

Ingérence oblige, on a soufflé sur les braises pour enflammer la contestation et on a charmé et armé les rebelles pour qu'ils renversent le fils cruel.
Parmi les raisons obscures de cet acharnement sans précédent, il y a la MAISON du voisin israélien qui veut devenir le seul maître dans la région...

Tous les pays dits libres s'accordent pour dire qu'il faut en finir avec ce tyran sanguinaire et débarrasser les syriens de son régime totalitaire. Foutaise !
C'est sur cette considération fallacieuse et honteuse qu'on a bâti l'état islamique et qu'on a fondé en raison le terrorisme.(ou l'art de frapper au hasard)
Pour l'éradiquer, ce n'est pas Bachar qu'il faut éliminer mais les fourbes qui sont déterminés à le remplacer...
TAHIA SOURIA.


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