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Le hibou de Samuel Bjørk

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ Le hibou, Samuel Bjørk, traducteur  Jean-Baptiste Coursaud

Le HibouNombre de pages :  450 pages
Éditeur :  JC Lattès
Date de sortie :  28 septembre 2016
Collection :  Thrillers
Langue :  Français
EAN : 978-2709646963
ISBN :  270964696X
Prix Éditeur :  22€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

L’armateur le plus riche de Sandefjord est proche de la mort. Il a une condition, une seule, pour que son fils aîné puisse hériter de sa fortune : du sang impur ne devra pas être mélangé à celui de la famille. Or son fils est amoureux d’une femme déjà mère d’un garçon de deux ans et une fille de quatre ans. Les enfants sont envoyés à l’étranger et le couple est marié dans le plus grand secret. Mais cette union sera de courte durée, et sanglante.

 Plusieurs années plus tard, quand une jeune femme est retrouvée assassinée, placée dans un pentagramme de bougies et sur un lit de plumes, certains distinguent des associations en lien avec une autre époque. Les enquêteurs Holger Munch et Mia Krüger ne sont pas du tout préparés à la cruauté à laquelle ils seront confrontés dans cette affaire.

Mon avis :

Le hibou, un titre bien mystérieux… Un roman venu des froides contrées nordiques, pas de Ragnar Lothbrok ici, mais un inspecteur de police Holger Munch prit dans les tourbillons d’une enquête qui vous fera gentiment cuire le cervelet.

Personnellement, je ne lis pas souvent de Thrillers, j’ai pourtant apprécié rentrer dans cette ténébreuse aventure. En Norvège, il fait nuit plus tôt, on se caille les miches et on aime meubler son intérieur avec du IKEA. Ainsi, le quotidien de nos amis les policiers du grand nord n’est pas rose. Surtout que l’enquête sur laquelle Holger Munch va enquêter, est digne d’un bon épisode d’esprits criminels.

Une adolescente est retrouvée morte étranglée, couchée sur un lit de plumes, les membres contorsionnés dans un pentagramme. L’inspecteur Holger Munch est dépêché sur l’affaire et celle-ci s’annonce ardue. L’enquête nécessite que Mia Krüger se fasse réintégrée dans l’équipe, malgré ses profondes failles intérieures. Elle ne peut faire le deuil de sa sœur jumelle et seul son travail l’empêche de sombrer totalement. Confrontés à un tueur doté d’une intelligence meurtrière, ils devront descendre jusqu’aux tréfonds d’un esprit malade.

Ce roman n’est pas la première enquête de Holger Munch et Mia Krüger. Or, je vous rassure il n’y a pas besoin d’avoir lu le précédent roman  Je voyage seule pour rentrer dans l’intrigue.  Ici, nous sommes projetés dans une ambiance sombre parfaitement maîtrisée. Les indices sont efficacement éparpillés et Samuel Bjork réussi à nous balader tout au long du roman. Tambichette a mené l’enquête ! Résultat, je pense que je suis au  niveau d’inspecteur Gadget…. J’ai soupçonné un peu tout le monde, bien sûr le tueur n’était pas dans le lot. J’ai dévoré ce roman ! Cependant, cela n’empêche pas que certains éléments du livre m’ont dérangé lors de ma lecture, à commencer par l’un des personnages principaux : Mia Krüger.

C’est un personnage très caricatural de Thrillers – Elle est torturée, douée, mais d’une beauté rare. Soit disant indispensable à l’enquête, mais ayant des réactions énervantes. Quand des scènes auraient du la rendre attachante, plus humaine, cela entraîna tout le contraire au moment de la lecture   Le ton dépressogène des chapitres qui lui sont consacrés m’ont irrité. Mia est une fille si dark, vous comprenez ? Alors elle aime bien s’isoler tout au fond d’un bar avec une Guinness et un shnaps, il paraît que cela l’aide à dénouer les fils de l’enquête, je reste sceptique.

Je dirai encore, si vous désirez arrêter de fumer ou si vous avez arrêté il y a peu, soyez prudent. WARNING : Les personnages enchaînent tellement les cigarettes que les plus fragiles auront envie de s’en griller une.

Enfin, malgré une fin trop abrupte à mon goût et quelques éléments gentiment tirés par les cheveux, la scène du dévoilement du tueur a tenu ses promesses. Le suspens était à son comble, et achevait délicieusement cette histoire terrible et inhumaine.

Pour conclure, le hibou est un bon roman. Une ambiance sombre, froide, malsaine où les personnages peinent à sortir la tête de l’eau. Quand on termine de ce roman, on ressent un drôle de sentiment de malaise mêlée à une envie de regarder une bonne comédie. Je me souviendrai de certaines scènes décrites avec bio. Un auteur dont la plume efficace réussi à invoquer en nous les plus terribles images.

Très bon

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⭐ Le hibou, Samuel Bjørk, traducteur  Jean-Baptiste Coursaud

Le HibouNombre de pages :  450 pages
Éditeur :  JC Lattès
Date de sortie :  28 septembre 2016
Collection :  Thrillers
Langue :  Français
EAN : 978-2709646963
ISBN :  270964696X
Prix Éditeur :  22€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

L’armateur le plus riche de Sandefjord est proche de la mort. Il a une condition, une seule, pour que son fils aîné puisse hériter de sa fortune : du sang impur ne devra pas être mélangé à celui de la famille. Or son fils est amoureux d’une femme déjà mère d’un garçon de deux ans et une fille de quatre ans. Les enfants sont envoyés à l’étranger et le couple est marié dans le plus grand secret. Mais cette union sera de courte durée, et sanglante.

 Plusieurs années plus tard, quand une jeune femme est retrouvée assassinée, placée dans un pentagramme de bougies et sur un lit de plumes, certains distinguent des associations en lien avec une autre époque. Les enquêteurs Holger Munch et Mia Krüger ne sont pas du tout préparés à la cruauté à laquelle ils seront confrontés dans cette affaire.

Mon avis :

Le hibou, un titre bien mystérieux… Un roman venu des froides contrées nordiques, pas de Ragnar Lothbrok ici, mais un inspecteur de police Holger Munch prit dans les tourbillons d’une enquête qui vous fera gentiment cuire le cervelet.

Personnellement, je ne lis pas souvent de Thrillers, j’ai pourtant apprécié rentrer dans cette ténébreuse aventure. En Norvège, il fait nuit plus tôt, on se caille les miches et on aime meubler son intérieur avec du IKEA. Ainsi, le quotidien de nos amis les policiers du grand nord n’est pas rose. Surtout que l’enquête sur laquelle Holger Munch va enquêter, est digne d’un bon épisode d’esprits criminels.

Une adolescente est retrouvée morte étranglée, couchée sur un lit de plumes, les membres contorsionnés dans un pentagramme. L’inspecteur Holger Munch est dépêché sur l’affaire et celle-ci s’annonce ardue. L’enquête nécessite que Mia Krüger se fasse réintégrée dans l’équipe, malgré ses profondes failles intérieures. Elle ne peut faire le deuil de sa sœur jumelle et seul son travail l’empêche de sombrer totalement. Confrontés à un tueur doté d’une intelligence meurtrière, ils devront descendre jusqu’aux tréfonds d’un esprit malade.

Ce roman n’est pas la première enquête de Holger Munch et Mia Krüger. Or, je vous rassure il n’y a pas besoin d’avoir lu le précédent roman  Je voyage seule pour rentrer dans l’intrigue.  Ici, nous sommes projetés dans une ambiance sombre parfaitement maîtrisée. Les indices sont efficacement éparpillés et Samuel Bjork réussi à nous balader tout au long du roman. Tambichette a mené l’enquête ! Résultat, je pense que je suis au  niveau d’inspecteur Gadget…. J’ai soupçonné un peu tout le monde, bien sûr le tueur n’était pas dans le lot. J’ai dévoré ce roman ! Cependant, cela n’empêche pas que certains éléments du livre m’ont dérangé lors de ma lecture, à commencer par l’un des personnages principaux : Mia Krüger.

C’est un personnage très caricatural de Thrillers – Elle est torturée, douée, mais d’une beauté rare. Soit disant indispensable à l’enquête, mais ayant des réactions énervantes. Quand des scènes auraient du la rendre attachante, plus humaine, cela entraîna tout le contraire au moment de la lecture   Le ton dépressogène des chapitres qui lui sont consacrés m’ont irrité. Mia est une fille si dark, vous comprenez ? Alors elle aime bien s’isoler tout au fond d’un bar avec une Guinness et un shnaps, il paraît que cela l’aide à dénouer les fils de l’enquête, je reste sceptique.

Je dirai encore, si vous désirez arrêter de fumer ou si vous avez arrêté il y a peu, soyez prudent. WARNING : Les personnages enchaînent tellement les cigarettes que les plus fragiles auront envie de s’en griller une.

Enfin, malgré une fin trop abrupte à mon goût et quelques éléments gentiment tirés par les cheveux, la scène du dévoilement du tueur a tenu ses promesses. Le suspens était à son comble, et achevait délicieusement cette histoire terrible et inhumaine.

Pour conclure, le hibou est un bon roman. Une ambiance sombre, froide, malsaine où les personnages peinent à sortir la tête de l’eau. Quand on termine de ce roman, on ressent un drôle de sentiment de malaise mêlée à une envie de regarder une bonne comédie. Je me souviendrai de certaines scènes décrites avec bio. Un auteur dont la plume efficace réussi à invoquer en nous les plus terribles images.

Très bon


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