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Costco en France: La 1ère pierre enfin posée

Publié le 26 octobre 2016 par Kfjznefzirz

Comme nous vous l’annoncions dans notre article du 21 juin dernier (Costco: Viendra, viendra pas ?), l’implantation du géant américain Costco en France n’aura pas été un long fleuve tranquille. Projeté depuis 2009, la 1ère pierre du premier magasin-entrepôt de l’enseigne en France n’a été posée que ce 25 octobre pour une ouverture au printemps 2017.

Villebon-sur-Yvette (91) sera donc la première ville d’accueil du numéro deux mondial de la grande distribution dans l’Hexagone. Avec son modèle économique singulier et inédit en France, Costco souhaite ouvrir une quinzaine de magasins dans les dix ans à venir.

82 millions de membres

Les nombreux recours administratifs initiés par la concurrence n’auront donc pas empêché l’implantation du 1er club-entrepôt ouvert au grand public. Le modèle économique de Costco est, en partie, basé sur une offre restreinte (4000 références) mais un rapport qualité/prix imbattable selon l’enseigne. Et cela a de quoi inquiéter nos distributeurs français déjà profondément engagés dans la guerre des prix et dont l’offre Premium permet de dégager une marge acceptable.

Même si le Président France du groupe, Gary Sw

costco
indells, assure ne pas être concurrent du modèle hyper à la française, Costco détient une force de frappe impressionnante avec 102 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 pour seulement 715 magasins mais tout de même près de 82 millions de membres à travers le monde.

Dans un climat où les relations entre fournisseurs et distributeurs n’ont jamais été aussi tendues en France, l’américain affirme entretenir des relations saines avec ses fournisseurs, représentés à 50% par des PME. Pour éviter une dépendance de ses fournisseurs, l’enseigne limite ses achats à 25% du chiffre d’affaires des PME partenaires. Les accords portent sur un contrôle des formats, des volumes et des marges pour les deux parties tout en maîtrisant le prix final pour le consommateur.

Selon Gary Swindells, l’offre non-alimentaire, qui représente 50% des ventes, serait presque finalisée. Reste à peaufiné l’offre alimentaire dont la recherche de la meilleure fraîcheur et qualité pourrait offrir des opportunités aux petits producteurs locaux.

L’arrivage d’autres produits, dits ponctuels, dépendra des bonnes affaires décrochées par l’enseigne. Il pourrait s’agir d’articles insolites comme des voitures, des pianos à queues où même des œuvres d’art.


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