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Juana Molina ‘ Wed 21

Publié le 31 octobre 2016 par Heepro Music @heepro

juana-molina-wed-21Fille d’un chanteur et d’une actrice-modèle, l’ancienne actrice et désormais auteure-compositrice argentine Juana Molina a déjà publié six albums depuis 1996, dont quatre chez Domino Records, et a surtout réussi à se faire connaître un peu partout à travers le monde, notamment avec son album Tres Cosas en 2004.

Le dernier en date remonte lui à 2013 et, sans chercher loin, fera penser à des contemporaines plus internationales (essentiellement parce qu’elles chantent en anglais) telles Björk ou Emilíana Torrini. La comparaison avec la première vaut surtout pour la personnalité très authentique de Juana Molina, qui est sans concession, ne cherchant pas à ressembler à quiconque ; quand à la seconde, le rapprochement provient de façon plus exacte d’une certaine ressemblance dans la musicalité plutôt folk ou acoustique par moments. Mais c’est tout ce qu’on pourra voir en commun entre les deux Islandaises et l’Argentine.

En effet, Wed 21 a été entièrement composé, joué, enregistré et produit par Juana Molina elle-même dans son studio de la banlieue de Buenos Aires, démontrant à quel point elle adore travailler en solo (et non seule, puisqu’elle n’hésite pas a collaborer ou a partir en tournée avec d’autres artistes.

Wed 21 est album qui demande, de par sa facture apparemment légère ou simpliste, d’être écouter à un volume suffisant (voire carrément assez fort) pour en saisir toutes les richesses. Dès lors, les onze chansons se révéleront à vous. Il faut, vous l’aurez compris, quelques efforts d’écoute : l’ensemble paraîtra d’emblée hermétique, car il est effectivement étrange, voire obscure, mais dans le même temps la tonalité est très posée, tranquille, donc résolument rassurante, la voix en tout premier lieu.

Juana Molina utilise indisticntement la guitare électrique, la basse, la batterie et la musique électronique inventive, ce qui donne à l’album un son riche et ample, lequel est presque pop sur certains morceaux, mais davantage sinueux sur d’autres.

Quant aux paroles, elles sont le plus souvent énigmatiques : on ne peut que remarquer la présence intrigante d’un certains nombres de spécimens de la faune par exemple (un ours gardien, un insecte avec des organes qui brillent comme les phares d’une voiture, ou encore un rat qui souffre du syndrome de Diogène).

Une artiste à découvrir, que vous entendiez ou non l’espagnol, et ensuite à partager avec votre entourage. Comme je le fais maintenant.

(in heepro.wordpress.com, le 31/10/2016)


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