Vendredi 14 octobre, Victor O et ses musiciens se produisaient, au Rex de Toulouse. Voici un retour en images d’une soirée pleine de chaleur, de générosité et de belle musique.
Un événement proposé par l’association Tèt’Kolé, avec en première partie Misyé Bo, jeune artiste accompagné par Hervé Hbk Bissereth et son groupe, qui a assuré avec brio, cette mise en bouche musicale. Une entrée en matière musicale, très caribéenne, dont le public a pu jouir, en dégustant les succulents tapas du restaurant gastronomique antillais, Leriche de saveurs.
Victor O, généreux, charmeur et ambianceur.
Un public patiente à l’entrée du Rex, de Toulouse. Composé à 90 % de femmes de tous âges, il était venu se délecter des chansons et mélodies du répertoire de Victor O. Accompagné, de Claudy Durizot, à la basse, de Yoan Danier, à la batterie et du pianiste Thierry Vaton, aux claviers, il démarre son tour de chant par un titre très engagé « Revolución Karibeana ». « Caribbean nou yé « – Caribéens, nous sommes ! « , chante-t-il Le public s’apprête à voyager dans toute la Caraïbe. Oui, ce fameux 6eme Continent, au mille et une richesses. Il poursuit, par l’interprétation de son tout 1er succès, « Aboubacar 53%- Le Président », sorti en 2009. Une chanson qui raconte un rêve, un soir d’élection présidentielle, le candidat élu, se trouve être un homme noir. Aboubacar devient Président de la République française. « Ce soir, il s’est passé quelque chose. La bête a trouvé porte clause, Ce soir, il s’est passé quelque chose. Allons enfants de la Patrie ! Le jour de gloire est arrivé. Aboubacar 53% , élu Président de la République « . Un doux rêve qui deviendra réalité un jour. Qui sait ? Les fans chantent et les autres écoutent avec attention, ce texte qui donne encore envie d’espérer. Il profite d’une pause entre deux titres pour expliquer le lien qu’il a avec à Toulouse. En effet, le clip « Aboubacar: 53%- Président » a été tourné dans les rues de la Ville Rose. De plus, sa manager est originaire de la ville aux briques rouges. Encore de bonnes raisons pour apprécier l’artiste. Non?S’enchaîneront plusieurs titres de son deuxième album et autres EP , dont » Diaspora », « Vini Dou » « No Limit », « Tabanka » « Mi Natty Dread », une déclaration d’amour à une femme « Natty Dread » , « Slow love » « Chacha », encore une chanson d’amour, enjoué. L’artiste a offert au public toulousain, une version très enjaillée, avec un petit clin d’oeil à la République démocratique du Congo « Chacha, Nalingi Yo ». « Tan ja pasé » hyper zoukant. Avec, e duo rythmique Yoan Danier et Claudy Durizot, fonctionne à merveille. Avec « Sé Péchè a« , « Ma Maman M’a dit », Victor O rend hommage aux artistes martiniquais comme le groupe E + et Eugène Mona (REP). Un très belle interactivité entre Victor O et son public. Il attendrit, surprend et embarque tout le monde dans un univers où, générosité, passion, humanité, amour et partage sont maîtres. On a pu apprécié son message sur la nécessité de soutenir le actions menées par des associations comme Tèt’Kolé qui travaillent sans relâche pour organiser ce type de rendez-vous. « Nous sommes notre propre marketing. Alors continuez à partager, sur les réseaux facebook, twitter, instagram, etc. les moments que vous vivez avec vos artistes afro caribéens ». Victor O est aussi un très bon ambianceur. Il terminera son concert avec le titre « Saudade », réclamé par le public et « Dansi Mang »pour un final très chaleureux.
Une soirée qui se termine en beauté. Des fans heureux, repartent avec selfie et Cds sous le bras, le coeur plein de musique et de bonne vibes. Quelques pas de danse partagés entre amis et /ou autre bonne compagnie sur les mix de VJ DID, toujours aussi efficace. Un dernier mojito ou ti-punch avant de poursuivre par un Toulouse by night. Des soirées comme ça, on n’en voudrait tous les soirs.
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