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Paris Photo : L’édition 2016

Publié le 14 novembre 2016 par Ohmyhomme @ohmyhomme
Publié le par Auré_Lien &version;

Du 10 au 13 Novembre se tenait la 20e édition de Paris Photo au Grand Palais, dans un contexte marqué par la démocratisation de la pratique photographique due à l’arrivée d’Internet, des réseaux sociaux et des smartphones.

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En l’espace de deux décennies, le salon s’est imposé comme le premier dans le monde consacré à l’image fixe, attirant chaque année collectionneurs, directeurs de musée et photographes venus de toute la planète.

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La foire a aussi accompagné l’explosion des prix et l’arrivée remarquée, sur le marché de l’art, d’un médium qui réunit aussi bien des « primitifs » du XIXe siècle, des avant-gardistes des années 1930, des photo reporters ou des plasticiens.

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On a du mal à imaginer aujourd’hui, alors que la photographie est partout, combien elle a eu du mal à faire son trou sur le marché de l’art. La raison de ce mépris : le caractère multiple de la photographie, jugée trop loin de l’œuvre d’art unique, trop proche de l’édition ou de l’archive.

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Toutefois, l’édition 2016 de la foire Paris Photo, qui vient de se terminer, accompagnait la reconnaissance et la popularité croissantes de ce genre artistique.

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Je pense qu’un photographe, c’est surtout un regard. Les photographes exposés à Paris Photo, par exemple, ont chacun une démarche personnelle. La photographie peut avoir tellement d’expressions différentes aujourd’hui : photoreportage, photographie plastique, photographie en lien avec les questions de l’intime ou du social, etc. A chaque fois, cela relève d’une démarche et c’est ce qui fait la différence entre un photographe et un photographe amateur.

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MON COUP DE COEUR : Augustin REBETEZ

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L’artiste suisse ne revendique rien d’autre qu’un univers bien à lui. Un monde mystérieux et parfois âpre, où les images se côtoient et se confrontent dans des installations murales stupéfiantes. Véritable essaim en interaction constante, son oeuvre est un tout, dissonant, étonnant et dont l’harmonie, pourtant, s’impose comme une évidence. S’accordant une liberté qui flatte les élans de sa jeunesse aussi bien qu’une grande rigueur dans la réalisation, Augustin Rebetez mêle sans frémir des images purement documentaires à des mises en scène parfois grandiloquentes, fabriquant même masques et parures de scotch pour ensevelir ses modèles sous sa réalité émotionnelle.

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Sa série arrière-tête (mécanismes) propose un univers plus mature, poétique et complexe qu’auparavant. Elle fait apparaître une tribu de créatures étranges, grimées et mises en scène, difformes et sculpturales, chacune semblant maitriser une aptitude insolite. Dépassant les limites de la seule photographie, le travail est présenté avec une installation sur-mesure emmenant l’imaginaire du visiteur au cœur de cette comédie inhumaine et tragicomique.

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