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La guerre des roses

Publié le 17 novembre 2016 par Le Journal De Personne

C'est le temps de la guerre. La guerre des Roses.

Elle aura ou n'aura peut-être pas lieu.

Le principe d'incertitude est dans la nature des choses.

En premier, la Rose blanche, fleur qui symbolise le deuil national et amenuise la gauche à droite et la droite à gauche et ringardise leur rapprochement.

Effusion de sens et de non-sens jusqu'à la confusion.

Nous assistons à une avalanche d'ambitions dans le camp de la Rose blanche, socio-démocrate ou Républicaine. Entre son désir et son aversion, la paroi n'est pas étanche.

Des armes et des larmes privées d'innocence, qui nous renvoient aux mêmes saintes thèses, à la même volonté de puissance.

Elle n'a rien de chaste, la Rose blanche est promue par la même caste, la même élite pour commettre les mêmes délits, s'attribuer les pouvoirs et redistribuer les devoirs.

En deuxième, la Rose bleue, réservée aux petits blancs ou aux petits bleus, c'est selon votre vœu.

Elle n'est pas seulement ouvrière. Elle est aussi manœuvrière.

Elle ne date pas d'hier, donc elle sait s'y faire et satisfaire.

Fondamentaliste, elle veut venir à bout du fondamentalisme.

Elle a une fibre sociale, plus socialiste que le socialisme.

Extrêmement à droite, elle est plus royaliste que le Roi.

Archi-populaire, elle exècre le gâchis et l'oligarchie.

Elle n'a qu'une référence : sa préférence Française. C'est son tabou, son totem, son ascèse.

En troisième la Rose rouge, qui ne se veut ni compromise comme la blanche, ni promise comme la bleue mais insoumise.

À l'air libre, elle veut rendre le pouvoir qu'elle prend à toutes les fleurs des champs.

L'exclusion est une illusion. L'inclusion est une autre illusion.

Et il ne faut pas se tromper d'illusion, éviter la collision, le choc des visions.

Un seul n'a aucune chance d'être souverain. Mais nous sommes tous capables de devenir UN si on se soucie de chacun sans en excepter UN.

Plus nous serons nombreux et plus nous serons en mesure de changer l'état des lieux.

Il faut se multiplier au lieu de se diviser jusqu'à ce que le peuple finisse par disposer de tous les leviers.

C'est à lui et à lui seul de distinguer entre le bon grain et l'ivraie.

Ce n'est pas à nous de dire ce que le peuple veut... c'est au peuple de nous dire ce qu'il veut... sa raison, c'est notre passion.

Elle est rouge comme le sang. Avec un cœur extrêmement à gauche !


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