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Sarkozy, tel qu'il est

Publié le 17 novembre 2016 par Dubruel

ACTES ET INJURES

Quand Sarkozy était Ministre de l'Intérieur, il tenait des discours très musclés sur l'immigration et la délinquance. En 2005, il a plaidé la distinction entre "immigration choisie" et "immigration subie". Il réclamait l'instauration de quotas.

"Les voyous vont disparaitre. Je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la cité des 4000...Le karcher s'impose car il faut nettoyer tout cela. " (Juin 2005, à La Courneuve). Il prône la fermeté contre ceux qui selon lui menacent la sécurité en France : "En premier lieu les gens du voyage, les jeunes des banlieues, les immigrés illégaux."

En octobre 2005, à Argenteuil, lors d'une situation tendue, il déclare : "Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser."

Le même mois, il ordonne d'expulser tous les étrangers condamnés avec "une tolérance zéro".

En 2007, en Bretagne, il déclare : "Je me fous des Bretons !"

Au salon de l'Agriculture de 2008, il lance à un importun la répartie qui deviendra célèbre : "Casse-toi, pov' con !"

En 2009, il proclame : "Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore les bandits, eux, ont une morale."

En 2010, irrité par les questions d'un journaliste, il sort : "Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction... Pouvez-vous vous justifier ?... C'est sans rancune, hein, pédophile." Depuis septembre 2014, Sarkozy, enlisé dans ses affaires judiciaires, multiplie les insultes, pensant sans doute que cette arme oratoire lui apportera la victoire. Il traite de "bâtards" les juges de Bordeaux.

Quand Hollande adresse à l'AFP : "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler", Sarkozy s'exclame : "Quelle goujaterie, ça en dit long sur le personnage !...Les femmes, je sais ce qu'elles en pensent...".

Il traite Hollande de "Président ridicule" et d'"amateur". "François Hollande terminera avec du goudron et des plumes.", affirme-t-il.

En 2014, il lance : "Son union nationale à Hollande, ça commence à me courir.".

Il brocarde ses kilos en trop, son goût trop prononcé pour la bonne chère, sa réticence à faire un minimum d'exercice, ses cravates de travers, ses costumes chiffonnés, ses lunettes pleines de taches. "Il est mal fagoté. Il mange des frites. Quand on fait un métier public, il faut faire attention. Moi, je suis très gourmand, j'ai tendance à grossir, mais vous m'avez toujours vu faire du sport. Je ne prends pas de dessert. Quand même, le corps du président, ça compte ! Faut être propre, faut être élégant, impeccable."

Il traite Valérie Trierweiler de: "Sotte et prétentieuse".

Une autre fois, il a critiqué: le costume mal coupé et les lentilles de contact de Manuel Valls qui lui donnent un air "illuminé".

Quant aux membres de l'UMP, ce sont "tous des cons".

François Fillon est un " loser ", un "Durien".

Alain Juppé : un "Ducon".

Xavier Bertrand : "un petit assureur", un "médiocre".

Il n'aime ni le look ni la gouaille ni "la vulgarité" de Marine Le Pen, la Présidente du Front National. Il la traite d'"hommasse", de "déménageur". C'est "une masse".

Bruno Le Maire : "Un connard", "Il finira en slip kangourou". "Il est utile. On a toujours besoin d'un énarque qui parle allemand dans les sommets internationaux. Le pauvre, il écrit des livres que personne ne lit". "Quand les gens le voient à la télévision, ils zappent !"

Au sujet de l'affaire Clearstream, songeant sans doute à Dominique de Villepin, il a déclaré : "Un jour, je finirai par retrouver le salopard qui a monté cette affaire et il finira sur un crochet de boucher."

Une fois, Sarkozy a répondu à un appel téléphonique de Patrick Buisson, son conseiller en ''com'' : "Tu me fais chier, je déjeune".

La Bruyère a écrit : "Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain."

AUTRES DÉCLARATIONS ET BOURDES :

Sarkozy se prononce pour "un service civique obligatoire de six mois." Il n'a pas encore donné suite à son projet.

Il a osé dire : "C'est le rôle de l'État de s'occuper de toutes les préoccupations des Français." Un peu plus tard, il déclare qu'il y a "trop de musulmans présents en Europe", puis se contredit : "J'abhorre le racisme. Je déteste la xénophobie. Je crois dans la force et la richesse de la diversité." et "Le premier sujet de préoccupation de discussion des Français, c'est cette question de la viande halal " (5 mars 2012)

Lors d'un meeting à Boulogne-Billancourt en novembre 2014 : "Les Maghrébins ne sont qu'un ramassis de délinquants".

En mai 2009, pendant la finale de la coupe de France de football, pour "ne pas se faire siffler par des cons", alors qu'il est filmé par les caméras de télévision, il interdit qu'on le montre sur les écrans géants du stade.

"Je ne ferai qu'un seul mandat, je veux faire du pognon." (Parole prononcée le 11/05/2008). Un autre jour, il affirme : "Il n'y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser. "

"La liberté de la presse, c'est le soutien de la gauche." (18/12/07). Sans doute a-t-il relevé dans les médias les surnoms et qualificatifs peu flatteurs à son égard :

Imposteur,

Machiavel au petit pied,

L'ami des riches,

L'engrais de la dette,

Le fossoyeur de notre futur,

L'Attila de la justice,

Le roi de la démagogie,

Le prince des menteurs,

Il ne veut être utile qu'à lui-même,

Il est nuisible à ceux qu'il veut gouverner,

Il pontifie avec arrogance,

On ressent l'ambitieux, sans épaisseur politique, prêt à tout pour arriver,

Il est dénué d'intelligence cognitive,

Son inculture est criante,

Il est juste rusé,

Il compense ses multiples tares et lacunes par une débauche d'énergie,

Il n'a aucune envergure réelle,

Sa pensée politique n'est pas structurée,

Un homme médiocre,

L'idiot inutile,

Naboléon,

Un animal politique au cynisme himalayen,

Le nain,

Sarkouille la fripouille,

Le revanchard,

L'inoxydable agité,

L'impudent, arrogant, menteur et affairiste malhonnête Sarkozy,

Le mensonge est la nature même de cet homme,

Ses besoins irrépressibles de gloire, pouvoir et parade,

Il n'est pas un chef mais un bouchon sur la mer,

Méprisant, insultant, arrogant,

Psychopathe,

Cet homme est fou. (J.F. Kahn en 2006)

Imprévisible,

Despotique,

Il a en permanence des sautes d'humeur,

Truqueur,

Opportuniste,

Brutal,

Vulgaire,

Imbu d'un pouvoir absolu,

Impudent,

Affairiste malhonnête,

Le couteau entre les dents,

Pinocchio,

Sa pingrerie légendaire,

Franchement pas fiable,

Une girouette,

La posture matamore,

Mégalo démago populiste,

Un Berlusconi à la française,

Michel Garroté, rédacteur en chef de Dreuz, le trouve "nul, gamin, autiste, narcissique, incapable de voir en lui-même ce qu'il critique bêtement chez les autres",

Ici, Sarkozy est accusé de ''lâcheté, de vaine gloriole et d'incompétence.''

Là : ''Un voyou reste un voyou, et un menteur reste un menteur''

Dès que Sarkozy fut élu président de l'UMP fin 2014, un journaliste s'est écrié : "Le bateleur est de retour, il va assurer le spectacle, faire le buzz, passer à la télé, avoir des auditeurs. En fait, il va avoir le sentiment d'être important."

Et parmi les déclarations d'hommes politiques :

Un député UMP avoue : "On dit qu'il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n'ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout, ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d'aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça."

Le ministre François Goulard : "Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l'achat ou la mort de l'adversaire."

Un cadre de l'UMP, pourtant soutien indéfectible de son patron : "Sarkozy, c'est le contraire de l'apaisement."

Dominique Bussereau, alors ministre de l'Agriculture : "On va très vite à la révolte aujourd'hui."

Dominique de Villepin : "Sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l'empêchent d'atteindre à la hauteur de la présidence."

Un de ses conseillers : "Ce garçon n'est pas mûr. Il n'est pas fini. Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l'affrontement partout, et non à rassembler."

Un autre : "C'est un enfant qui n'atteindra jamais l'âge adulte."

Jacques Chirac aurait dit : "Sarkozy ? Il faut lui marcher dessus pour deux raisons. La première : c'est la seule méthode qu'il comprenne. La seconde : cela porte chance."

Claude Chirac : "J'aurais préféré Juppé. Lui, au moins, c'est un homme d'État."


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