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Stupidalgo is so Stupidalgo, my god, my god !

Publié le 22 novembre 2016 par Delanopolis
Avec son sens aigu de l'anticipation politique, l'Anne bâtée qui fait office de maire de Paris avait affublé le futur président des Etats-unis du qualificatif que le Delanopolis lui avait pourtant aimablement réservé. "So stupid !" Se proclamant désormais en guerre contre le "populisme", vocabulaire des clercs de l'état-providence qui se pensent intellectuellement supérieurs au peuple, Hidalgo a lancé un appel à placer "l'humain au coeur des villes", en clair à fustiger "la peur de l'autre, de la nécessité de combattre l'autre dans sa différence, de fermer les frontières, de fermer nos sociétés, de ne pas laisser la place aux jeunes." Plutôt que de « choisir de replier chacune des communautés de nos villes dans l'entre-soi, nous avons choisi de construire des ponts plutôt que des murs », a ajouté Hidalgo. On en pleurerait presque d'émotion ... Sauf que sa pratique municipale est en réalité aux antipodes de ce baratin ! Stupidalgo is so Stupidalgo, my god, my god ! L'hôtel de ville de Paris a accueilli lundi et mardi une conférence internationale, Cities for Life, réunissant des réseaux de villes en partenariat avec l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Il s'agit de « renforcer les droits de chacun, promouvoir la mixité sociale et répartir plus équitablement les ressources ».

Les villes qui accueilleront en 2050 deux tiers des habitants du monde sont « les lieux où tous les défis de la planète convergent » (réfugiés, sécurité, défi climatique) mais aussi « les lieux où peuvent se construire les solutions », a péroré Hidalgo devant la presse.

A ceci près que la même Hidalgo passe son temps à couiner pour que les migrants qu'elle prétend recevoir en masse à Paris soient aussitôt exfiltrés en banlieue ou en province.

Et d'ailleurs, en quoi consiste vraiment la politique suivie par Delanoë puis Hidalgo depuis 2001 ?

Les grandes déclarations d'ouverture sont destinées aux bobos et aux médias.

La réalité est celle d'un tramway des Maréchaux, barrière coulissante qui sépare encore plus Paris de sa banlieue.

La réalité est aussi celle des nouvelles Halles et de leur Canopée, couvercle posé sur les masses prolétaires pour qu'elles ne s'égayent pas dans le centre.

La réalité est la politique clientéliste de préemption d'immeubles pour que les politiciens se constituent des réservoirs d'électeurs au prix d'une hausse artificielle du coût du logement pour tous les non-assistés.

La réalité est une politique de transports et de circulation pourrissant délibérément la vie et le travail de tous ceux qui demeurent hors de Paris.

Débarrassée de sa démagogie cosmétique, la politique des soi-disant socialistes parisiens n'est que la fabrication d'alibis pour déguiser le repli frileux des petits rentiers du système étatique qui se disent progressistes.

Et le fameux "populisme" n'est que la conséquence de leurs mensonges et de leur aveuglement.

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