Magazine Psycho

Rencontre et soin de ma plus grande peur

Publié le 06 décembre 2016 par Amantes

Je me propose de faire un voyage intérieur dont le thème est :
Prendre contact avec ma plus grande peur du moment, et demander à mes esprits alliés un soin en rapport avec elle.

Je prends mon tambour et pars pour 10 min de voyage chamanique. Je m’installe, ferme les yeux, et commence à battre du tambour.
Le voyage commence…


Je suis à mon point de départ. Je suis à côté de deux gros rochers, dans un champs.
J’appelle mon esprit allié spécialiste des extractions. Un Serpent se présente à moi. Il est devant, dressé sur lui-même. C’est un cobra, je distingue bien sa tête avec ses « oreilles » spécifiquement larges. Je le connais bien, on a déjà bien bossé ensemble !
Je suis ravi de le voir. Je sens sa présence qui, bien que puissante, ne me rassure pas trop. Je ne suis pas trop alaise avec les serpents, et je le ressens à chaque fois que l’on se retrouve lui et moi ! Mais ce n’est pas important.

Je dis à mon esprit ami de bien vouloir me mener à rencontrer ma plus grande peur et de m’aider à la guérir.
Je l’attrape et nous partons directement dans un trou dans le sol.
Et on descend, on descend, on descend …
Je sens l’atmosphère qui devient épaisse, je passe dans un autre monde. Je vois de la couleur verte qui tourbillonne devant mes yeux.

Je suis dans une scène. Au premier abord, je ne me sens pas bien. Je sens la peur qui me prend à la gorge, comme si ma trachée était serrée.
La peur m’appuie sur le cœur, aussi.
Je me demande où je suis. Je demande que ma vision s’éclaircisse.
Je me vois sur une pierre ronde, toute petite (juste la place d’y tenir mes pieds quoi), au milieu d’une étendue d’eau, avec aucune autre pierre autour de moi.
Je suis stressé, cela m’angoisse.

Puis la vision disparaît.
Je me vois être dans un labyrinthe.
J’avance dans le labyrinthe, je tourne. Une tristesse s’empare de moi, les larmes me montent aux yeux. J’ai peur d’être perdu, de ne pas savoir où aller. Je vois des murs, des virages, mais je ne sais pas où je vais.
C’est très angoissant.

Me voilà de nouveau sur la scène précédente. Je suis sur une pierre, et j’en vois d’autres mais elles sont inatteignable. C’est un calvaire pour passer de l’une à l’autre. Et en plus de cela, je ne sais même pas sur laquelle aller.

Mon esprit ami, le serpent, qui jusque là se tenait en retrait, apparaît à mes côtés. Je sens que sa présence me permet de prendre du recul et de sortir de la scène où je suis aspiré émotionnellement, pour mieux comprendre le sens de ce qui se passe.
C’est une histoire de direction.

Je demande au serpent : quelle est cette peur que tu cherches à me montrer?

Je reçois simultanément la réponse, par un mélange d’images et de mots.
J’ai peur de ne pas trouver de sens. De ne pas voir le sens, car j’ai trop le nez dans le puzzle (le labyrinthe).
J’ai peur de ne pas savoir la direction, et comment y aller.

Il y a vraiment une idée de « où aller » et « comment y aller ».
Ces deux questions me font peur, à un niveau inconscient.

Je demande à mon allié le Cobra, de m’aider à guérir ce mélanges de peurs, afin que je sois plus libre et moi-même.

Je sens ce poids qui me prend à la gorge. J’invite le Cobra à m’enlever cette charge. Pendant 2 minutes j’attends, mais rien ne se passe. Cela m’angoisse, je ne vais pas rester avec ce truc sur la gorge quand même ? Cela commence à devenir long…
Je lui dis « et bien alors, ça part ou pas? », pas tellement rassuré…
Il me regarde et me dis que je dois plonger en moi-même.
Je me dis « ahhh… ok. Et bien, allons y! »

Je sens une aspiration. C’est comme si j’étais aspiré par mon cœur, à l’intérieur de moi-même.

J’atterris à un autre niveau de moi-même.
Je ne vois rien. Tout est calme. Tout est vide, en fait. C’est comme si j’étais à un niveau élevé de moi-même, au dessus de ma personnalité. Il n’y a rien.
J’ai une sensation que tout est statique, il n’y a que du vide.
C’est comme toucher un état de vacuité. Il n’y a rien, et il y a tout à la fois, dans le sens où l’on se sens entier, complet.
Tout est déjà là. Il n’y a besoin de rien.
Il n’y a pas de mouvement, pas de sens. Et pourtant, tout va bien. Cette peur de « non sens » n’a aucune réalité, à ce niveau là.
C’est à dire qu’il n’y a pas besoin de sens, à ce niveau là où tout est déjà entier de soi-même.
C’est bizarre à expliquer, mais c’est une sensation que je vis, que l’on me montre…

Puis j’atterris dans un autre « endroit ».
C’est une histoire d’échelle, me dit-on.
Ce que tu vis n’a pas de sens au niveau où tu le vis, et c’est normal. Mais si tu regardes sous un autre angle, le sens apparaît. Il faut regarder la « big picture » pour comprendre, c’est à dire savoir prendre du recul. Le fait de regarder les choses dans leur entier donne du sens.
Le sens provient d’un autre niveau que le niveau où tu vis les choses.
C’est comme s’il y avait deux niveau :

  • Le premier est le niveau de l’âme. Les choses ont du sens mais tu ne les vis pas à ce niveau là. C’est un niveau hors dualité.
  • Le second est le niveau physique, le niveau de l’expérience. Les choses n’ont pas de sens en temps que tel, mais c’est le niveau de dualité où tu es capable de les vivre.

L’idée est de fusionner ces deux niveau : vivre les choses et se laisser traverser par le sens qui vient d’un niveau supérieur de nous-même.

Puis je vois une nouvelle image.

Je vois un homme, traversé par un flux d’énergie qui entre par la tête et sort par les pieds. Je vois un épais tissu d’énergie complexe qui le traverse. Cette énergie est d’une couleur qui varie avec le temps.
Le sens vient avec ce que tu vis.
On me dit « tu dois accepter que le sens des choses vient avec les choses elles-même ». En d’autres termes, tu ne peux pas connaître le sens des choses avant de les vivre. Le sens des choses de la vie te traverse de manière instantanée, à chaque moment.
Comme ce flux de couleur qui varie dans le temps. Les couleurs varient à chaque instant, et c’est en t’ouvrant à elle que tu peux en connaître la teinte.

S’ouvrir au sens sans le connaître, et accepter les expériences qui viennent. Voilà l’idée sous-jacente.
En gros, faire confiance car tout va bien et tout ira toujours bien !


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