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Dix rives et huit cents dérives

Publié le 12 décembre 2016 par Réverbères
Dix rives et huit cents dérivesL’objectif était de publier un tel billet le 23 décembre, pour fêter les 10 ans d’existence de ce blog Réverbères. Cela m’aurait permis en même temps de célébrer son 800e billet ! Mais voilà, la vie réserve parfois des surprises et je décide finalement de le publier le jour de mon anniversaire. C’est moins romantique, mais pas plus mal.
Ainsi donc, il y a (bientôt) 10 ans, je commençais ce blog, avec un court billet intitulé Rives et dérives. Je ne savais pas très bien où j’allais et doutais encore plus de l’intérêt de se lancer dans une telle aventure. Comme si j’avais vraiment quelque chose à dire, à apporter à la sphère numérique ! Dix ans plus tard, je continue à douter, mais je constate ces huit cents billets ! Ce n’est quand même pas rien.
Ils n’ont bien sûr pas tous la même valeur. Certains même n’ont aucun intérêt. Mais il en est également que j’apprécie avoir écrits. Toujours avec le même esprit : apporter un peu de lumière, aider à regarder au-delà des évidences, même quand elles sont moins lumineuses et qu’il est donc important de les illuminer un peu. Je n’y suis pas toujours arrivé, j’espère quelques fois ! J’espère aussi de ne pas avoir été ici un donneur de leçons. C’est une tendance que j’ai, je le sais bien. Mais vraiment, ce n’a jamais été un objectif. Juste une dérive si ça été le cas.
La lumière est donnée principalement par le fond des sujets que j’ai pu aborder. Mais la forme a toujours été un souci constant. Non seulement écrire, mais bien écrire. Essayer du moins. Ce n’est pas à moi d’en juger la réussite.
Le rythme des publications n’est plus celui qu’il fut. Mais 800 billets en 10 ans, cela fait 80 billets par an, soit un tous les 4 ou 5 jours. Ce n’est pas mal, je trouve. J’ai essayé – sans toujours y parvenir – de ne pas me répéter, de ne pas redire la même chose lorsque j’abordais un sujet déjà traité. Pas simple…
Il y aurait de quoi relire tout ça, de réorganiser, de retravailler, d’articuler… Cela viendra peut-être un jour et pourrait prendre une forme plus physique que numérique. C’est une possibilité, mais je n’y crois pas trop. Même si tous ces mots sont encore directement et mondialement accessibles, grâce à la magie numérique, ils n’ont sans doute le charme que de l’instant présent, déjà passé, toujours à refaire. Simplement, quand un regard nous saisit, ne le laissons-nous pas nous transpercer, sans qu'il y ait moyen de le retenir ou de nous dépasser ?

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