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Olivier Frérot : “Un monde meurt, un autre nait”

Publié le 21 décembre 2016 par Jean-Pierre Jusselme
Olivier Frérot : “Un monde meurt, un autre nait”

Vendredi 27 Janvier 2017, à 18heures, apéro-dédicace avec Olivier Frérot à la librairie Le bruit des Vagues (17 rue Clovis Hugues. 42000 Saint-Etienne) à l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, où il prédit, faits et théorie à l'appui, "la fin de la période dite Moderne et son basculement vers un monde plus ouvert"

Olivier Frérot entame une autre partie de sa vie professionnelle déjà remplie comme auteur. Il a déjà à son actif une série d'ouvrages parus aux éditions des Chronique sociale. Il a ouvert le parcours avec " Nos Institutions publiques à bout de souffle " puis " Solidarités émergentes - Institutions en germe ".

Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École nationale des Ponts et Chaussées, Olivier Frérot a exercé des responsabilités managériales dans différentes directions départementales de l'Équipement, notamment celles de directeur dans le département de la Loire à Saint-Étienne. Il a également dirigé l'Agence d'urbanisme de Lyon de 2007 à 2012 et a été vice recteur en charge du développement à l'Université catholique de Lyon.

"Un monde meurt, celui qui occupe presque tout l'espace publique, politique, médiatique ou financier. Un autre est en train de naître pulsant de créativité et de vitalité, mais quasiment sans ressource. Ces deux mondes sont fondés sur des valeurs antagonistes : la toute-puissance et la toute-maîtrise pour le premier, la relation, la fluidité, la fragilité pour le deuxième. " Aujourd'hui, Olivier Frérot porte une volonté de servir autrement. Olivier Frérot plaide pour une philosophie de vie et d'action publique qui mettraient la science et la raison à une place seconde par rapport à la vie et à l'existence, là où les paradoxes règnent et où le discours rationnel cède la place à la sensibilité, à l'art et à la poésie. " Nos institutions publiques actuelles sont devenues inefficientes et irréformables. En dehors de ces institutions, ces émergences sont basées sur la discrétion, la fragilité, la simplicité, l'ouverture, la solidarité, mais aussi accueillant l'incertitude structurelle et structurante de notre quotidien."

Penser en termes de "communs".
'La première attitude est donc d'abord de regarder avec attention, détermination, joie et bienveillance, cette multiplicité des formes toujours nouvelles de vie qui émergent dans la société, là où les organisations en place n'y sont pour rien. La seconde est de rester complètement ouvert aux contradictions que la vie apporte chaque jour dans les organisations, sans vouloir réduire ces contradictions, ni les résoudre, mais au contraire se laisser interroger, bousculer et transformer, puis porter courageusement ces contradictions au cœur des organisations . La troisième est de quitter les navires anciens si ce qui précède est impossible ou trop épuisant, puis de participer, autant qu'il est possible pour chacun, au développement ou à la naissance de nouvelles solidarités collectives. Car "la nature arborescente n'est pas l'art d'accommoder les restes ; mais c'est du nouveau, tout simplement du genre nouveau" (Charles Péguy).

Extrait de solidarités émergentes par Olivier Frérot (Chronique sociale)

Olivier Frérot : “Un monde meurt, un autre nait”

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