La compilation de décembre : C’est la fiiin (tatatin)

Ca sent le sapiiin…

Une petite sélection de titres qui prouve que, oui, pas besoin d’accords quand on a la bêêête avec soi.

Motörhead – « Orgasmatron » (Orgasmatron, 1986) Un titre dont la reprise par Sepultura est archi connue et apparaît notamment sur le double live Under a pale grey sky marquant la fin de l’ère Cavalera. Un titre qui sonne presque indus. Ca surprend. Peace, Lemmy. Meshuggah – « Obzen » (Obzen, 2008) Attention, Meshuggah, c’est du lourd. Connu pour son jeu de guitare à huit cordes et son innovante structure musicale polyrythmique, Méchouia est un groupe majeure et influent de la scène métal. Ouais, pas convaincu. Elles sont où les huit cordes ? Je dois être trop vieux pour ces conneries Tenacious D – « One Note Song » (Tenacious D, 2001) Inégal et inégalable, Jack Black et son comparse Kyle Glass font dans le hard rock parodique et le foutage de gueule en dentelle. Rien à redire de ce premier album qui se déguste comme un bon gros hot dog (Ah, « Tribute », « Fuck Her Gently », et le sketch du McDo…) Les albums suivants cependant… Periphery – « Absolomb » (Periphery III: Select Difficulty, 2016) Grosse révélation des années 2010. Jonglent entre The Ocean et Meshuggah. A suivre de près (avec des bouchons d’oreille) Reverend Bizarre – « They Used Dark Forces / Teutonic Witch » (So Long Suckers, 2007) Une bombe doom comme on en fait peu. Tellement exagérée que c’en est bon. Je ne vous en voudrais pas si vous ne tenez pas les 29 minutes du morceau, mais allez au moins jusqu’à la 5e minute Et puis parce que le réveillon c’est aussi la gueule de bois, voici une chanson chantée en mec bourré deuxième langue : Courtney Love – « Life Despite God » (America’s Sweetheart, 2004) Parce qu’elle le vaut bien. Un album brut, basique, avec des accords bien pompés sur I’ll do anything, mais bon, elle a le droit. Mais un album pêchu qui s’écoute bien ! Salut mes p’tits poilus ! A l’année prochaine !