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Les deux coups de minuit

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir
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Quand je vois sortir un nouveau Tonton, j’en souris d’avance et je me frotte les mains, je sais que je vais me marrer.
Il s’agit d’une série alors retrouvez mes précédents avis sur notre escroc préféré. (je précise que je n’ai pas tout chroniqué)

La bonne, la brute et la truande Akhänguetnö et sa bande Cette fois-ci Tonton est sur le coup du siècle avec un plan parfait, enfin presque… Une vente d’armes doit avoir lieu dans un hôtel parisien, l’équipe de truands est fin prête pour intercepter le pognon. Quelques petits imprévus vont venir se greffer à l’opération, trois fois rien, juste quelques imprévus… Et c’est reparti pour des boulettes tontonnesque a mourir de rire. Ils n’en ratent pas une, disons-le clairement c’est bel et bien parti en couille. J’ose car niveau finesse je n’ai rien à leur envier, ils sont fabuleux. Ce roman humoristique est un baume à poser sur votre stress, vous ressortirez reboosté promis. Un gros travail est réalisé sur les personnages, chacun à sa particularité, un charme de fou (c’est de l’ironie là). D’ailleurs quand on brasse beaucoup d’argent et qu’on est nombreux, il n’est pas évident de ne pas être tenté de planter les copains et de se tailler avec le magot. Dans la truande il y a une explication rationnelle à tout, il suffit de lire le roman pour comprendre. Les boutades sont énormissimes et quand on a des partenaires aussi idiots, elles sortent involontairement donc c’est encore plus drôle. Vous l’aurez compris c’est du bonheur à l’état pur. Alors d’accord on rigole et on se moque mais j’ai aussi passé un bon moment à faire chauffer les neurones, l’auteur a sacrément embrouillé l’intrigue, la seule solution étant d’avancer et de tourner les pages. Bonheur, détente, réflexion, chaleur, fou rire, lire un roman avec Tonton c’est tout ça à la fois, on ne fait pas plus complet quand même. J’insiste et je persiste mon personnage préféré reste Donatienne, la seule touche féminine de l’équipe. Enfin presque puisqu’elle picole plus que les mâles, c’est pour ça que j’ai utilisé l’expression « touche féminine » c’est pour minimiser, atténuer. Ma fille de six ans dirait : c’est un type celle-là, il lui reste quelques années avant de me piquer mes romans ouf. Mais j’adore cette chose humaine qui sert de bonne à Tonton. Au final, le lecteur est témoin d’une belle unité, ils sont tous extrêmement complices pour cacher les conneries des uns et des autres, ça fait chaud au cœur.

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