Histoire d’un abandon…

Ouais, j’ai abandonné un livre. Alors qu’on est le 6 janvier.

C’est pas top pour un début d’année.

Et pourtant, j’ai vraiment fait un effort pour le terminer! La preuve, j’ai lu 161 pages sur 320. La moitié, quoi.

Je vous parle ce matin d’un livre qui aurait du me faire voyager très loin: La Chevauchée des steppes – 3000 kms à cheval à travers l’Asie Centrale.

J’ai deux soucis avec ce livre:

• la rédaction, le style d’écriture
• la mise en page

Dès la première page, on se retrouve plongé au Kazakhstan. Sans rien savoir du qui, du quoi, ni du comment. Il faut attendre la 20eme page pour apprendre que le narrateur s’appelle Sylvain et… 100 pages pour apprendre que la femme qui l’accompagne s’appelle Priscilla. (Bon, j’entends les mauvaises langues dire que leur nom sont écrits sur la couverture.) D’ailleurs, qui est cette femme par rapport au narrateur? Sa femme, sa soeur, la voisine d’en face? C’est assez dur de suivre les aventures de deux personnes dont on ne connait rien. Par exemple, j’aurai aimé savoir pourquoi ils avaient entrepris cette aventure.

Il est vrai que je n’ai donc pas tellement accroché, mais il faut dire que la mise en page est affreuse. Chaque chapitre dure 40 pages (sans mentir!), très peu de retour à la ligne… C’est indigeste, lourd à lire… J’en arrivais à passer des pages entières…

Etant cavalière depuis des années, ce livre m’intéressait vraiment, moi qui rêve de pouvoir traverser les plaines mongoles à dos de cheval. Ce livre est loin de m’avoir fait rêver. C’est très répétitif, l’auteur parle très peu des coutumes et paysages. Ah, on sait que les habitants des pays ex-soviétiques boivent énormément. On le répète tous les 3 ou 4 pages.