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[CRITIQUE] La Grande muraille

Par Elodie11 @EloFreddy

[CRITIQUE] La Grande muraille

Réalisé par: Zhang Yimou

Avec: Matt Damon, Jing Tian…

Durée: 1h44

Genre: Aventure/Fantastique

Date de sortie cinéma: 11 Janvier 2017

Synopsis

Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.

[CRITIQUE] La Grande muraille

Critique

Film le plus cher jamais réalisé en Chine, Zhang Yimou s’offre une muraille d’une splendeur colossale où les légendes s’infiltrent dans l’histoire prenant vie dans un décor somptueux digne d’un tableau de maître.

La première bataille ouvre le bal sous une caméra virevoltante qui capture la beauté des images avec un époustouflant sens du rythme. On en ressort essoufflé, complètement immergé, prisonnier de cette muraille titanesque aux pieds d’argile. Le vertige nous atteint même lors des sauts dans le vide de cette patrouille volante 100% féminine qui vaudra au film ses plus beaux plans.

Mais derrière cette écrin visuel et ses somptueux costumes, La Grade muraille ne parvient pas à cacher dans son ombre les bribes d’un scénario fugitif où les dialogues et les grandes valeurs s’estompent au profit du grand spectacle.

Zhang Yimou nous avait habitué à plus de poésie et ses poignards volants en étaient le plus bel exemple.

[CRITIQUE] La Grande muraille

Avec cette muraille, Yimou enferme son génie créatif, muselé par un cinéma Hollywoodien omniprésent qui ne cherche la beauté que dans l’action et le résultat. Oubliées donc les envolées lyriques de l’héroïsme asiatique, ici la force se fait brutale et peu subtile. Matt Damon se fond dans le paysage avec brio mais il est vrai qu’on aurait préféré d’avantage d’expressions et d’investissement. Son personnage de mercenaire en rédemption manque de charisme torturé et au final, Matt Damon reste le beau gosse du cinéma que rien pas même un grain de riz ne viendra perturber…

Cette superproduction s’en sort donc avec les honneurs à défaut d’en donner d’avantage à ses personnages. On aurait tout de même aimé voir le casting asiatique un peu plus présent mais les créatures sublimes et le décor de carte postale font bien vite disparaitre l’amertume d’un tel oubli…

Malgré ses quelques défauts, La Grande muraille reste une excellente surprise pour ceux qui s’attendaient à voir du grand spectacle. Les neurones déconnectées, on restera scotché à cette bataille épique qui, à défaut de poésie, sait se faire apprécier. Mais pour les amateurs du réalisateur je vous conseille de troquer sa muraille contre sa citée interdite bien plus éblouissante…

Votre dévoué Freddy

Note:

note 3,5


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