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USS Indianapolis (DVD)

Publié le 18 janvier 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

A l’occasion de la sortie de USS Indianapolis en DVD et Blu-Ray distribué par Marco Polo Productions le 4 janvier 2017, comment ne pas résister à l’occasion de parler d’un film avec Nicolas Cage ?

Ca parle de quoi ?
Juillet 1945.
Le navire américain USS INDIANAPOLIS, commandé par le Capitaine McVay (Nicolas Cage), est en mission secrète. Parti livrer des composants de la bombe atomique larguée sur Hiroshima, il est torpillé à son retour par les japonais et sombre dans l’océan Pacifique. Encerclés par les requins, les marins se retrouvent livrés à eux-mêmes, mais le pire reste à venir.
CE FILM EST LEUR HISTOIRE.

Ca ressemble à quoi ?

Ca vaut quoi ?
Raconter l’histoire vraie de l’USS Indianapolis n’était pas ce qu’il y avait de plus facile. Mais Mario van Peebles, habitué des films en Direct to DVD (à qui l’on doit déjà Red Sky avec Cam Gigandet, aussi inspiré d’une autre histoire vraie de l’histoire militaire américaine), tente d’apposer sa patte très classique et très 80s. Le fait que ce film nous laisse replonger dans les années 80 est à la fois l’un de ses meilleurs atouts mais aussi l’un de ses plus gros défauts. Le problème c’est que le scénario de Richard Rionada del Castro (Bus 657) et Cam Cannon (The Prince) n’est pas toujours aussi solide qu’il n’aurait probablement pu l’être. Nicolas Cage fait alors de son mieux afin de donner du corps et du caractère à son personnage de héros tout désigné. Il est entouré d’un casting assez solide, de Tom Sizemore à Thomas Jane, qui parviennent là aussi à enrober un peu mieux un scénario qui par moment commence à s’effriter. C’est le souci de ce genre de films qui racontent une histoire vraie, de rester fidèle à l’histoire sans nous ennuyer. Le mélange n’est donc pas toujours simple et le résultat parfois un peu compliqué. Mais USS Indianapolis sait rester plutôt sympathique à certains moments et nous permet grâce à quelques jolies séquences en mer de ne pas nous dire que l’on a perdu notre temps.

D’une durée de deux heures, USS Indianapolis aurait rapidement pu devenir un film long et chiant. S’il y a des longueurs inhérentes à cette durée, elles ne sont pas spécialement problématique non plus. Le seul truc c’est que USS Indianapolis se suit parfois un peu trop de façon automatique. Il n’y a pas de réflexion poussée qui permet au téléspectateur de se poser beaucoup de questions sur l’époque. Mais le côté documentaire Altaya a aussi ses atouts et USS Indianapolis sait alors plutôt bien les mettre en avant. Côté DVD, ce dernier manque de bonus. J’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la construction de ce film et sur l’histoire d’origine qui est adaptée. Des témoignages, ce genre de choses auraient sûrement apporté un vrai plus. Mais visuellement le film est nickel. Le son 5.1 ne déraille pas et nous permet de passer un agréable moment du début à la fin. J’avais un peu peur au premier abord, notamment car les derniers films de la carrière de Nicolas Cage ne sont pas tous très bons mais USS Indianapolis permet de retrouver le Cage que l’on aime et que l’on a envie de voir plus souvent, engagé dans son rôle qui ne l’oblige pas à se ridiculiser devant la caméra.


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