Magazine Bourse

Le sens de ma démarche vers l’indépendance financière.

Publié le 25 janvier 2017 par Chroom

https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSgG0CxNfoKqb59K4NbdCJLeKPT6MqlK8NbS3JkUeU8QNVi6dJOUn de mes lecteurs m’a récemment dit qu’il trouvait que tous mes billets depuis un an étaient pessimistes, voire même de nature dépressive. J’apprécie qu’on me donne des feedbacks positifs, comme négatifs. Cela permet de prendre un peu de recul sur ce qu’on fait. Cependant, il est peut être temps de (re)clarifier ma démarche, étant donné que les derniers lecteurs qui me suivent n'ont certainement pas eu le temps ni l'envie de reprendre l'histoire depuis le début.

Il est certes vrai que j’ai parfois traversé des moments difficiles dans le passé d’un point de vue professionnel. J’ai même frisé le burnout à quelques reprises. Il est vrai aussi qu’en conséquence j’ai souvent critiqué certains aspects de notre mode de vie occidental, que je place bien souvent sous le label de la « Rat Race ». Mais c’est précisément ce mal être qui m’a mis sur le chemin de l’indépendance financière. Si j’avais été pleinement satisfait de mon emploi de simple salarié, jamais je ne me serais mis à épargner et investir en vue de devenir rentier. Il est donc normal qu’aujourd’hui, même si j’ai bien avancé dans mon projet, je demeure critique envers certains aspects de la relation employeur-employé.

Néanmoins, si l’on passe en revue mes articles de ces dernières années, on constatera que mes posts les plus négatifs par rapport au patronat remontent bien plus loin que ces douze derniers mois. Avant je travaillais près de 60 heures par semaine et je subissais une pression extrême. Mais depuis énormément de choses ont changé, j’ai réduit d’un tiers mon temps de travail et ma qualité de vie s’est notablement améliorée.

Un dépressif, c’est une personne qui broie du noir en permanence et qui ne voit pas d’issue à sa situation. Au contraire, un optimiste parvient toujours à voir une lueur d’espoir, même lorsque tout va mal. Je me considère comme un optimiste, car même lorsque j’étais au fond du gouffre par le passé, je me suis toujours projeté vers cette quête d’un avenir meilleur, grâce à l’indépendance financière.

Aujourd’hui je suis récompensé pour avoir tenu le coup car je récolte déjà les fruits de cette vision passée. Alors oui, ça m’arrive encore d’être critique et de casser un peu de bois à gauche à droite. Mais je ne me limite pas qu’à ça. J’ai pris et je continue à prendre des mesures pour que ma réalité corresponde mieux à mes rêves. Je n’adopte peut-être pas le train de vie frugal préconisé par Fisker dans Early Retirement Extreme, mais j’épargne intelligemment sur les principaux secteurs clés (habitat, assurances, impôts, déplacements), tout en me faisant quand même des plaisirs quand il faut.

La performance de mes placements correspond à celle du marché des actions avec une volatilité presque 2x moindre. Mon rendement de dividendes par rapport au coût d’achat est aujourd’hui de 3.8% et progresse de 10% par année. Il pourrait être bien plus haut aujourd’hui si je me focalisais sur des titres à haut rendement mais je préfère renoncer à une distribution généreuse mais potentiellement bancale au profit d’un dividende moyen mais qui progresse sur un bon rythme. Dans le même sens, j’ai volontairement abaissé ce rendement en investissant dans le Trading Auto Signal l’année passée. Ce dernier offre une distribution très modeste, mais qui progresse de manière très rapide.

Voilà en quelques mots le sens de ma démarche, celle qui me permettra de devenir rentier, dans un horizon très proche.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chroom 366 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte