Magazine Culture

Concert : l’Orchestre national d’Île-de-France et Alexander Gavrylyuk éblouissent la Philharmonie de Paris

Publié le 25 janvier 2017 par Nicolas Bourry @nicolasjarsky
Concert : l’Orchestre national d’Île-de-France et Alexander Gavrylyuk éblouissent la Philharmonie de Paris

© Anthony Quintano – Flickr

Nous étions de retour à la Philharmonie de Paris hier soir pour la première fois en 2017 avec l’Orchestre national d’Île-de-France et son chef Enrique Mazzola et avec comme soliste invité Alexander Gavrylyuk au piano.

Le concert intitulé « Princes des neiges » fait la part belle à un programme entièrement consacré au grand Nord avec Grieg, Tchaïkovski et une création de Daniel Nelson au titre évocateur : Steampunk Blizzard. Le pianiste d’origine ukrainienne Alexander Gavrylyuk s’attaque lui au célèbre et puissant Concerto pour piano de Grieg que le compositeur écrivit au Danemark à l’âge de seulement 25 ans, tandis que la soirée se clôture par la Symphonie n°5 de Piotr Ilitch Tchaïkovski, duel musical entre le destin et le compositeur Russe créée en 1888 sous la direction de Tchaïkovski lui-même.

Compte-rendu de soirée :

On retiendra le nom de Daniel Nelson qui nous propose une pièce forte, accessible, contemporaine sans être excessivement conceptuelle. On comprend les intentions du compositeur qui donne aussi à l’orchestre et au chef l’occasion de développer de nouvelles facettes avec un plaisir non feint.

Mais passons rapidement au Concerto de Grieg. Comme d’habitude l’orchestre nous impressionne par sa puissance et le chef par son lyrisme. Impeccable de bout en bout il se dégage un souffle impressionnant de la partition.

On retiendra surtout l’interprétation d’Alexander Gavrylyuk époustouflant soliste qui se donne entièrement au point d’en faire tomber ses lunettes. Sa prestation est à la fois impressionnante techniquement (incroyable, il nous est peu donné de voir une telle performance) que dans son jeu, juste et pertinent. Une claque, on ressort de ce concerto totalement séduit. On ne connaissait pas ce pianiste mais désormais nous retiendrons son nom.

La symphonie qui clôture la soirée est du même niveau. Forte, puissante, c’est un grand moment. Enrique Mazzola dirige sans partition, souriant, parfois hilare emporté lui-même par sa générosité et son investissement dans son interprétation habitée et vivante. Le thème omniprésent prend toute son ampleur sous la baguette du chef et le talent des musiciens de l’orchestre. Un grand bravo.

Sans surprise, encore une soirée réussie en compagnie de l’Orchestre national d’Île-de-France et une belle découverte avec Alexander Gavrylyuk.

La dernière fois à la Philharmonie ? Souvenez-vous



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Nicolas Bourry 5373 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines