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La Mafia au sein de La Poste veut notre peau !

Publié le 01 février 2017 par Soseducation

Claire Polin Ceci n’est pas un canular.

Certains groupuscules influents au sein de La Poste s’attaquent directement à SOS Éducation pour saboter nos opérations.

Ils viennent de bloquer notre envoi de cartes de membres et nous réclament…

une rançon de 12 000 € !

Aussi j’ai besoin de votre action de toute urgence.

Voici les faits.

Comme tous les ans, j’avais préparé une lettre pour adresser leur carte de membre donateur à toutes les personnes généreuses qui nous soutiennent et reçoivent nos informations par La Poste (en effet, beaucoup restent attachées au papier en plus de nos envois sur Internet).

C’est aussi l’occasion pour nos membres de nous aider à mener nos actions en 2017, en faisant un chèque pour assurer la bonne marche de l’association, car SOS Éducation ne vit que de leurs dons.

Mais quelques syndicalistes au sein de La Poste nous ont dans le nez et cherchent par tous les moyens à nous détruire.

Alors que le courrier était déjà en cours d’expédition, ils ont brutalement changé de tarification, sans prévenir, et surtout pour une raison tout à fait fallacieuse : prétextant qu’il y avait la carte de membre donateur à l’intérieur (comme tous les ans depuis 15 ans !), ils nous ont tranquillement notifié que nous ne serions plus éligible au tarif habituel “Destinéo”, mais devrions nous acquitter d’un tarif “Ecopli”…

ce qui représente un surcoût de…

… 12 000€ !

Oui, douze mille euros !

Inutile de vous dire qu’il nous est impossible d’avancer cette somme astronomique sur un claquement de doigts.

Nous avons tout de suite fait appel à notre avocat pour vivement protester contre cette pratique digne d’une Mafia. Voici le courrier qu’il a adressé :

Courrier « Votre refus paraît d’autant plus étrange qu’il n’a pas été opposé à ma cliente [SOS Éducation] l’année passée, pour le même envoi du même courrier, accompagné des mêmes cartes qu’elle destine à ses donateurs en gage de l’intérêt qu’elle leur porte… »

Ils veulent nous nuire depuis longtemps

Mais permettez-moi de tout de suite vous ôter un doute : il ne s’agit pas d’une erreur de la part des services juridiques de La Poste.

C’est une manœuvre tout à fait délibérée et intentionnelle, et ils n’en sont pas à leur coup d’essai.

• Il y a quelques années, pendant des semaines entières, plus un pli n’est arrivé à l’association, alors que nous recevions chaque jour des centaines de lettres. Une enquête de police avait permis de débloquer la situation et de révéler la stupéfiante vérité : des sacs entiers de courriers de nos donateurs avaient été bloqués dans les centres de tri !

• Fin 2015 les mêmes officines avaient tenté de paralyser notre campagne de fin d’année. Le prétexte ? Le soi-disant « caractère diffamatoire » d’une pétition adressée à la ministre de l’Éducation. Cette accusation était bien entendu complètement imaginaire, et de plus, La Poste n’a aucun jugement à émettre sur le contenu de nos courriers ! Mais le coup était particulièrement vicieux : non seulement ils espéraient ainsi nous censurer, purement et simplement…

• …mais ils voulaient en plus empêcher notre courrier d’arriver avant la fin de l’année chez nos généreux donateurs. Pourquoi ? Tout simplement pour les empêcher de défiscaliser leurs dons ! Le temps que nous fassions appel à notre avocat, que celui-ci prenne connaissance du dossier, et entame les procédures… notre opération avait pris beaucoup de retard, et seule la générosité exceptionnelle de quelques mécènes nous avait permis de rétablir l’équilibre.

Ils tentent une nouvelle fois de nous asphyxier.

Car comme je le répète souvent, nous ne dépendons ni de subventions de l’État, ni de partis politiques : notre force vitale, c’est le courage de nos dizaines de milliers de sympathisants et donateurs. Des parents et des grands-parents soucieux de l’instruction donnée à leurs enfants ; des professeurs courageux qui croient dans notre lutte… Ils sont notre oxygène.

Et nos adversaires le savent très bien.

En s’attaquant à notre premier courrier de l’année, ils nous portent un coup sévère.

Malgré notre investissement sur Internet depuis plusieurs années, pour le moment encore, c’est grâce au courrier postal que la majorité des membres de SOS Éducation soutiennent nos combats.

Qui sont nos ennemis

Vous le savez, La Poste est, avec l’Éducation nationale, un des derniers vestiges du syndicalisme idéologique.

C’est ce qui explique leur réaction épidermique face à certaines de nos campagnes, qui s’opposent de manière frontale à leur pouvoir et leurs prébendes.

Bien entendu, ils verrouillent totalement le monopole de la distribution du courrier, car la moindre mise en concurrence serait mortelle pour eux.

Cette main-mise leur permet aujourd’hui de décréter arbitrairement que nous n’avons plus le droit au tarif habituel, alors que notre association confie aux services postaux des centaines de milliers de plis chaque année.

Dans aucun autre pays au monde, une entreprise pourrait se permettre de se comporter ainsi avec un client. Mais ils savent que nous sommes pieds et poings liés, car nous n’avons aucun autre moyen de solliciter la plupart de nos donateurs, en particulier ceux qui n’ont pas accès à Internet.

Le courrier de notre avocat est resté sans réponse pendant des jours.

Ils font traîner au maximum, car ils savent qu’en empêchant le routage de notre « Carte de membre », ils sapent directement nos capacités d’action en cette année électorale décisive.

Même si nous obtenons gain de cause sur le fond après une procédure en justice, le mal sera fait.

Leur collusion avec les syndicats enseignants que nous dénonçons est totale : ce sont les mêmes appareils gangrenés par la même idéologie, qui ne voient dans le service public qu’une éponge à presser pour en extirper le maximum d’avantages.

Depuis belle lurette, ils ne représentent plus personne.

Mais ils ont parfaitement compris que le jour où une association libre et indépendante comme la nôtre se ferait entendre du plus grand nombre et de responsables politiques courageux, le robinet de leurs financements publics allait se tarir, et qu’ils perdraient toute leur capacité de nuisance.

Ils savent que nous détenons des informations et des analyses qui peuvent peser très lourd dans les débats électoraux, et que nous n’allons pas nous priver de les publier le moment venu.

Cela, ils n’en veulent à aucun prix : et ils sont prêts à faire feu de tout bois, en activant les plus basses manœuvres.

Nous subissons régulièrement des attaques informatiques, des coupures de lignes, sans parler des contrôles et du harcèlement administratif incessant… bien sûr, ils ne trouvent rien à nous reprocher puisque nos comptes sont certifiés et notre gestion parfaitement transparente.

Mais ils se permettent les coups les plus tordus.

L’an dernier, nos emails, pendant les primaires de la droite, se sont mis à tomber “inexplicablement” en spam chez tous nos sympathisants — peut-être avez-vous été victime de ce problème.

Nous avons été la cible d’une vague de dénonciations orchestrées visant à bloquer nos serveurs auprès des principaux fournisseurs d’accès à internet. Il nous a fallu de toute urgence migrer nos bases d’emails à l’étranger pour pouvoir à nouveau vous contacter et vous envoyer nos publications.

Alors aujourd’hui, chère amie cher ami, en toute franchise : je ne sais pas combien de temps je pourrai encore librement vous contacter.

Je vous supplie donc de m’aider en faisant TROIS choses :

1. Abonnez-vous à notre fil d’actualité sur notre page facebook. En effet, si demain, ma messagerie est supprimée, nous pourrons ainsi continuer à communiquer, et le moment venu, je pourrai vous inviter à relayer des informations exclusives dont l’opinion publique doit avoir connaissance.

Cliquez sur ce bouton pour vous abonner :

facebook

2. Transférez ce mail à tous vos contacts, et invitez-les à s’abonner eux aussi à notre page Facebook : elle nous permettra notamment de leur communiquer le message, actuellement bloqué par les services juridiques de La Poste, qui révèle la réalité de ce qui se passe dans notre système éducatif.

3. Si vous le pouvez, soutenez-nous par un don. Ou mieux encore : engagez-vous dans la durée en parrainant l’association, pour nous donner de la visibilité sur toute notre année d’action.

Si vous en avez la possibilité matérielle, sachez qu’un don mensuel de 15€ ou même 30€ par mois peut vraiment faire la différence sur le long terme. Cela permettra à notre association de planifier des actions ambitieuses avec l’assurance d’avoir le budget nécessaire pour les mener à bien. Donner 30€, ne vous coûte en réalité que 10€, après réduction d’impôt si vous êtes résident fiscal en France. Cela représente à peine le prix d’un livre de poche ! Cliquez ici pour nous aider : soseducation.org/dons

Un grand merci par avance de tout ce que vous ferez.

Claire Polin
Présidente de SOS Éducation

P.S. : Dans l’immédiat, nous allons avoir à faire face à des frais d’avocat pour engager notre contentieux contre les services juridiques de La Poste, et demain, nous devrons revenir à nos travaux urgents et bien plus constructifs que ces attaques sournoises : imprimer des brochures militantes, préparer des cycles de conférences, organiser des réunions publiques avec les candidats de la présidentielle et des législatives afin de mettre l’Éducation au cœur du débat. C’est pourquoi les dons, même de quelques euros, sont vraiment vitaux pour nous. Si vous le pouvez, aidez-nous en cliquant ici :
soseducation.org/dons
Et sachez surtout que si ces forcenés peuvent prendre en otage nos courriers, ils ne feront que décupler notre pugnacité !

P.P.S. : 100 euros suffisent pour envoyer des centaines de milliers d’emails comme celui-ci, et pour faire notre travail de lanceur d’alerte afin de prévenir nos citoyens des causes la faillite de l’école, et de les inviter à nous rejoindre dans notre combat. Votre soutien est décisif pour nous permettre d’enclencher un effet boule de neige en rassemblant plus de monde, et enfin débarrasser l’école des pédagogistes et syndicalistes dont les relais à La Poste nous ont déclaré la guerre. Comme votre don est déductible à 66 % de vos impôts, donner 45 euros ne vous coûte en réalité que 15 euros (à peine le prix d’un café par mois). Alors, n’hésitez plus : participez dès aujourd’hui à cette grande campagne de mobilisation de SOS Éducation, en cliquant sur ce lien pour nous soutenir par un don, ponctuel ou mensuel : la meilleure façon de nous aider dans la durée !


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