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MÉNOPAUSE: Épi ou péricardique, chaque graisse cardiaque entraîne son risque – Journal of the American Heart Association

Publié le 02 février 2017 par Santelog @santelog

MÉNOPAUSE: Épi ou péricardique, chaque graisse cardiaque entraîne son risque – Journal of the American Heart Association2 types de graisse entourent le cœur, chaque type étant lié à un risque spécifique de maladie cardiaque, nous explique cette équipe de l'Université de Pittsburgh. Un volume plus élevé de graisse péricardique est notamment significativement associé à un risque plus élevé de maladie cardiaque chez les femmes après la ménopause et chez les femmes jeunes présentant des niveaux d'œstrogène faibles. Des données, présentées dans le Journal of the American Heart Association qui identifient de nouveaux indicateurs spécifiques de risque de maladie cardiaque, avec des implications importantes en termes de stratégies pour réduire ce risque.

On retiendra de cette étude que la ménopause et les taux d'œstrogène sont des facteurs critiques de modification du risque cardiaque chez les femmes. Qu'un excès de graisse péricardique est associé à un risque accru de coronaropathie, un signe précoce de maladie cardiaque et qu'un volume plus élevé de graisse épicardique est associé à l'obésité, un autre facteur de maladie cardiaque. La graisse épicardique étant la graisse qui recouvre directement le tissu cardiaque (le myocarde), située entre l'extérieur du cœur et le péricarde (la membrane qui enveloppe le cœur) et qui constitue une source d'énergie pour le cœur. La graisse péricardique, présente à l'extérieur du péricarde, antérieure à la graisse épicardique et dénuée de fonction de protection cardiaque.

L'équipe du Pitt Public Health a évalué les données cliniques, dont d'analyse de prélèvements sanguins et de tomodensitométrie cardiaque de 478 femmes participant à la Study of Women's Health Across the Nation (SWAN). Les participantes, âgées en moyenne de 51 ans, étaient à différents stades de leur ménopause, et ne suivaient pas de thérapie hormonale de substitution (THS). L'équipe confirme des résultats d' précédentes et montre que :

-un plus grand volume de graisse péricardique, mais pas de graisse épicardique, après la ménopause s'explique par la baisse des niveaux de l'hormone sexuelle œstradiol - l'œstrogène le plus puissant - chez les femmes, aux environs de la quarantaine.

-un plus grand volume de graisse péricardique -lié à la ménopause ou à des niveaux inférieurs d'estradiol - est associé à un plus grand risque de coronaropathie soit de calcification de l'artère -tel que mesuré par tomodensitométrie-, un signe précoce de maladie cardiaque.

-Un plus grand volume de graisse épicardique s'avère lié à d'autres facteurs de risque, tels que l'obésité.

-une augmentation, chez les femmes ménopausées, du volume de graisse péricardique du 25e percentile au 75e percentile soit de 60%, s'avère associée à un risque accru de 160% d'artériopathie et à une augmentation de 45% de la calcification des artères coronaires vs femmes ménopausées précoces.

pour différentes raisons. L'implication est que ces 2 types de graisses devraient donc être évalués séparément lors de la détection des maladies cardiaques. Ensuite, il est possible de réduire les volumes de graisse cardiaque avec un régime alimentaire adapté ou une chirurgie bariatrique. Enfin, au vu de ces résultats, d'autres recherches semblent nécessaires pour Graisse épicardique et graisse péricardique révèlent ainsi des effets plus importants chez les femmes ménopausées évaluer l'effet d'un THS sur l'accumulation de graisse cardiaque et des différents types de graisse cardiaque.

Journal of the American Heart Association Jan 2017 (Visuel@Rick Sciullo / UPMC) Progression of Metabolic Syndrome Severity During the Menopausal Transition

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