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Critiques Séries : A.P.B.. Saison 1. Pilot.

Publié le 07 février 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

APB // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Créée par David Slack (MacGyver, Person of Interest), APB est une série qu’il est difficile d’appréhender au premier abord. Disons qu’elle suit une ligne de conduite très procédurière avec des éléments qui tentent d’être originaux. Elle tente d’être moderne, d’utiliser la technologie actuelle à son avantage et Len Wiseman, derrière la caméra de ce premier épisode, tente de donner un ton à la série. Si le réalisateur a déjà donné son empreinte à de nombreuses séries, avec APB il ne fait pas grand chose de très original. Du coup, APB repose en grande partie sur la prestance de Justin Kirk (Weeds). Ce dernier est parfait dans le rôle du héros, du milliardaire et génie qui rachète un commissariat de police afin d’en faire une force de police efficace à sa façon. L’idée est surréaliste mais peu importe, elle restait bonne au premier abord. Le problème c’est que APB ne suit pas toujours derrière. Ce premier épisode a de bons moments, à la fois d’action et funs, mais il manque un ingrédient important et c’est celui qui devrait nous permettre de nous attacher aux personnages et à l’histoire qui nous est contée. Dans cette fausse satire sociale, APB tente de reprendre le flambeau que FOX avait abandonné en ne renouvelant pas Almost Human il y a quelques années de ça. On a donc un brin de RoboCop dans cette série, sans que cela ne soit particulièrement bien avancé non plus.

Après avoir été aux premières loges d'un crime violent, un génie milliardaire rachète un commissariat de police délaissé pour mettre en place une force de police privée plus efficace, renforcée par de nouveaux outils high tech et des idées novatrices.

C’est sans compter sur ce côté Iron Man mais Justin Kirk, qui est très bon ici, n’est pas Robert Downey Jr et n’incarne donc pas APB comme ce dernier incarne Iron Man. Gérée par Matt Nix (Burn Notice) en guise de showrunner, APB a un certain potentiel pour devenir fun de semaines en semaines mais rien de plus. Il n’y a pas grand chose à attendre de APB pour le moment même si elle tente tant bien que mal de proposer quelque chose de neuf. La série tente en tout cas d’être le divertissement attendu et c’est déjà pas mal. C’est en tout cas une série qui a une certaine valeur, en grande partie grâce à Justin Kirk qui parvient à devenir l’attrait le plus important de APB. En dehors de ça, les flics de ce commissariat nouvelle génération ne sont pas spécialement de grands personnages. Ils sont là, effacés derrière le « héros » désigné. Le fait que la série soit ancrée dans certains problèmes sociaux n’aide donc pas à prendre au sérieux ce qui est raconté ou en tout cas à nous permettre d’entrevoir un semblant de potentiel derrière. C’est paradoxal jusqu’au bout du premier épisode et je me demande si au fond APB n’aurait pas mieux fonctionné comme un one-shot au cinéma…

Note : 5/10. En bref, une série procédurale prise entre deux eaux.


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