Suite de mes pérégrinations musicales estampillées Season of Mist. Tout va bien j’ai perdu 2 à chaque oreille
« Divination » de Defiled (2003). Ca sent son Suffocation, bien que les premières notes de Downfall m’aient fait penser à du Cannibal Corpse. Mais on reste plus près d’un Suffo, avec ces breaks, ce côté parfois free jazz. Le growl est saccadé, ça bastonne pas mal. Au final c’est nippon ni mauvais.
« Dark Star on the Right Horn of the Crescent Moon » de Blood of Kingu (2014). Apparemment le monsieur derrière Drudkh est un hyperactif, du coup il a monté Blood of Kingu (oui, je sais, c’est pourri comme police pour un logo) ; il y pratique un black épais et puissant, loin des poncifs du trve black. Ca s’écoute au casque, c’en est presque lyrique. Si Drudkh lorgne plus du côté de Burzum et Bathory, cette étoile noire penche plus des structures éthérées (enfin, genre nuit noire quand même hein !). Un voyage aux tréfonds de l’âme.
« Goliathan » de Weedeater (2015). Si E.T. chantait (ou Jeanne Moreau), ça donnerait à peu près ça. Ca sent le crocodile, voire le cancer de la gorge à ce niveau ! Musicalement, on a droit à un sludge gras à souhait, avec une gratte et une basse engluées dans une rythmique poisseuse. Du lourd. Du très lourd.