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Fonds de Tiroir (3)

Par Darkstein

Fonds de Tiroir (3)« Crystalline » de Hark (2014)

Un bon gros stoner des familles, entre Red Fang et Baroness, ça jamme, ça se permet quelques soli. Bon, les vocaux sont pas géniaux, on aurait préféré un peu plus chanté et un peu moins hurlé. Quelques moments de bravoure comme ce Black Hole South West qui allie puissance, riffs qui écrasent, tempos lourds qui penchent vers le sludge et malgré tout une certaine hypnose qui s’installe.

Fonds de Tiroir (3)
« Oblation » de Floor (2014). Alors si j’ai bien compris : rythmes et riffs roboratifs, c’est du doom, mais moins de 4 minutes c’est du sludge ; remplacez le gueulard de service par un chanteur nasillard noyé dans de la réverb et ça fait du stoner. Ou non, du sloner doom ? Oh, j’y comprends plus rien. Bref, malgré la pochette qui laisse croire à un album techno, on est dans du gros son planant avec des morceaux qui auraient gagné sur la longueur ce qu’ils perdent dans la concision. A noter que le groupe a pu sortir cet album après le succès rencontré par leur second groupe, Torche.

Fonds de Tiroir (3)
« Impact Velocity » de Menace (2014), qui sous ses dehors très esthétiques, regroupe quand même Mitch Harris et Shane Embury (Napalm Death), Fred Leclerq (Dragonforce, Carnival in Coal, Sinsaenum), et Derek Roddy à la grosse caisse (qu’on retrouve par-ci par-là : Nile, Malevolent Creation, Today is the Day pour n’en citer que quelques-uns). Un programme très alléchant, on attend du gros son ! Et bien, que nenni mon ami ! L’étiquette qu’on pourrait lui coller serait « Alternative Metal » (fourre-tout) ou « Progressive Metal » (m’as-tu vu). Même si la plupart des titres restent sous tension (on sent la papatte Napalm derrière hein !), foin de hurlements ou de textes virulents ; à commencer par le titre I live with your Ghost (je vous invite à aller voir le clip très poétique, on est loin des images des groupes suscités !)

Fonds de Tiroir (3)
« Dragging Down the Enforcer » de Outlaw Order, qui sont les membres de EyeHateGod, mais en période de probation (en français on dit : en liberté surveillé) ; malgré la pochette très punk, on reste dans la veine d’un sludge bien énervé, genre « on est des méchants, on a fait de la prison, you talking to me ? » Bref, c’était bien la peine de sortir le truc sous un autre nom. Un gros poing dans la g’, à écouter quand soi-même on est bien énervé.



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