Ils sont trois. Ils sont œnologues, chacun dans un style différent et chacun avec des spécialités particulières. Ils sont installés à Libourne, position stratégique pour des gens qui souhaitent accompagner les propriétaires de vignobles pour les aider à produire le meilleur vin possible et les conseiller au mieux pour installer la pérennité de l’entreprise. Ils gèrent, ou plutôt, conseillent quelques 180 propriétés dans le bordelais dans le Sud-Ouest, et en Chine.
Leur bût est, in fine, de mettre en phase les demandes du marché avec les spécificités de chacun de leurs clients et donc de leurs vins. Ils sont 350 à bénéficier des analyses de leur laboratoire grâce à un matériel hautement technologique. Ils parlent comme on parle aujourd’hui « Proximité et échanges sont pour nous deux maîtres mots ». Lorsqu’on leur demande si il n’y a pas un risque d’uniformiser sinon de banaliser les vins dont ils s’occupent, ils sourient, détendus, et jure leurs grands dieux que non. Nous voila rassurer.
Ils sont venus à Paris pour présenter le millésime 2016 de quelques vins dont ils s’occupent. Ils disent ce que dit un peu tout le monde, sommeliers, journalistes, spécialiste ou pas. « Un millésime improbable, un peu inespéré et qui se révèle au final exceptionnel. » ou « De la mesure dans l’excès ». C’est dit.
De la dégustation de leurs clients, en millésimes antérieurs, on retiendra un agréable Château Soutard, Saint-Emilion Grand Cru, rouge 2014, un joli vin facile à déguster, bien sur les fruits noirs, un peu animal et aux tanins encore un peu rudes.
En Margaux, le Or Norme (si les bordelais se mettent aussi aux jeux de mots vaseux… ) du Château Tayac, rouge 2015, un vin concentré, au nez bien fermé et à la bouche dense avec une légère fraîcheur. (33 €)
Le Domaine du Moulin de Montlauzin, dans la petite appellation IGP Comte Tolosan, cuvée Petits Grains, blanc 2015 du cépage cabernet franc, est intéressante comme découverte d’un vin simple, fruité, et friand, idéal pour l’apéritif. (14 €)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble