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Passengers (Ciné)

Publié le 26 mars 2017 par Bigreblog

Hello mes chéris!

En attendant des jours plus beaux (je parle de météo pour une fois) et surtout de mettre mes yeux sur la VO de Beauty and the Beast (à défaut de pouvoir mettre mes mains sur Luke Evans), voici une review d’un film qui me faisait envie, et sans doute pour les mauvaises raisons…

😄

Il faut dire que je suis une grande fan de science-fiction, et que même quand ça sent pas bon, faut que je le voie.

😉

Je ne spoile rien!

😀

Sur le vaisseau interstellaire Avalon, rien ne bouge. Ses occupants sont tous en hibernation, attendant patiemment d’être réveillés près de leur destination finale, la colonie terrestre Homestead II. Mais une rencontre malheureusement avec une météorite va tout changer, et soudainement, un passager se réveille, 90 ans trop tôt…

Passengers (Ciné)

Lorsque j’ai vu la bande-annonce de Passengers la première fois, j’ai été assez divisée. Divisée parce que l’idée était bonne, très bonne, et que j’aime beaucoup les huis-clos dans l’espace depuis le merveilleux Sunshine, jusqu’ici inégalé.

J’ai néanmoins vite remarqué que les studios actuels tentent tous de surfer sur la vague de Gravity en proposant des pseudos-thriller spatiaux qui sont loin de suivre leur postulat de base dès qu’on doit produire deux heures de film. J’en ai eu la preuve ici.

Visuellement, je n’ai rien à redire, ou presque. Avalon est très bien pensé, dans ses moindres détails, la forme du vaisseau me faisant même un peu penser au Papillon des Etoiles de mon cher Bernard Werber. Le seule truc qui me chiffonne, c’est que j’aurais aimé en voir plus.

Problème du huis-clos, donc.

Le scénario, par contre, est là où le bâts blesse le plus. Certes cette idée de passagers se réveillant trop tôt, condamnés à vivre toute leur vie sur un vaisseau, seuls, était de la balle. Sauf que. Sauf que leurs interaction semblent forcées; que le vrai problème n’a pas vraiment l’air d’en être un; et que les problèmes d’éthique qui surviennent parfois sont repoussées d’un coup de balayette parce que.

Malgré tout, je soulignerai le travail du casting, qui a fait un boulot admirable, qui ne remontera pas le niveau, malheureusement.

Chris Pratt est devenu bankable et c’est tant mieux. Jim Preston est ici bien loin de son Star Lord ou de son dresseur de raptors d’Owen, mais on peut deviner çà et là quelques moments de vulnérabilité et de totale désinvolture qui seyaient bien à ces deux personnages.

All in all, c’est un mec que j’aime beaucoup et le scénario aurait mieux fait de faire en sorte qu’il soit tout seul sur ce putain de vaisseau.

Parce que je n’ai rien contre Jennifer Lawrence, qu’elle aussi j’aime beaucoup, mais j’ai senti que son personnage, Aurora, avait été écrit à la va-vite, comme si finalement elle n’avait rien à faire là mais que l’avoir dans le film ça allait vendre plus.

C’est quelque chose qui m’énerve au plus haut point que de s’acheter des acteurs juste parce qu’ils sont célèbres, et on a vu ce que ça a donné auparavant avec Christoph Waltz et Mads Mikkelsen. Tous les deux des rôles pourris, tous les deux dans Three Musketeers; l’un dans Spectre, l’autre dans Dr Strange et Rogue One.

Non. Cessez!

A part eux, on retrouve donc Laurence Fishburne pour un court mais agréable instant, et surtout, mon Michael Sheen adoré, que je n’avais plus revu depuis un certain temps et donc l’androïde barman nommé Arthur m’a énormément plu.

Peut-être l’accent. Peut-être le comportement robotique mais empathique malgré lui.

Une présence non-humaine mais extrêmement salvatrice à bien des égards.

Bref, Passengers souffre du syndrome que semblent avoir pas mal de films de SF de ces dernières années: une bonne idée de départ, mais concrétisée comme des quiches et à peine sauvée par son casting.

Note: 6,25/10 (scénario: 4/10 (écrit avec les pieds je dis!) jeu: 8/10BO: 7/10science-fiction: 6/10 (peut mieux faire mais y a eu pire))

a2



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