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Critiques Séries : Imaginary Mary. Saison 1. Pilot.

Publié le 30 mars 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Imaginary Mary // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Créée par David Guarascio et Adam F. Goldberg, la nouvelle création des créateurs de The Goldbergs débarque sur ABC. ABC n’y croit probablement pas trop pour lancer cette série fin mars et pour n’en commande que 9 épisodes mais Imaginary Mary n’était pas une si bête idée que ça. En enlevant 4 épisodes à la commander initiale, ABC a démontré qu’elle avait peut-être fait une erreur en donnant sa place à cette comédie. Et quand on voit ce premier épisode, on comprend l’erreur. Je pense qu’il y avait largement de quoi faire une meilleure série avec le point de départ. Peut-être que la série aurait dû rester théorique plus que de jouer la carte de l’animation. Car cela ne fonctionne pas aussi bien que cela ne devrait. Ce qui est d’autant plus étonnant dans le raté qu’est Imaginary Mary c’est Jenna Elfman (Les Looney Tunes passent à l’action). Cette dernière aurait dû être bonne dedans, mais elle est ridicule. Elle m’a énervé du début à la fin de ce premier épisode. En en fait des caisses, pas toujours dans le bon sens du terme. Et pourtant, le point de départ était bon. La scène d’ouverture du pilote ressemble à celle d’une comédie de ABC. Sans compter que la voix de Rachel Dratch apporte un petit truc en plus. Mais rapidement, Imaginary Mary devient limitée et son idée de départ part alors en cacahuète.

Carriériste et très indépendante, Mary voit sa vie basculer quand elle rencontre l'amour de sa vie : un homme divorcé père de trois enfants. Tout devient encore plus difficile, quand l'ami imaginaire de son enfance refait surface pour l'aider à faire la transition, de femme célibataire à femme prête à se marier.

Mary, l’amie imaginaire d’Alice n’a pas de grand intérêt. Ses rares interventions dans le monde adulte du personnage n’aident pas vraiment l’épisode à sortir du lot. Bien au contraire, Imaginary Mary donne l’impression d’être construite comme un mélange de tout et de rien, pas vraiment dans le bon sens du terme. Le résultat de cet épisode est alors un micmac de tons, de styles, de thématiques différentes qui les unes avec les autres ne collent pas spécialement. C’est sans compter que tout ça  est aussi attirant que Mary. Mary est assez laid comme personnage imaginaire. C’est pas touchant pour un sous et c’est surtout une faute de goût monstrueuse. L’équipe derrière l’animation menée par Patrick Osborne (Feast) n’a pas compris comment cela devait fonctionner pour être attachant. En tout cas, de mon point de vue et c’est très peu rassurant. La série a du mal à utiliser tout ce qu’elle peut intelligemment et c’est bien là le problème. Je pense que Imaginary Mary fonctionne mieux avec ses histoires familiales, car l’on sait que c’est aussi le sel de ABC et ce que cette dernière sait produire. Il aurait peut-être alors fallu quelqu’un d’autre que Jenna Elfman qui est loin d’être le choix le plus raisonnable ici. Une Malin Alerman aurait probablement plus été dans ses chaussons ici. L’échec de Imaginary Mary ne m’a pas convaincu d’aller plus loin que ce premier épisode surtout pour éviter de faire des cauchemars que m’inspire Mary.

Note : 2/10. En bref, un raté total.


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