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comment faire quand on est un routard ou un étudiant fauché à new york ?

Publié le 31 mars 2017 par Mynewyork @mynewyork_fr

New York devient chaque année un peu moins abordable. Les prix sont tels (et le taux de change n’aide pas) qu’elle ferait passer Paris pour une ville bon marché !

Les routards et les étudiants fauchés doivent-ils renoncer à New York pour autant ? Pas si sûr… Des solutions existent.

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Comment survivre à New York sans argent ?

Le routard en danger ?

Le routard avait, dès les années 70, un meilleur ami pour l’accompagner dans ses périples : le Guide du Routard. Grâce à ses tuyaux, les voyageurs à budget serré et qui n’emportait que le nécessaire dans leur sac à dos se débrouillait merveilleusement. Sauf que pour une ville comme New York, la ligne éditoriale du guide actuel fait plus penser au tourisme de masse qu’au voyage de type backpacking. Et que dire du fait que le guide hier alternatif et soixante-huitard vient de sortir en janvier dernier un Guide du Routard de l’investissement en Bourse ? Où est passé cet « esprit sac à dos » qui va de pair avec la recherche d’un sentiment de liberté, d’une authenticité et d’une mise à l’épreuve de soi ?

L’étudiant fauché peut-il se permettre New York ?

Etudier à New York a un coût exorbitant : frais de scolarité, logement, transport, nourriture. Commençons par les frais de scolarité. L’université la moins chère, CUNY (City University de New York), est publique. Une année de licence coûtera près de 15 000 € par an. Quand à Columbia qui fait partie des plus grandes universités du pays, un master peut atteindre 43 000 € l’année, voire plus selon les spécialités. Dans ces conditions, avoir un prêt et cumuler un ou deux jobs à côté est monnaie courte. Même ainsi, joindre les deux bouts est un combat de tous les jours.

Les bourses existent-elles ? Oui. Par contre, une grande partie des bourses américaines sont réservés aux Américains donc il ne faut pas hésiter à chercher du côté des aides à la mobilité étudiante en France, que ce soit auprès des villes, des CROUS, des conseils régionaux ou même de la Commission Franco-Américaine Fulbright.

LES SOLUTIONS EXISTENT

Comment procéder à New York sans argent pour le logement ?

Les hôtels sont chers : plus de 200 euros la nuit en moyenne. Les auberges de jeunesse sont chères. Les locations par Airbnb sont loin d’être donnés non plus et ont contribué à faire flamber les prix de l’immobilier.

Outre le couchsurfing, le mieux reste de passer par des connaissances ou des groupes de bons plans francophones au sens large (logement, soirée…). Il faut trouver des locataires ou propriétaires qui proposent un hébergement au mieux à un prix très acceptable, au pire à son prix coûtant mais en tout cas sans marges indécentes. C’est souvent le cas de ceux qui partent en vacances ou dans leur famille et sous-louent juste pour rentrer dans leur frais.

Etudiants à New York > https://www.facebook.com/groups/216360408542597

Les Frenchy à NYC > https://www.facebook.com/groups/frenchyany

French touch – les français et les autres à New York > https://www.facebook.com/groups/6104829597

Comment procéder à New York sans argent pour la nourriture ?

Il y a deux types de cas. Ceux qui ont accès à une cuisine là où ils logent et ceux qui n’ont pas accès à une cuisine. Autant dire tout de suite que les deuxièmes auront le choix entre s’affamer ou n’acheter que de la malbouffe si leur budget est limité.

Ceux qui ont accès à une cuisine auront intérêt à limiter la nourriture à l’extérieur. D’autant plus que la tentation est permanente dans les rues de New York. Il faut acheter des produits simples et cuisiner efficacement : des pâtes au broccoli avec un peu de fromage. Du riz avec du thon et une banane en dessert. Des pommes de terre au four avec une escalope de poulet. Si les New Yorkais cuisinent rarement, les imiter ne saurait pas aider votre porte monnaie et votre santé.

Où faire ses courses ? Certains magasins comme Whole Foods ou Fairway coûtent très chers. Trader Joe’s est moins haut de gamme mais c’est Key Foods la chaîne de supermarchés aux prix les plus acceptables. Les farmers’ market permettent également d’acheter de bons fruits et légumes.

Conseil ultime : faire partie d’une coopérative alimentaire où le rapport qualité / prix sera imbattable, comme la Food Coop de Park Slope. Il en existe d’autres dans la ville, renseignez-vous dans votre quartier…

Comment procéder à New York sans argent pour le transport ?

New York ne manque pas de moyens de transport : vélos, bus, métros, trains, taxis, hélicoptères, bateaux…

Il faut savoir que les transports en commun ne sont plus abordables depuis longtemps. Les prix augmentent d’ailleurs régulièrement. Oublions le prix d’un ticket à l’unité, indécent. Le pass à la semaine ou au mois, Unlimited Ride MetroCard, n’est pas non plus donné : 32 dollars la semaine, 121 le mois

Pour ceux qui ne restent pas longtemps, viennent quand les températures sont acceptables et habitent au centre de la métropole, il reste une option peu coûteuse qui demande une organisation rigoureuse : la marche à pied. Les distances ne sont pas à sous-estimer mais marcher reste la meilleure manière de découvrir la ville et de ne pas dépenser un centime…

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Teenage girl crossing intersection in New York

Comment procéder à New York sans argent pour la vie quotidienne ?

Ne « rien » dépenser est tout à fait possible. A part le logement, la nourriture et le transport, rien d’autre n’est nécessaire à vitre survie. Bien évidemment, on peut oublier le shopping, cela coule de source. Mais même une découverte culturelle de New York n’est pas forcément ruineuse. Les musées et évènements culturels ou sportifs gratuits existent. Et on n’oubliait presque la meilleure activité gratuite de New York : la ville elle-même, son architecture, son énergie, les différents quartiers et ses habitants.

Sans argent dans un capitale du capitalisme sauvage, vous aurez finalement fait une belle expérience. Celle que la vie et la ville ont tant à offrir et que le confort et le matérialisme ne sont pas forcément synonyme de liberté et d’épanouissement. Les rencontres resteront.


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