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Critique Ciné : Fast & Furious 8 (2017)

Publié le 14 avril 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Fast & Furious 8 // De F. Gary Gray. Avec Vin Diesel, Michelle Rodriguez et Dwayne Johnson.


L’une des franchises les plus lucratives de ces dernières années revient de loin. Qui aurait pu croire que Fast & Furious serait cette franchise monstrueuse au box-office alors qu’elle n’avait jamais été un immense succès lors de ses trois premiers volets. Mais Fast & Furious 8 comme les précédents ont très bien compris comment il fallait aborder l’histoire afin de donner aux spectateurs l’envie de voir des histoires de voitures. Cette fois-ci, c’est Chris Morgan qui se colle à nouveau derrière le scénario (on lui doit les scénaristes de la franchise depuis le 3ème volet !) et c’est F. Gary Gray (Braquage à l’italienne) à qui le flambeau de la mise en scène est donné. La franchise se transforme cette fois ci encore afin de nous délivrer un dyptique (la première partie étant ce volet ci et la seconde le prochain) centré sur un nouveau vilain. Ce serait Cipher, incarnée par Charlize Theron, parfaite dans ce rôle de vilaine. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’avais un peu peur qu’elle ne soit pas à la hauteur. Elle m’a rapidement rassurée, surtout que le film enchaîne les scènes d’action à tire larigot sans jamais s’arrêter. L’une des scènes les plus impressionnantes reste celle du contrôle des voitures dans un New York en plein jour. C’est à ce moment là que le film est à son paroxysme.

Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors

Fast & Furious 8 n’oublie pas non plus une certaine forme de nostalgie, notamment avec le retour d’anciens personnages (le retour de celui de Jason Statham est un petit plaisir coupable dont Fast & Furious 8 ne pouvait clairement pas se passer). L’histoire en elle-même permet de faire des liens entre les différents volets de la franchise et là aussi c’est réussi. Alors que le précédent volet était complètement dédié à Brian, celui-ci est dédié à Dom incarné par un Vin Diesel qui ne se laisse jamais de répit tout au long du film. Si l’on aurait pu signer la mort de la franchise avec la mort de Paul Walker, finalement c’est tout l’inverse qui se passe. Ce nouveau volet de la saga brille par sa volonté de donner un coup de fouet à l’histoire et proposer de nouvelles idées qui pourraient faire durer l’ensemble encore des années. Le film mélange toujours autant d’ingrédients qui lui sied bien. Fast & Furious 8 c’est un peu le James Bond des gros bras et des grosses voitures. Le film n’oublie pas la bonne dose d’humour qui a là aussi fait le succès de la franchise et un bon brin de testostérone délivré par un Dwayne Johnson au top de sa forme (mention spéciale au match de foot avec sa fille, un moment décalé qui sert le film). Rien à redire sur Fast & Furious 8, il s’inscrit parfaitement dans la lignée des précédents films.

Note : 9/10. En bref, un gros film qui embrasse tous les genres qui ont fait son succès à bras ouverts.


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