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The Monotrol Kid - Lara Leliane - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 22 avril 2017

Publié le 22 avril 2017 par Concerts-Review

The Monotrol Kid - Lara Leliane - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 22 avril 2017

19:15', vise un peu ula file interminable, partant du 110 Boulevard Anspach, tournant dans la rue des Pierres pour s'arrêter à la Grand Place.

T'avais oublié que Loïc Nottet allait présenter un premier show, sold-out en douze minutes, dans la grande salle du temple bruxellois.

Heureusement, un membre du service d'ordre, bienveillant, t'ouvre la porte de service pour gagner le Club où The Monotrol Kid vient fêter la sortie vinyle de son dernier délit: Rain In The Face!

Comme il y a cinq ans à Toogenblik, Erik Van den Broeck a invité Lara Leliane pour assurer son avant-programme.

Lara Driessens, is het nu Lara Leliane of Lara tout court, comme semble l'indiquer une nouvelle page facebook, a, elle aussi, sérieusement bossé cet hiver, un nouvel album est prévu pour le mois de mai, il doit succéder à ' Free' datant de 2015.

A l'époque, tu avais assisté au lancement du projet à l'Art Base, Lara était entourée de Boris Schmidt, Nicolas Dechêne et Sep François.

Ce soir, seul l'excellent guitariste Nicolas Dechêne lui prêtera main forte!

Vêtue d'un élégant ensemble pantalon, d'un blanc virginal, d'un chemisier et de baskets tout aussi chastes, Lara entame 'The call' , un extrait du futur disque .

En mode indie folk introspectif, elle se pose quelques questions existentielles, une vie peut-elle se résumer en une lettre de huit pages?

Quelques bribes de Suzanne Vega, de Feist ou d'Aimée Mann viennent effleurer ton cerveau tandis que la jeune dame du Condroz attaque 'Prayer for land', basé sur un poème de Thich Nhat Hanh, un aète vietnamien, en fermant les yeux tu l'entends ce howling wind, mais, tu n'as pas rêvé, le doux sifflement de Nicolas t'a bien transporté vers des terres inconnues.

' I'm your child' au ton grave et poignant te frappe en plein coeur et lorsqu'elle profère d'une voix dramatique ... I surrender to you ... tu as l'impression d'assister à une scène déchirante d'une tragédie de Racine.

Place au solennel ' We are creators', au phrasé proche de Kate Bush ou de Regina Spektor et dont tu as retenu la formule qui ne plaira pas à tous les patrons ...I declare you more free than the birds in the sky... et enfin, en solitaire, en s'accompagnant à l'acoustique, un dernier texte explicite, ' Aleppo'!

Pas de mélodies naïves au programme ce soir, les chansons de Lara baignaient dans une sphère dramatique.

Allez l'écouter le 28 avril à Oupeye!

The Monotrol Kid

Rain in the Face war ein berühmter amerikanischer Indianerhäuptling, on te l'annonce dans l'idiome cher à Friedrich von Schiller, car Erik Van den Broeck est un habitué des scènes allemandes.

Après l'EP 'Today was a good day', l'album 'What About The Finches', l' EP 'The Merchant', l'album ' My talk, my song', The Monotrol Kid vient présenter 'Rain in the face' à la pochette rehaussée par un portrait du warchief de la tribu Lakota.

A 21:00 pile, Erik van den Broeck und seine Band, Dries Vanhove , un formidable guitariste/ Bart Strubbe à la basse et Philip Mathuis aux drums se pointent et, après avoir salué un public relativement conséquent, entament ' Mountain me' un roots track proche de ce que faisait Lee Clayton.

Tu dis JP?

Si je suis certain que ce Kid amoureux des monotrol pedals vient bien de Kapelle-op-den-Bos, d'après toi, il nous vient d'un bled perdu du côté des Wichita Mountains, écoute, on ira lui poser la question après le gig car ils viennent d'amorcer 'Call my name', décoré d'effets ebow par le playboy de Napoli.

Les petits soli de Meneer Vanhove, la rythmique solide et le chant aux accents yankee du gars qui ne deviendra jamais adulte, ont le don de te transporter dans un coin poussiéreux où ne poussent ni tulipes, ni muguets. En t'approchant de l'immense organ pipe cactus, fais gaffe de ne pas éveiller un rattlesnake sournois.

Comme il vient de sortir un harmonica de sa poche, tu sens que 'The Rain' va te rappeler Bob Dylan.

' Fine looking lady' est dédié à toutes les madames présentes dans la salle, ce titre mélodieux, orné d'un petit solo lumineux de Dries, évoque les Jayhawks ou les Byrds de Roger McGuinn.

Après quatre extraits du dernier né, Erik revient au CD précédent en envoyant la plage qui ouvre cet effort discographique, 'Misty Morning Song' .

Un soleil blême filtre au travers d'un ciel embruiné, tu retournes dans la cuisine te servir un café brûlant, tu la liras plus tard, la lettre beside the bed.

Bruxelles, we have a guest, et pas n'importe qui, Neeka apparaît et prend place aux côtés du troubadour à la chevelure indomptable.

C'est la première fois que j'ai à mes côtés une dame sans robe.

D'accord, mais elle porte un jeans!

Dries à la lapsteel, c'est parti pour une ballade country, ' The coming down', suivie par ' Clouds' , un titre cotonneux.

' Greenville' date du premier Cd, comme j'ai reconnu pas mal de têtes dans l'assistance, je ne vous raconterai pas l'histoire qui accompagne ce morceau, je ne tiens pas à leur casser les burnes une nouvelle fois.

Beau comme les meilleurs morceaux d'America, ceux qui n'ont pas baptisé leur canasson.

Ready to dance, people?

Un twist, un rock.. désolé, j'ai oublié mes red shoes!

Si ' Tuscan moon' invite à la danse, ne crois pas que tu pourras inviter madame à tournoyer sur une tarentelle, ce country rock nous rappelle Douglas Firs.

Exit Neeka!

Vous avez vu ce porte-harmonicas, il me me permet de souffler dans deux mouth harps simultanément, Dries, tu brodes, pendant que je règle ce truc.

O K, 't is in orde, voici 'From the start' , a slow one que Willie Nelson aurait pu chanter.

Be ready for some drum'n' bass, folks, 'Overnight' et ses effets de guitares postpunk secoue sérieusement.

Là en bas, Loïc Nottet a estimé que ce titre était trop bruyant!

' Stone Skyway' est suivi par 'The writing' pour lequel j'utilise ma quatrième guitare, il faut bien que j'explique à ma femme que j'ai vraiment besoin de tous ces instruments.

Oui, ça prend de la place dans le flat, mais une guitare ne pisse pas sur le sofa!

Après une escale à Broebelgem, l'émotion sans doute, Bruxelles a droit aux deux dernières salves du set 'normal':' Hands touching sound' et pour finir en douceur, le mélodieux ' Your voice'.

Bis

'Tous en selle pour ' The horse ride' , suivi par le tout premier morceau composé par le outlaw flamand, 'Almost', basé sur une lettre reçue il y a 25 ans.

Un concert ayant enchanté tous les amateurs d'Americana.

Il est grand temps que dans ce petit pays, les promoteurs importants prennent conscience de la valeur du Monotrol Kid et le fassent jouer lors de nos grands festivals!

Sitting Bull, Crowfoot, Black Kettle et Little Hiawatha, eux, sont fans!

photos- jp daniels/concert monkey

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