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Coffee Talks : Dina

Publié le 30 mai 2017 par Paulo Lobo
Coffee Talks : Dina
Quel est son nom? Dina. Où avons-nous bu un café ? Dans la buvette des Rotondes. C'était l'hiver, il faisait gris, les nuages étaient de mise, c'était un mois tremblotant. Mais pas trop. Les hivers ne sont plus ce qu'ils étaient.Dina a participé, un jour dans sa prime jeunesse, à un concours de beauté et d'élégance. C'est là que je l'ai connue. Dans le cadre de ce concours pittoresque. Je me rappelle : il y eut une séance de prises de vues avec des motos Harley. Des clichés. Des clichés. Tout le monde jouait le jeu, et on ne se posait pas de questions. C'était l'âge de l'innocence. Il y eut encore des photos, et il y eut aussi une finale.Après le secondaire, Dina a suivi des études de psychologie. À Bruxelles. Au cours des ans filants, on s'est rencontrés à quelques reprises. Pour une couverture de magazine, par exemple. Et pour d'autres cafés, au détour d'une saison.Et de nouveau, il y a quelques mois,  dans ce bistrot empreint de coolitude à Bonnevoie, il y a quelques mois. J'avais dit à Dina : c'est pour un coffee talk. Causeries vagabondes fer deux ou trois clics. D'accord !De quoi avons-nous parlé... Du temps qui passe, de ce concours qui n'est plus, des photos que nous avons faites et de celles que nous ferons. De la vanité des apparences mais aussi du plaisir des masques. (Tout est relatif). Du Portugal et du Luxembourg. Je pense. Je n'ai pas pensé à enregistrer la conversation. Ni à prendre des notes. Je me suis contenté de parler et d'écouter. C'est mieux ainsi, l'imaginaire et la mémoire sont mes deux meilleurs calepins.Dina est la douceur incarnée, et en même temps elle a un regard perçant. Est-ce le fait de savoir qu'elle a un diplôme en psychologie : je me suis senti Woody Allen face à Diane Keaton. Ok, je suis nettement moins drôle que Woody, mais Dina et Diane se ressemblent, don't you think ?On devrait faire un film. Même s'il ne se fait pas, on devrait le faire. Dina est extraite d'un film d'Ingmar Bergman, vous comprenez. D'un beau film de Bergman, en noir et blanc. Introspectif et vibrant.Il y a des notes de piano dans l'air. Une nuit qui tombe dans l'abîme, calmement. Un temps qui n'est pas pressé. Les phrases aussi s'en vont nonchalamment sur le chemin. Elles sont en paix avec le monde. Elles sont en paix avec elles-mêmes. Elles sont en paix avec l'écran diffuseur.Chaque être sur cette terre est un univers en expansion. Chaque être porte en lui la semence de l'éternité. Chaque être vivant donne et reçoit des idées, des sentiments, des énergies.Dina est la douceur incarnée mais je l'imagine aussi rebelle et furieuse.Idéaliste.Un monde meilleur est possible. Je pense que Dina est une rêveuse qui a les pieds sur terre. Nous ferons de nouvelles photos, et explorerons l'insondable mystère de la vie et de la beauté. 
En attendant.

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