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Assurance décès et Assurance vie : Les faux jumeaux

Publié le 30 mai 2017 par Daniel Leprecheur

L’assurance décès relève de la prévoyance « pure » : en contrepartie des primes perçues, l’assureur ne verse un capital que si l’assuré décède pendant la période de couverture prévue par le contrat.

Si l’assuré reste en vie, les fonds versés sont perdus, ce qui est le contraire même du principe de l’assurance vie. La confusion entre les deux formes d’assurances a longtemps été entretenue par les assureurs qui ont mélangé les deux concepts à travers des formules mixtes, opaques pour l’assuré, qui ne pouvait distinguer la partie épargne de la partie prévoyance de son contrat. Ces produits sont aujourd’hui en voie de disparition.

Seule demeure la possibilité de souscrire, en option, dans le cadre d’un contrat multisupport (plus ou moins risqué), une garantie décès dont l’objectif est de protéger le capital investi. Quelle que soit la configuration du marché au moment de la disparition de l’assuré, cette couverture permet alors au bénéficiaire du contrat de récupérer au minimum les primes placées par l’assuré.

Par ailleurs, certaines compagnies proposent ce que l’on appelle des contrats « vie entière », un mixte entre l’assurance vie classique et l’assurance temporaire décès, où l’assureur s’engage à verser le capital en cas de décès de l’assuré, quelle que soit la date de survenance de l’aléa.

Si vous souhaitez à la fois prémunir vos proches par une assurance décès et profiter des avantages patrimoniaux et de la fiscalité attractive de l’assurance vie, il est cependant préférable de ne pas mélanger les genres et de souscrire deux contrats distincts.

À noter : L’assurance décès ne doit pas être confondue avec une assurance obsèques !


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