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Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar

Par Mrvladdy @mrvladdycrane
Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de SalazarPirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar (Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales). 2 heures 09. États-Unis. Aventures - Fantastique - Comédie. Sortie en France le 24 mai 2017 (le 26 mai 2017 aux États-Unis). Réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg avec Johnny Deep, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Geoffrey Rush, Kevin McNally, Golshifteh Farahani, David Wenham, Stephen Graham, Orlando Bloom, Keira Knightley, Martin Klebba, Angus Barnett, Giles New, Adam Brown, Paul McCartney... Avis écrit le 4 juin 2017.

Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s'acharner lorsqu'un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s'échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots... Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu'il ait jamais eu à affronter...

C'est dans l'optique de vouloir découvrir le dernier opus que je me suis refait il y a peu la saga des " Pirates des Caraïbes ". Dans l'ensemble, cette saga m'amuse même si elle dispose d'épisodes plus ou moins bien réussis. C'est dans l'espoir d'en voir un bon en tout cas que je me suis dirigé vers ma salle de cinéma pour " Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar ".

A la sortie de ma projection, je suis plutôt content de ce scénario écrit par Jeff Nathanson. On retrouve ici les éléments phares de la franchise, le même humour, la même dose d'action et la même dose de piraterie dans ce divertissement familial. Possédant juste ce qu'il faut de noirceur dans son ambiance, j'ai retrouvé l'esprit du premier volet ce qui est assez plaisant.

Maintenant, tout n'est pas parfait. Fidèle aux modes du moment, le film est bavard. Un poil trop pour ce genre de production. Il se prend un peu la tête avec des choses dont on se moque, sous exploite par moment le personnage de Salazar, s'attarde un peu trop au début sur le côté Gaston Lagaffe ivre de Jack Sparrow mais à au moins l'intelligence de ne pas proposer une romance trop lourde entre nos deux nouveaux protagonistes.

Le résultat final est donc que si l'on s'amuse, cette intrigue traine néanmoins plusieurs longueurs un poil préjudiciable pour ce long métrage. Je ne me suis pas totalement ennuyé mais il est vrai que je n'aurais pas été contre vingt minutes de moins. Par exemple, on aurait aisément pu se passer des britanniques assez ennuyeux dans ce récit pour se concentrer davantage sur un face à face Sparrow - Salazar plus judicieux à mon sens.

Johnny Deep (Le Capitaine Jack Sparrow) continue en tout cas d'être en roue libre avec ce rôle. Il cabotine à fond, il en fait des tonnes, ne surprends plus vraiment mais cette excentricité colle avec son personnage donc ça fonctionne. Par moment, je l'ai quand même trouvé un peu essoufflé et fatigué dans son jeu mais il reste un pionnier de cette franchise en portant une nouvelle fois cet épisode sur ses épaules.

Face à lui, j'ai vraiment bien aimé Javier Bardem (Le Capitaine Armando Salazar). On retrouve un méchant plus charismatique que le précédent volet et l'acteur semble prendre du plaisir à jouer ce pirate fantôme. Son rôle apporte un bon dosage dans la noirceur et je le trouve très intéressant. C'est peut-être pour cela d'ailleurs que je suis un peu frustré de ne pas le voir plus en avant. Je trouve qu'il y a également des trous dans le récit qui aurait mérité un développement comme l'explication de la fureur qui le fait renaître ou le lien avec la boussole de Sparrow pour ne citer que ses exemples.

Devant ce face à face qui aurait pu étouffer le reste du casting, il reste quelques acteurs qui parviennent à tirer leurs épingles du jeu. Brenton Thwaites (Henry Turner) attire par exemple davantage ma sympathie que le prêcheur du précédent volet. Son jeu est pourtant léger également mais il reste efficace tout en étant moins détestable que le traitement de ses parents Orlando Bloom (Will Turner) et Keira Knightley (Elizabeth Swann) qui même lors d'une courte apparition font vraiment trop niais dans l'écriture.

J'ai bien aimé aussi Kaya Scodelario (Carina Smyth). Il y a une certaine fraicheur qui se dégage de son interprétation qui me plait beaucoup. J'aime également le caractère fort qu'on lui donne ainsi que son sens de la repartie. En sous texte, j'aime aussi la critique sur la place de la femme que l'on pouvait faire dans la société de l'époque et qui malheureusement, sonne encore un peu dans notre société actuelle à travers différents stéréotypes.

Pour le reste, même si son personnage m'apparait différent à chaque opus où je le vois, j'ai aimé revoir Geoffrey Rush (Le Capitaine Hector Barbossa) qui tient bien son rôle. Kevin McNally (Joshamee Gibbs) est bon lui aussi en revanche, j'ai moins accroché à David Wenham (John Scarfield) dont le personnage m'ennuie et encore moins accroché à Golshifteh Farahani (Shansa) que je trouve plus risible qu'autre chose.

A la réalisation, il y a un excellent travail de Joachim Rønning et Espen Sandberg qui se rapproche beaucoup de ce qu'avait pu faire Gore Verbinski dans le premier film. C'est d'ailleurs aussi parce que j'y aie retrouvé la même ambiance et le même état d'esprit que j'ai fortement apprécié ce cinquième volet.

Visuellement, tout est cohérent. On retrouve les magnifiques décors qui nous donne envie de prendre la mer, les différents costumes bien usés comme il le faut et correspondant bien aux caractères des différents personnages ainsi que des maquillages hauts en couleurs qui nous plonge encore plus dans ce monde. On retrouve vraiment les éléments les plus importants de la franchise. Le long métrage n'apporte pas forcément quelque chose d'original mais il fait bien le job.

Si par moment on sent quand même bien les incrustations numériques, j'ai beaucoup apprécié les effets spéciaux et notamment ceux autour de l'équipage de Salazar. Tout le jeu fait autour de la transparence, du noir et de la cendre me plait. J'y aie retrouvé le même charme que pouvait avoir l'équipage fantôme de Barbossa dans le premier volet.

La photographie est très belle, elle s'intègre bien à ce projet et exploite bien la lumière. Par moment, il y a quand même quelques scènes que j'ai trouvé trop sombre, à peine lisible comme dans le final ou la scène dans le triangle du Diable. Quant à la bande originale composée par Geoff Zanelli, rien de nouveau à l'horizon mais ça reste plaisant à l'écoute avec toujours le retour du thème phare qui nous donne envie de jouer également aux pirates et retrouver notre âme d'enfant.

Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar

Pour résumer, " Pirates des Caraïbes 5 : La vengeance de Salazar " est un très bon divertissement. Quelques maladresses font qu'il ne réussit pas à arriver à la hauteur du premier film qui reste le must dans cette saga cinématographique mais le divertissement familial reste réussi. Comme l'attraction dont il s'inspire, je continue de prendre ses films pour des grands trains fantômes sur grands écrans et ça m'amuse. Dommage que le film traine quelques longueurs en tout cas mais c'est un opus que je pourrais revoir aisément.


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