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Le Joyau de Amy Ewing (Livre 1)

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Le Joyau  de Amy Ewing (Livre 1)

Je suis hyper en retard pour vous faire le compte-rendu de ma lecture commune avec @cam’slibrary qui a été une partenaire super, et qui a dévoré ce roman à la vitesse grand V.  Vous trouverez son avis en fin de chronique (copier-coller d’instagram car elle n’a pas de blog :))

Ce qui était drôle c’est qu’on ne savait pas trop ce que lisait l’autre, et j’ai dit que j’avais Le Joyau qui me faisait de l’œil dans ma PAL, et c’est là que les grands esprits se rencontrent puisqu’elle aussi attendait de le lire.

Là où je croyais lire une histoire classique de princesse rapport à la couverture, je suis en fait entrée dans un monde complètement fou, ça va dans tous les sens : des situations extrêmes et choquantes parfois, mais qui cadrent totalement avec l’intrigue. Donc un roman fou fou fou, et si les deux suites sont dans la même veine ça promet une trilogie de dingue dont je me souviendrais longtemps.

Autant que faire se peut, ne lisez pas le résumé en quatrième de couverture, il en dit trop. Moi je les lis rarement de toute façon, je préfère une petite phrase accrocheuse sur la première de couv’ ça vaut tous les résumés du monde. Ici, pour le coup, lire la quatrième de couverture c’est comme si vous croquiez dans un citron et qu’il ne vous piquait pas le palais.

L’histoire : Je vais essayer de vous en dire un max pour vous mettre l’eau à la bouche, sans en dire trop non plus, pour que vous puissiez gober des mouches en le lisant ! Et toujours sans spoiler (enfin je vais essayer, parce que mon homme qui est mon lecteur/testeur me dit parfois que j’ai tout raconté : ce qui est bien sûr archi-faux

🙂
).

Violet Lasting a 16 ans , et depuis ses 12 ans, elle a été éloignée de sa famille pour vivre à Southgate dans le Marais.

Alors le Marais c’est une « strate » de la Cité dans laquelle se déroule l’action. Une Cité isolée après que l’océan a recouvert une grosse surface de la terre. Cette cité est entourée de murs sensée la protéger de l’océan.

La Cité se divise en cinq cercles (et je reprends là grosso modo l’explication faite en page 15) : le Marais, la Ferme, la Fumée, le Commerce et au centre le Joyau où vit la Royauté. Le Joyau fait donc référence a un lieu de vie et non à une pierre précieuse comme je le pensais naïvement.

Quant à Southgate, il s’agit d’un lieu ultra protégé, très particulier, un centre d’apprentissage en quelque sorte. Les jeunes filles qui y sont « admises », même si enfermées seraient un terme plus juste, sont destinées à aller vivre dans le Joyau sans espoir de retour, sans espoir de revoir leur famille. Ces jeunes filles ont dans leurs gênes une particularité qui les destine à « sauver » la royauté. Elles ont des dons, appelés Augure, et chaque jeune fille a donc un talent particulier. Southgate les aide donc à développer leurs dons et ce pour une seule et même raison : elles sont toutes nées mères porteuses.

Alors, vous lisez cette information, à la 3ème page de lecture, et là c’est le drame… euh attends quoi ? quoi ? « mère porteuse » ??!!

Le Joyau  de Amy Ewing (Livre 1)

Quand j’ai lu ça, je me suis dit mais quoi ? on va les marier ? les violer ? les ensemencer comme des juments ?? j’étais au bord de la crise de nerfs !!!

Mais ce n’est pas tout ! Reprenons donc : Violet avant de partir pour le Joyau a le droit de voir une dernière fois sa famille : sont sympas les mecs quand même. Tu n’as pas vu ta mère pendant 4 ans, tu as le droit de la voir à peine une journée et après pffffuittt terminé, embarquement pour se faire engrosser ! Sans compter, qu’elles partent de Southgate où elles ont une certaine liberté : s’habiller comme elles veulent (déjà quand tu lis ça, tu te dis que ça sent le sapin pour la suite), manger à profusion, alors que certaines viennent de milieux souvent très pauvres ; pour aller ensuite dans le Joyau où on leur certifie qu’elles auront tout ce qu’elles veulent et seront traitées comme des reines, comme des pierres précieuses en gros.

Autant vous dire que vous allez vous enfoncer le doigt dans l’œil jusqu’au coude !

Je vous avance un peu plus dans l’histoire et le reste vous le découvrirez seul(es)s et vous n’allez pas en croire vos mirettes.

Violet, après avoir vu sa mère, son frère et sa sœur, part donc direction le Joyau, en n’étant plus Violet, mais sous le merveilleux patronyme de Lot 197. Apparemment, c’est positif sur 200 d’être dans les 10 dernières parce que tu es considérée comme la « fine fleur« . Pourquoi une telle appellation? Tout simplement parce qu’arrivée au Joyau, elles sont préparées, coiffées, maquillées, habillées comme des reines, pour être au top en vue de la Vente aux Enchères. Oui oui vous avez bien lu : vente aux enchères comme pour du bétail ou du petit mobilier, elles sont au centre d’une arène, exposées, en attendant qu’une des puissantes familles du Joyau les achète.

Je m’arrête là pour vous laisser découvrir le sort de Violet, notre héroïne.

L’extrait :  » Être mère porteuse a certains avantages. On s’habille comme on veut, on mange ce dont on a envie et on a le droit de faire la grasse matinée le week-end. En outre, on reçoit une éducation. Une bonne éducation. On mange à notre faim, on a l’eau courante et l’électricité, et on ne travaille pas. La misère et la pauvreté ne nous atteignent pas. D’après les gardiennes, une fois que nous vivrons dans le Joyau, nous serons encore plus gâtées. Nous aurons tout. Absolument tout.

Sauf notre liberté. Étrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail.« 

Détails techniques : Éditions Robert Laffont Collection R ; 451 pages (sans compter les remerciements) ; gros caractères donc le volume passe tout seul ; Coût : 17,90€.

Mon avis : 5,85/7

Je ne mets pas plus, je veux voir si les 2 tomes suivants tiennent la route.

Un roman surprenant, ébouriffant, plein de rebondissements. Des situations angoissantes et choquantes se mêlent au luxe et à l’opulence de la vie au sein du Joyau. Violet est certes naïve mais elle sort d’un endroit confiné, coupé du monde extérieur et de ses réalités. La vie de mère porteuse n’a rien d’idyllique. Violet est précieuse parce qu’elle est unique et curieusement elle n’est pas traitée avec égard, elle ne fait que subir et souffrir. Fort heureusement, elle va faire certaines rencontres au sein du Joyau, où tout n’est que paraître, hypocrisie et manigances. Vous sortez de cette histoire complètement sonnée et bouleversée. Vous avez tellement envie de venir secourir Violet que ça en devient frustrant et obsédant. Vous vouez une haine féroce à certains personnages, et vous éprouvez une immense peine pour d’autres.

Lisez-le ; Lisez-le !!!

L’avis de @Cam’slibrary  que vous pouvez retrouver sur son instagram :

« Note

💖
: 20/20
Mon avis
🌸
: on est plongé dans un monde cruel où des humains sont vendus comme de la marchandise pour porter les enfants de la royauté. Si le principe est horrible, la royauté l’est tout autant. C’est un monde où règne la stratégie et la politique.

C’est un livre qui se lit très vite grâce au suspens et à l’écriture simple et fluide de l’auteur. Il n’y a pas tellement « d’action » et pourtant il n’y a pas de longueur et on ne s’ennuie pas du tout.
La romance est présente sans l’être trop et tout est parfaitement dosé par l’auteur.
J’ai adoré suivre Violet, c’est un personnage auquel on peut s’identifier. Elle semble particulièrement humaine et ne se voile pas la face. Elle affronte les évènements comme elle peut, au jour le jour.
Ash m’a paru un peu froid de premier abord, puis il s’est révélé et on comprend que lui aussi n’est finalement qu’un pion pour la population du Joyau.
Enfin, la duchesse est affreuse, c’est une méchante comme on les déteste, mais qui donne malgré tout un vrai plus à l’histoire.
En bref
💯
: un excellent premier tome qui nous immerge, avec des personnages attachants, dans un monde cruel et intriguant avec une fin qui nous donne envie de nous jeter sur la suite !
 »

Bonne lecture

Votre DL

Lucie



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