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Gouvernement Sarkozy : le Benny Hill Show

Publié le 28 juin 2008 par Rebus

 Commençons par cette déclaration fracassante de Ségolène Royal qui voit en Sarkozy un mélange de Berlusconi et du rappeur mollasson, Doc Gynéco. pas faux, l'un est un de ses inspirateurs à tous les niveaux et l'autre un de ses soutiens. Les 2 perovoquent l'hilarité et la stupéfaction par leurs comportements ou propos, tout comme notre Guide Supême (qui n'a pas été jusqu'à filer Carla en scoot comme un vulgaire Gynéco aux trousses de Christine Angot, c'était ma minute ragots et potins, datés il faut dire). Tout ça pour dire que Sarkozy est un personnage qui, s'il est inquiétant à bien des points est aussi un personnage clownesque.

  Clownesque, comme l'est le gouvernement UMP où, dès qu'un ministricule a un embryon d'idée, un quelconque secrétaire d'État (faut dire ils sont nombreux et doivent s'ennuyer, faut bien qu'ils s'occupent) ou un baron UMP s'empresse de venir braire le contraire au premier micro tendu.

  Ainsi, on peut voir une beau bordel au sujet des départements. Sarkozy se répand un peu à ce sujet, Xavier Bertrand, jamais en retard d'un coup de lèche et se rêvant plus que jamais Premier Ministre, lui emboîte le pas. Bronca chez les godillots, les départements sont de jolis et confortables fromages. L'UMP se sent soudain nostalgique de l'héritage révolutionnaire et, balançant momentanément sa doctrine louis philliparde aux orties se met à glapir des "pas touche à mon département".Gouvernement Sarkozy : le Benny Hill Show

  Acte 2, un Secrétaire d'État, espèce en forte progression sous l'ère sarkozyste, se précipite vers des journalistes qui ne lui ont rien demandé. "Bonjour, je suis Alain Marleix, Secrétaire d'État aux Collectivités Territoriales" déclare-t-il aux journalistes qui ne connaissent ni le personnage ni le titre et doit penser avoir affaire à un type un peu émêché.  Le Monsieur Marleix en question n'est pas forcément super content de ne pas être reconnu mais il a un truc super à dire au journaliste "Bertrand, il raconte n'importe quoi, on ne touchera pas aux départements".

  Et hop, 15 minutes de gloire pour Marleix, scoopillon pour le journaliste, baillement général dans l'assistance. Enfin, j'imagine que la scène s'est passée comme ça.

  Sinon, au chapitre Nimporte n'awak gouvernemental, on trouve Boutin qui pétitionne contre Morano au sujet de l'idée de cette dernière sur les mères porteuses, pardon "gestation pour autrui".

 Dernier gag, le niéme cambriolage de l'appartement de Ségolène Royal. Officiellement rien à voir avec le gouvernement ou l'UMP, enfin c'est tellement fréquent que ça sent les officines barbouzardes et tellement grotesque que ça a sa place dans cette rubrique.
 

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