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Critique Téléfilm : Sharknado 5 : Global Swarming (2017)

Publié le 07 août 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Sharknado 5 : Global Swarming // De Anthony C. Ferrante. Avec Ian Ziering, Tara Reid et Cassie Scerbo.


Je pense que Tara Reid devrait arrêter la coke car elle a de plus en plus de problèmes à parler sans sinusite. Mais bon, la franchise annuelle est de retour pour nous jouer un mauvais tour. Ce qu’il y a de drôle avec ces téléfilms c’est que plus c’est crétin, mieux ça passe. Et surtout, contre toute attentes, Sharknado 5 parvient à donner un petit truc en plus à une franchise qui avait l’impression de s’épuiser depuis quelques temps maintenant. On retrouve alors le côté fun de la chose où le film ne se prend pas la tête et nous balance tout et n’importe quoi : l’implication des égyptiens, le fait que les Sharknado ont déjà existé et qu’il y a un culte de femmes qui combattent les Sharknado. S’il y a bien un truc que j’ai appris cependant avec Sharknado récemment c’est qu’apparemment Donald Trump devait jouer le Président américain dans Sharknado 3 sauf qu’il a finalement décidé de ne pas signer le contrat et a préféré se présenter réellement. Imaginez, mais en tout cas cela aurait réellement pu devenir drôle dans une fiction, plus que cela ne l’est dans la réalité. Quoi qu’il en soit, dans ce nouvel opus des aventures de nos personnages préférés, on termine tout de même sur Dolph Lundgren en fils de Fin et April.

Les Sharknado envahissent le monde et toute l’équipe doit sauver le monde avant qu’il ne soit trop tard…

Rien de bien exceptionnel au fond dans ce nouveau film si ce n’est qu’il a le mérite de redorer le blason de la franchise. Le fait que l’on sorte du territoire américain est une autre bonne idée. Entre Londres et Rome, en passant par Tokyo (et les références qui vont avec : Pokemon, Sharkzilla, etc.), ou même Sydney et son opéra qui devient ici une arme pour détruire les Sharknado… Tout est too-much mais dans le bon sens du terme. Ce n’est jamais utilisé dans le but de nous ennuyer mais bien au contraire de nous amuser. On retrouve encore une fois Anthony C. Ferrante derrière la caméra. Je me demande si un jour le réalisateur fera réellement autre chose de sa carrière car mine de rien, il est désormais à fond dans les Sharknado depuis le début et cela semble être aussi un moyen de l’enfermer là dedans. Avec une approche un peu plus National Treasure ou Indiana Jones, Sharknado 5 apporte un petit plus, sans compter Nova incarnée par une Cassie Scerbo plutôt efficace et étonnante dans son rôle de chasseuse de requins internationale. Les caméos fonctionnent eux aussi, Nous avons notamment Tom Daley, Bret Michaels, mais les plus drôles sont tout de même Fabio en Pape et Olivia Newton-John en Orion. Comme quoi, Sharknado est une franchise qui a encore de la ressource et vu comment l’histoire pourrait se poursuivre, je pense qu’il y a de quoi bien rigoler. En effet, il y a un « To be continued » qui suggère que ce serait Retour vers les Sharknado.

Note : 8/10. En bref, cela faisait un moment que cette franchise n’avait pas été fun.


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