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Cluj-Napoca et Targu Mures, la séduction de la Transylvanie en Roumanie

Publié le 14 août 2017 par Claude Mandraut

Lors d’un voyage en Roumanie, il me semble impossible de ne pas s’arrêter en Transylvanie. J’avais déjà visité Oradea, dans le Bihor un peu plus au nord tout près de la frontière hongroise, une merveille, un concentré d’Art nouveau et de charme. Je pensais qu’il fallait que j’aille un peu plus loin dans mes investigations.

Cluj-Napoca et Targu Mures, la séduction de la Transylvanie en Roumanie

Mosaïques sur la façade du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Pour aller en Bucovine, je n’ai peut-être pas choisi le circuit le plus simple mais je voulais pouvoir visiter Cluj-Napoca et Targu Mures. Comme je l’ai déjà expliqué, la route n’a pas été facile. Mais malgré tous ces inconvénients, je ne regrette rien. Cela en valait vraiment la peine. J’aurais même dû prévoir plus de temps pour profiter de ces deux villes où il fait bon vivre pour les visiteurs et revenir faire un tour à Oradea. Les banlieues n’ont sans doute pas échappé à la construction de bâtiments collectifs dont l’esthétique est discutable et qui sont plus ou moins bien entretenus mais les centres historiques ont été protégés et offrent un cadre préservé. En Transylvanie, j’ai retrouvé un peu l’ambiance que j’aime tant en Hongrie. D’ailleurs cette région a été hongroise avant que le Traité de Trianon en décide autrement.

Cluj-Napoca entre la piata Avrum Iancu et la piata Unirii

Cluj-Napoca et Targu Mures, la séduction de la Transylvanie en Roumanie

Enfilade de palais à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

A Cluj-Napoca (Kolozsvar en hongrois), à l’occasion d’un cour séjour, il suffit de faire des allers et retours entre ses deux places principales non loin l’une de l’autre pour profiter des principaux atours de cette ville, le long de laquelle passe la rivière Somesul Mic.

Cluj-Napoca et Targu Mures, la séduction de la Transylvanie en Roumanie

Au milieu, la maison Wass sur la place Unirii de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

La piata Avrum Iancu est une place toute en longueur, joliment fleurie avec, à l’une de ses extrémités, l’église orthodoxe (1923-1933) devant laquelle s’élève la statue de Avram Iancu, l’un des leaders de la révolution de 1848-1849. Lui faisant face, le Théâtre et l’Opéra National, Lucian Blaga d’un éblouissant jaune orangé.

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Le Théâtre de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Edifié (1904-1906) par l’entreprise autrichienne, Fellner & Helmer, dans un style éclectique, il est surmonté par deux statues spectaculaires : la muse du théâtre et la muse de la musique. Il semble très actif, car le soir, même s’il n’y a pas de représentation programmée, on voit sortir et entrer des personnes en tenues habillées qui semblent assister à des réceptions plus ou moins privées.

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Le Palais des finances de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Et sur le côté, un gigantesque et magnifique bâtiment rose, le Palais des finances qui, depuis sa création en 1880, a toujours joué ce rôle administratif. Très agréable, la rue Eroilor permet d’atteindre la piata Unirii. J’y ai tout particulièrement aimé une maison Art nouveau bleue et blanche, les vitraux Art déco du cinéma Victoria ainsi que la Louve du Capitole, un cadeau offert par la municipalité de Rome en 1921 pour mettre en évidence les liens entre l’Italie et la Roumanie.

Au centre de la piata Unirii, se dressent la cathédrale catholique Saint-Michel et la statue du roi hongrois Matthias Corvinus.

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Eglise Saint-Michel sur la place Unirii de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Détail de la chaire de l’église Saint-Michel.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Des rameaux à l’intérieur de l’église Saint-Michel à Cluj Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Belles constructions et cafés alternent.

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Tout près de l’Opéra de Clju-Napoca, une maison dont les roses et les ors resplandissent.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Une maison Art nouveau en bleu et blanc à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Un soin tout particulier a été apporté à la façade de cette maison de Cluj-Napoca entre ses fenêtres, ses fers forgés et ses motifs en céramique.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Façade carrelée de cette maison de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Motifs et couleurs en harmonie pour cette maison de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Le Palais Banffy à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

On peut voir sur la place la maison Renaissance de la famille Wass (au 11), le palais Banffy (au 30) transformé en musée d’art et très représentatif du style baroque de Transylvanie et, la grande curiosité de la place, les bâtiments en miroir, d’immenses constructions symétriques, aux décors très soignés (1889) par l’architecte Ignac Alpari qui sont à l’angle de place et de la rue Iuliu Manui.

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Les célèbres maisons miroir de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Petite déception, à un autre angle de la place (1 rue Napoca) je voulais voir l’Hôtel Continental (1893-1894) qui s’est aussi appelé l’Hôtel New York, de style éclectique   et dont le café, au rez-de-chaussée accueillait artistes, politiciens et journalistes mais l’immeuble était en restauration.

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L’hôtel New York en travaux.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Ne pas oublier, la petite rue Matthias Corvinus où se trouve la maison natale de Matthuis Corvinus (1443).

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Entrée de la maison natale de Matthius Corvinus à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Elle serait en outre la plus vieille maison laïque de la ville et elle accueille l’Ecole des Beaux Arts dont le jardin est bien sympathique. Quelques palais valent le détour : le Palais Szeki (37 rue Regete Ferdinand) est l’œuvre (1895) de Samu Pecs, maître hongrois du néo-gothique, le Palais Elian (2 rue Horea) fait un joyeux mélange des styles Renaissance et baroque (1891), le Palais Berde (1 rue Horea) appartenait au vice-président de la Chambre de Commerce de Cluj-Napoca tandis que le Babos Palace (1 place MihaiViteazu) édifié en 1890 à proximité de la rivière Somesul Mic.

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La Chambre de commerce de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Toujours dans ce secteur, riche en bâtiments pleins de fantaisie, ne pas manquer la chambre de commerce Art déco peint en jaune et vert. En fait, il s’agissait d’un hôtel, l’Hôtel Astoria. Ce n’est que depuis 1990 que le bâtiment héberge la Chambre de Commerce.

Un bâtiment qui semble transformé en casino à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

En face, à l’angle des rues Horea et Dacla, c’est l’architecte Géza Kappeter qui a implanté en 1910 le Palais Urania aux bas-reliefs Art déco (4 rue Horea). Il comprenait alors un théâtre de 400 places, dix magasins et 17 appartements.

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Le Palais Urania Art déco de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Détail d’un bas-relief du Palais Urania.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Et j’ai gardé pour la fin le Palais administratif, derrière la piata Avrum Iancu, 58 boulevard du 21 décembre 1989. Ce bâtiment Sécession de 1910 a été imaginé par Josef Uber.

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Façade du Palais administratif de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Il a une histoire mouvementée puisqu’il fut d’abord siège de la Chambre de commerce, après la Deuxième Guerre mondiale mairie, siège du parti communiste, puis siège du conseil départemental de Cluj.

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Sur le côté du Palais Administratif de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Maintenant, depuis 1992, il est devenu le quartier général du préfet du comté de Cluj-Napoca. Clochetons de toutes tailles, découpes, fenêtres à arcs, balcons proéminents, il a tout pour me plaire, y compris son mélange de mauresque et de gothique qui typent cette interprétation de la Sécession.

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Entrée du Palais Administratif de Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

J’ai pu rentrer dans la cage d’escalier bleue et blanche et ensuite je me suis heurtée au gardien. Donc plus de photos possibles. La densité du cœur historique se prête à une visite rapide, comme je l’ai fait, mais Cluj-Napoca mérite qu’on s’y attarde un peu plus pour voir tous ces bâtiments sous différentes lumières, traverser le fleuve et s’engager dans de petites rues moins connues.

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L’église orthodoxe de la Transfiguraion à Cluj-Napoca.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

J’ai aussi visité l’église orthodoxe de la Transfiguration (24-26 boulevard Eroilor) toute nouvelle et pas encore consacrée, peu originale à l’extérieur, mais dont l’intérieur est couvert du sol au plafond de merveilleuses mosaïques créées par l’artiste slovène Marco Ivan Rupnik.

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Détail des mosaïques de l’église orthodoxe de la Transfiguration.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Targu Mures, un chef d’œuvre de la Sécession

Si j’ai préféré passer par Cluj-Napoca pour aller en Bucovine, c’est parce que je ne pouvais pas passer en Roumanie sans m’arrêter à Targu Mures (Marosvasarehly en hongrois), en faisant un petit détour. Là aussi la découverte du cœur de ville est assez simple en tournant autour de la longue place centrale, Piata Trandafirilor, sur laquelle se trouve l’église orthodoxe. En passant par derrière, on peut aller faire un tour à l’ancienne forteresse. En prenant la rue Bolyai, on déambule devant quelques maisons intéressantes et on tombe sur le grand ensemble de l’école Bolyai Farkas, premier bâtiment Art nouveau de la ville qui fut terminé en 1909.

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Ecole Bolyai Farkas à Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Près de l’école Bolyai Farkas, des maisons à tourelles discrètement soulignées de céramique.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Cette maison Sécession de Targu Mures mériteriterait d’être mieux entretenue.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Un peu plus loin, la bibliothèque Teleki de 1802. En repartant vers la piata Trandafirilor ou place des roses, on peut apercevoir notamment le bâtiment Art nouveau de la Banque Commerciale, la Maison Vamos construite par Bela Keleti tout comme la maison Fagenbaum qui se trouve, presque en face, de l’autre côté de la place.

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Bâtiment Sécession transformé en banque à Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Jolie interprétation de la Sécession hongroise sur cette maison de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Bel ensemble à Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Et la synagogue d’un joli ton rose saumon se trouve rue Aurel Filimon.

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Tourelle de la maison des retraités à Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le Palais de la retraite (attention à ma traduction car j’ai quelques doutes) date de 1909 et avait été confié à Sandor Rado. Situé 2 rue George Enescu, il est un peu caché par le Palais de la culture. Tout près, on peut aussi voir la Chambre de commerce qui, elle, s’inscrit dans le courant Art déco.

Je vous ai fait languir avant d’arriver à ce qui m’a attiré à Targu Mures et fait fantasmer tout amateur d’Art nouveau.

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Partie de la façade de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Tout d’abord le Palais préfectoral (2 rue Primariei) qui est un peu éclipsé par son voisin le Palais de la Culture.

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Détail des fleurs en céramique de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Ils forment à eux deux, un ensemble époustouflant, à angle droit. Séparés par une toute petite rue, ils semblent faire corps. Le Palais préfectoral recouvert de tuiles de jaunes et vertes de Zsolnay était une commande du maire de l’époque, Bernady György, pour disposer d’une nouvelle mairie.

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Escalier de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

C’est le premier ouvrage Art nouveau de cette ampleur qui est construit à Targu Mures entre 1907 et 1908 par Marcel Komor et Jakob Dezsö. Il est flanqué d’une tour-horloge latérale de 192 marches.

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Murs en carreaux de Zsolnay dans le hall de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Un petit exercice physique qui vaut la peine car il permet de voir la ville en perspective et d’avoir une vue plongeante sur le Palais de la culture.

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Banc entièrement réalisé en céramique Zsolnay dans le hall de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le hall du Palais préfectoral est dans des tons très doux de jaune, avec des murs carrelés assez en haut en carreaux bleus de Zsolnay, relevés dans en temps par un cabochon en éosine.

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Plafond peint de la mairie de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le grand banc construit en céramique éosine de Zsolnay est une pièce remarquable avec ses accoudoirs travaillés. L’escalier en marbre rose sculpté avec ses piliers dodus et ses ondes voluptueuses en guise de rampe est une vraie réussite.

Quand au Palais de la culture qui est aussi l’œuvre de Marcel Komor et Jakob Dezsö (1911-1913), toujours à la demande de Bernady György, c’est un bâtiment inimaginable par sa taille, par sa beauté et par son rôle.

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Façade principale du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

En cours de travaux un troisième niveau a été rajouté et le budget a explosé.

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Assemblage de tuiles de Zsolnay sur le toit du Palais de la Culture vu depuis la tour de la mairie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Pour les décors, ce sont les artistes de la colonie de Godollo (en Hongrie) qui sont mis à contribution.

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Panneau de mosaïques du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Assemblage de tuiles de Zsolnay sur le toit du Palais de la Culture vu depuis la tour de la mairie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Entrée latérale du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

La rénovation intérieure qui a duré une dizaine d’années est terminée.

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Frises de mosaïques du Palais de la Culture.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’ensemble que j’ai visité grâce à Monsieur Zoos Zoltan est tout simplement éblouissant entre la richesse des matériaux et le talent des artistes. Les murs du grand hall de 45 mètres de long sont habillés de marbre de Carrare.

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Hall d’entrée du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les colonnes noire sont en granit suédois et habillées aux angles et aux frontons de bronze travaillé.

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Décor en bronze du chapiteau d’une colonne en grès noir entre deux vitraux au Palais de la Culture.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les coupoles, au plafond, sont multicolores.

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L’un des panneaux du hall d’entrée du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Détails de décors du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Derrière, l’orgue de la grande salle de spectacle compte 4463 tuyaux et 63 registres. Le plafonnier est monumental. A premier étage, le vaste hall des miroirs accueille un mobilier en forme de tulipe et est éclairé par une suite de vitraux de Roth Miksa aux couleurs vibrantes.

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Salle de lecture du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Mobilier en forme de tulipe au Palais de la Culture.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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L’un des vitraux de la salle de lecture du Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le bâtiment comprend aussi une petite salle de spectacles, plusieurs musées et des salles d’exposition. Le Palais de la culture est aussi exceptionnel dans son principe que dans son architecture et sa décoration.

Frises de fleurs aux couleurs vives pour souligner piliers et arcs au Palais de la Culture de Targu Mures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Des travaux de rénovation de l’extérieur sont envisagés et pourraient durer cinq ans. Sa façade principale avec ses demi-tourelles en relief qui mettent en valeur la mosaïque monumentale réalisée à partir d’une peinture d’Aladar Körösföi-Kriesch est en harmonie avec la qualité des décors intérieurs. Il est dommage que ce bâtiment connu par quelques amateurs ne soient pas mieux documenté et qu’on ne fasse pas l’objet d’un ouvrage très précis, au moins en anglais, pour faire un inventaire détaillé des interventions de tous les artistes qui ont participé à un ce chef-d’œuvre Targu Mures dispose par ailleurs, d’un patrimoine de valeur qui mériterait d’être mieux identifié et valorisé auprès de touristes amateurs d’art.

Mes hôtels en Transylvanie

A Cluj-Napoca, j’avais retenu lhôtel Beyfin, un quatre étoiles qui se situe 3 piata Avram Iancu. Nous avions une porte-fenêtre avec balcon donnant sur la place, ce qui rendait la chambre très agréable. On ne peut pas dire que le portier se soit montré très zélé. Accoudé au comptoir, il nous a laissés à l’arrivée, comme au départ nous arranger avec nos valises. Nous ne sommes pas des petites natures, mais on peut s’attendre à un minimum de service. Le petit-déjeuner manquait de tenue. La vaisselle était hétéroclite. Et pour avoir du thé noir, tout simple, et pas une tisane pour commencer la journée, c’est un peu compliqué. Par ailleurs, on ne remet pas les plats et les viennoiseries à niveau. Si vous n’arrivez au tout début de la matinée, vous devez vous contenter des restes. En revanche, la terrasse pour prendre un verre ou dîner est très agréable.

A Targu Mures, je ne reprocherai qu’une chose à l’hôtel Plaza V c’est son aspect extérieur, un peu trop contemporain sur la ravissante piata Trandafirilor. Sinon, son emplacement est indiscutable, en cœur de ville. Il est très confortable, un peu design avec les numéros de chambre tracés au néon. Le petit-déjeuner est somptueux avec un choix rare et des produits de qualité pour un quatre étoiles. Le personnel est très attentif.



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