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Brussels Summer Festival 2017 - day eight- The Pirouettes/ Las Aves/ La Femme- Mont des Arts -Bruxelles, le 13 août 2017

Publié le 13 août 2017 par Concerts-Review

Brussels Summer Festival 2017 - day eight- The Pirouettes/ Las Aves/ La Femme- Mont des Arts -Bruxelles, le 13 août 2017

Choix cornélien: La Femme ou The Jesus And Mary Chain et Black Box Revelation?

T'avais pas trop envie de te taper la Place des Palais, ce sera le Mont des Arts!

Des regrets?

Un peu!

Le duo d' électro-pop française, The Pirouettes, entame son gig avec un léger retard!

Ils sont attendrissants et mignons tout plein, Vickie Chérie et Leo Bear Creek.

The Pirouettes est le résultat d'un conte de fées, leur album ' Carrément Carrément' est estimé par la presse hexagonale qui cite Elli et Jacno comme influence majeure.

On pourrait avancer, dans une moindre mesure, car moins sucrés, les noms de Marie et les Garçons, Lio ou les Rita Mitsuko.

Sur scène, le couple est secondé par un batteur ( Théo) et par un guitariste/bassiste, Baptiste.

Le set démarre avec ' Coup d'éclat' , mélodie accrocheuse, petites touches de synthé démodées, deux voix acidulées, sur la place les têtes se dandinent, le cocktail est frais et séduisant.

Le sempiternel et débile "vous êtes chauds " est lancé, tu souris car Leo y ajoute " cool ".

Un second synthpop papillonnant, ' Je nous vois', voltige dans les airs, une colombe suspend son vol, vient se percher sur la tête du Roi Albert et sourit.

Voici ' Carrément carrément', du Stone et Charden electro avec une pointe de Polnareff, 'Tout, tout pour ma chérie'.

Bruxelles est la ville qu'on préfère, confie le garçon avant de plonger la baguette dans le liquide baignant dans le récipient cylindrique, de la ressortir, de souffler doucement dessus pour former une jolie bulle de savon, baptisée ' Chanter sous les cocotiers'.

En 2017, à première vue, la séance percu est devenue obligatoire, ils s'y mettent à trois!

Le virevoltant ' L'escalier' précède ' 2016', du faux Voulzy, puis vient une première sur une scène belge, ' Tu peux compter sur moi', titre qui pour toi évoque Il était une Fois.

C'est au film 'Jules et Jim' que tu penses à l'écoute de 'Au bord de l'eau'.

C'est notre dernière date de la tournée, ce soir c'est la fête, voici 'Grand bassin'.

C'est beau l'amour juvénile!

' Jouer le jeu', et le catchy ' Un mec en or' terminent ce set gracieux et feutré.

Un petit salut et un retour, on ne pouvait pas vous laisser comme ça, ils nous proposent ' Dernier métro', leur hit synthétique, truffé d'un extrait de 'Marcia Baila' de Catherine Ringer et Fred Chichin, avant de reprendre la course vers la bouche du Métropolitain.

Porte de Clignancourt, tout le monte descend!

Adrien Cassignol, adoptant une tenue sportive, arrive en éclaireur et se cale derrière la batterie, accompagné par un bruit de volière, au loin un orage éclate, les autres athlètes ( Géraldine Baux, Jules Cassignol et Vincent Argiolas) rappliquent, comme c'est dimanche, Géraldine a sorti le jogging blanc du placard.

Ils font le plein chez Esso et envoient 'Gazoline', de l'electro rock lourd et tape-à-l'oeil, ça envoie méchant, mais t'as déjà compris que la banalité va régner en maîtresse absolue durant leur set.

Mec, t'es de mauvaise foi, réagit Lucie, ils sont tout bons, ces petits gars de Toulouse.

Tu t'es tu et t'as subi!

' First aid blanket' , vous êtes chauds ou quoi, on l'attendait celle-là, ' Blue', la guitare nous reproduit le même jeu de scène cheap qu'au Bota, ' Die in Shangaï', ' Los Angeles' et ses sonorités 80's, puis ' Heartbeats' défilent.

Ton rythme cardiaque semble normal, t'as pas le coup de foudre, t'as juste soif, mais la buvette est à des lieues, tu regardes les étoiles, les longues jambes d'une fille en short, tu fais un clin d'oeil à Jeannot qui baille, sur scène ils proposent une nouveauté qui doit nous faire danser...dangerous, dangerous... crie Géraldine cachée derrière son micro.

'N.E.M' that's my nickname, piqué à MIA, précède le sautillant et chaotique 'Perfect mess'.

'Leo' voit la brave dame sautant à tes côtés te piétiner les orteils, t'as rien dit, tu lui as refilé un coup de coude sous les seins, Las Aves a terminé son exercice avec ' Lioness' .

T'as pas applaudi!

La Femme est une créature divine, elle peut-être glamour, fourbe, adorable, jean-foutre, rebelle ou serviable, La Femme est surtout imprévisible!

Il y a quelques années, le groupe aux origines multiples, on nous dit Biarritz, Paris, Quimper, Marseille, Nouzerolles et Montcuq, était qualifié d'espoir, puis de groupe qui monte, plus tard d'avenir du rock français, les récompenses affluent, les contrats aussi.

Et, sur scène?

Foutraque, subversif, excitant, pop, rock, punk, facétieux, insolent, bref, tu ne t'ennuies pas!

Une petite musique de foire hispanique précède leur entrée en scène, bonsoir Bruxelles, émet Marlon Magnée, fringué carnaval de Meknès.

Ils seront six sur scène, sans doute, Marlon ( chant, claviers), Sacha Got ( chant, guitare, Côtes de Bourg), Sam Lefèvre (basse), Noé Delmas (batterie), le fantaisiste Nunez Ritter (Von Merguez) aux percus et claviers et enfin, celle que tu préfères, Clémence Quélennec, au chant, aux claviers et aux disparitions soudaines.

La première plage de l'album 'Mystères', ' Sphynx', est lancée, de l'electro oriental psychédélique, malheureusement, les paroles sont incompréhensibles, le timbre de la Bretonne est couvert par les synthés, percus et riffs de guitare.

Il faudra attendre le troisième titre pour discerner les lyrics.

Ce soir la Femme vous donne du plaisir, promet l'entremetteur, êtes-vous prêts, tu comptes tes deniers, t'allais lui demander "vous acceptez les cartes de crédit" quand ils ont envoyé 'Packshot', Josette t'a bousculé, Urbain t'a écrasé la main pendant que tu ramassais ta mastercard, t'as gueulé, bordel, t'as évité un coup de genou de justesse.

' Où va le monde', je me posais la même question, t'aimes bien le fond surf et les voix qui se répondent.

Marlon vient saluer les photographes et les premiers rangs avant de rejoindre les copains.

Ce sont des salauds, ils savent que la rentrée est proche, qu'il faudra reprendre le chemin de la classe ou revoir la sale tronche du patron, finies les bronzettes sur la plage, 'Septembre' est là!

Toujours en mode faux yé yé, ils décochent 'Mycose', on dirait Lio, remarque Léon!

Un petit coup de reverb pour les amateurs de Tarantino, puis une question indiscrète, aimez-vous le Roquefort?

Sacha chante, non pas du Distel, ' Exorciseur', un faux rap/trip hop/ surf rock évoquant Chagrin d'Amour.

L'electro punk ' Tatiana' est pompé sur Plastic Bertrand, il est suivi par 'Paris 2012' du Kraftwerk à la sauce Daft Punk.

Tous les synthés à l'attaque pour ' Si un jour' et 'Sur la planche'

Du remous à l'arrière, la sécu doit intervenir, des canettes volent, ça cogne, Marlon en rajoute une couche, il descend avec son petit piano, grimpe sur les barrières pour encourager les manifestants, ambiance Mai 68!

...t'aurais pas dû me provoquer avec ce type dans son café..... ' Nous étions deux' , il est question de revanche sur fond synth pop tchouk tchouk tchouk.

Après le triste constat, 'Elle ne t'aime pas' vient ' La Femme ressort' que nous dédicaçons aux sales équipes.

Le Standard? Le PSG?

Clémence s'en va, elle revient sans son T-shirt rouge et laisse entrevoir une gorge nue .

'SSD' et sa toile nocturne précède la dernière plage du set normal, 'It's time to wake up', alors que personne ne dormait.

Un accordéon vient décorer la rengaine tournoyante et lancinante tandis que Miss Quélennec prédit ...vous allez mourir...

Après cette longue piste sombre et un petit merci, la troupe s'éclipse, le set aura duré 70 minutes.

Triple bis.

Un coucher de soleil sur l'océan avec ' Vagues' , puis ' Tueur de fleurs', pour finir en beauté avec le furieux ' Antitaxi', une pub pour la STIB!


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