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Mohamed Boudiaf.

Publié le 29 juin 2008 par Mesk Ellil
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Boudiaf, Mohamed (1919-1992), homme politique algérien, artisan de l’indépendance de l’Algérie. Il connaît l’exil pour des raisons politiques pendant trente ans, avant d’être rappelé à la tête de son pays où il est assassiné en 1992. Né à M’sila en 1919, Mohamed Boudiaf s’engage très jeune dans le combat nationaliste, d’abord au sein du parti du Peuple algérien (PPA) aux côtés de Messalï Hadj avec lequel il fonde en 1947 l’Organisation spéciale (OS), embryon d’armée secrète constituée par des militants nationalistes afin d’exercer des représailles contre les Algériens qui collaborent avec les autorités françaises. Dissoute en 1950, l’OS, reconstituée trois ans plus tard, préfigure l’action que va mener le futur Front de libération nationale (FLN). Son activité militante le conduit à fonder plusieurs mouvements indépendantistes tels que le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) en 1954. Il est membre en 1956 du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), puis vice-président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Enfin il préside la puissante Fédération de France du FLN. Après l’indépendance en 1962, son opposition à Ben Bella, son obstination à réclamer la dissolution du FLN devenu inutile après la victoire, ainsi que son refus du système de parti unique le conduisent en prison jusqu’en juin 1963, puis en exil volontaire au Maroc pendant trente ans. Dès lors Mohamed Boudiaf se cantonne dans un rôle d’observateur politique de la vie politique de son pays. Il doit son retour sur l’avant-scène politique algérienne à la démission du président Chadli ; qui, après avoir dissous l’Assemblée nationale, laisse un vide constitutionnel. Les attributions du chef de l’État sont confiées à un organisme collégial, le Haut Comité d’État (HCE) qui convainc Boudiaf d’en assumer la direction. Cette nomination apparaît de pure forme, dans la mesure ou le HCR est dominé par la figure du général Nezzar, chef d’état-major des forces armées. Ce « remaniement » constitutionnel intervient à la suite d’une consultation électorale qui a vu l’ex-parti unique perdre de son autorité à la suite de la victoire du Front islamique du salut. Utilisé comme caution morale dans les appels à la réconciliation nationale lancés par le HCR, du fait de son rôle historique dans la formation du FLN et de sa longue période d’exil qui l’a tenu éloigné des faits de corruption qui ont marqué les trente ans de pouvoir du parti unique à la tête de l’État, Mohamed Boudiaf exerce une présidence éphémère, principalement marquée par la répression menée contre le Parti fondamentaliste qui apparaît comme le principale force politique du pays. Une alliance de fait contre nature avec les militaires, dont il avait dans le passé dénoncé l’action, explique sa fin tragique : il meurt sous les balles d’un des officiers chargés de sa sécurité le 29 juin 1992 à Annaba. "Boudiaf, Mohamed." Microsoft® Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.
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"Délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella , arrestation suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Egypte)."

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Par Likan Liya Rah Likoum
posté le 21 octobre à 00:37

FLN 2012 rien qeu du monsonge vol de confiense 70%

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