Soyez bienveillants ❤️

Hello à tous! Vous voici dans un article que je vais probablement écrire d’un coup et envoyer dans la foulée. Au moment où vous aller le lire si vous faites parti des fidèles du blog (j’ose croire qu’il en existe) : vous aurez ma pensée toute fraîche.

Depuis que j’ai ré-orienter le blog, je vous avais dit que ça parlerait jeux vidéo (un peu), voyages, technologies… Et je pense que jusque là j’ai largement tenu ma parole. Par contre! J’avais aussi dit que ça parlerait de coup de coeur et coup de gueule divers et variés. Alors voilà,  depuis quelques temps je me dis « c’est terrible en ce moment de vivre en France, l’individualisme dans lequel on évolue, y’a un côté marche ou crève qui me terrifie ». Alors j’élude tout de suite une interrogation, dès que je prends mon sac à dos et que je pars explorer d’autres terres, c’est un sentiment qui s’envole presque instantanément. Pourtant mon regard sur l’autre ne change pas, j’en suis presque sure. Ce n’est pas non plus le cas que de la France, mais bon, c’est quand même le pays où je passe le plus grand nombre de jours dans l’année… C’est donc bien de la bienveillance en France dont je vais parler ci-après.

Alors j’aurai juste une chose simple à vous dire : s’il vous plait, soyez bienveillants ! Faites attention aux gens dans la rue, dans les transports… Proposez votre place à quelqu’un, ne tirez pas la gueule, ne râlez pas, soyez polis, souriez si on vous sourit. Le monde entier n’est pas méchant, parfois quelqu’un s’approche et vient vous parler sans pour autant vous demander quelque chose par la suite. Jusqu’à preuve du contraire on est encore humains et c’est dans les interactions avec son semblable qu’on trouve de l’épanouissement. De même, j’ai de plus en plus tendance à penser que si l’on va ouvrir la bouche pour dire quelque chose de négatif ou de méchant, il vaut mieux ne rien dire. Ça ne va rien apporter ni à vous, ni à la personne avec laquelle vous allez être désobligeant.

Rassurez-vous, je ne suis pas parfaite. Parfois je suis fatiguée, j’ai pas envie d’être gentille ou de faire attention à l’autre. Parfois aussi je suis triste et je préfère être dans ma bulle que d’aider quelqu’un. Mais lorsque c’est le cas, j’en ai conscience et je me dis que je ferai surement mieux la prochaine fois… Je ne veux pas non plus faire de liste exhaustive, tout le monde possède sa définition des choses biens à faire, et vous dressez toutes les actions que j’estime être bienveillantes n’apporteront rien…

C’est un peu de la philosophie bouddhiste que j’envoie au travers de cet article, mais également beaucoup d’amour ! Vous voulez recevoir ? Apprenez à donner. Et si vous donnez et que vous ne recevez pas en retour… Est-ce grave? Normalement, quand on donne on est heureux de le faire, et ça se suffit à soi-même. Je finirais là dessus, en vous invitant à lire ces lignes ci-dessous, qui m’ont beaucoup marquées (c’est assez récent) et fait prendre conscience qu’il fallait être le changement qu’on voulait voir dans le monde. Alors je commence maintenant. Je vis pour moi, je rends heureux les gens que j’aime (du moins j’essaie). Quand je sens quelqu’un de pas réceptif à tout ça, je passe mon chemin.

Mon jardin est plein d’arbres fruitiers que j’ai plantés il y a vingt ans. Chaque année, j’ai assez de fruits pour tout le monde, je suis presque gêné d’avoir tant à donner. Tout ce que j’ai à faire, c’est attendre que ça mûrisse et ensuite de cueillir. C’est la nature, n’est-ce pas. Mais regardez tous les jardins sans fruit. Tous les gens qui pensent sans doute que, s’ils avaient planté des arbres, ils auraient des fruits maintenant. Mais ils ne plantent toujours pas d’arbre. Ils pensent sans doute que ça n’en vaut pas la peine, que ça prend trop de temps avant d’avoir des fruits.

Le Bouddha a dit qu’une des plus grandes bénédictions était d’avoir accompli de bonnes actions dans le passé. Nous vivons tous dans un jardin, c’est notre esprit. Nous devons le développer et le former en moralité, concentration et sagesse. Ce dont je parle c’est de la certitude que, si nous plantons et nous nous occupons de nos arbres fruitiers, un jour un fruit mûrira. La seule façon d’avoir le fruit d’une bonne action passée, c’est de faire de bonnes actions maintenant. Nous avons de la chance d’avoir cette possibilité.

Le changement commence par soi-même.

Je vous aime (tous!), et si personne ne vous l’a dit aujourd’hui, il y aura au moins moi 🙂 !