Tgv

La messe semble dite, du moins si l’on en croit Nice-Matin et la solution la plus intelligente en voie d’être retenue, au grand dam de l’ami Fabrice.

La solution la plus intelligente ? Celle la plus directe mettant Nice à 3h 30 de Paris, évitant donc Marseille et passant au large de Toulon (Cuers).

Les viticulteurs du Var et le coût du détour marseillais auront eu raison  des prétentions et démagogies de JC Gaudin qui voulait voir  Marseille en centre du monde, désavouant par là même notre Président qui, alors qu’il était candidat, avait promis que le choix gaudinesque serait le sien.

Cette décision est raisonnable dans la mesure ou 70% des voyageurs vers Nice viendront du Nord en passant par Paris ou en provenant. Elle était nécessaire, dans la logique du  réchauffement climatique, mettant le TGV (Paris (centre-ville)-Nice en 3h30) en concurrence directe avec l’avion. Elle était nécessaire pour le désenclavement de notre ville et l’asphyxie programmée de son aéroport.

Ce choix, de bon sens, ne remet pas en cause le futur TGV de l’arc méditerranéen (de Barcelone à Rome, puis, plus tard, de Séville à Messine). Une gare TGV sur Marseille-Nord le permettra, évitant le pharaonique tunnel dont rêvait JC Gaudin.

Le diable se nichant dans les détails, reste deux points qui vont vraisemblablement poser problème: la cohabitation de la LGV entre Cannes et Nice avec une 3ème voie littorale indispensable pour cadencer les TER à un rythme plus rapproché et la future gare TGV de Nice, que beaucoup (dont C. Estrosi) voient à St Augustin quand une gare centrale dans la ville serait plus appropriée et aurait vraisembleblement les faveurs de la SNCF.

La construction devrait être achevée en 2017, si tout se passe bien et si les collectivités locales trouvent les ressources financières que nécessite le désengagement de l’état.