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L’Instit

Publié le 03 juillet 2008 par Aboivine

J’ai recu cette semaine une enveloppe qui m’a ramené trois bons mois en arrière.
Elle contenait une vingtaine de lettres écrite par des enfants de CE2 de l’école primaire de *** a Tokyo. Des photos étaient aussi jointes au pli, photos sur lesquelles on peut me voir la classe de primaire en question.

Lorsque j’étais encore étudiant a l’U.E.C., on m’avait propose ainsi qu’a d’autres étrangers de participer a une activité culturelle consistant a présenter un peu son pays a des élèves Japonais. Cela m’avait paru une expérience et j’y avais donc participe, pour une petite tournée dans les classes d’un collège et d’une école primaire.

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Ce fut intéressant dans les deux cas, même si je me suis beaucoup plus amuse avec les petits z’enfants a l’âme encore pure qu’avec les collégiens qui n’étaient intéressé que par Zidane, sa vie son oeuvre, et les collégiennes qui pouffaient de rire pour on ne sait trop quelles raisons (bah, on est tous passé par la)

Avec mes amis les CE2 donc, nous avions d’abord parle de la France avant de jouer aux jeux auxquels on joue en France…

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“wololo”

Quand l’institutrice de la classe m’a propose l’idée, j’ai eu du mal a rassemble ma mémoire et a trouve des jeux qui puissent se faire dans une salle de classe.
Finalement j’ai eu la drôle d’idée de lui mettre sa classe en sac en faisant jouer ses élèves au “Béret”. Ils ont pris ça très a cœur et l’arbitrage fut parfois périlleux… après plusieurs tours de jeu, l’institutrice voyant que j’étais entrain de lui exciter ses petits bandits au-delà des limites du raisonnable, m’invita a proposer un nouveau jeu.

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Pour les calmer j’ai improviser un “Dessiner c’est gagne”. C’est bien ça, ça demande pas de déplacement, c’est calme… Bien mal m’en a pris, les gosses se battaient joyeusement pour être le plus prêt du tableau (il n’y avait plus de chaises et de tables a disposition dans la classe a cause du jeu précédent…) et trouver le plus vite la réponse. Se déclarait alors une autre guerre pour savoir qui serait le prochain a exercer ses talents d’artistes a la craie.

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Je n’avais réalisé a quel point être instit’ doit être un métier terrible parfois.

En tout cas j’ai passe un moment vraiment sympa. Et en remerciement de ma venue j’ai eu le droit a la fin a un concert de flute sur un accompagnement de fond magnetophonique. Ils jouaient mieux que des collégiens français, bien que je fus plus ému (mais tellement ému) par le geste que par la performance harmonique.

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A l’heure des adieux je me suis retrouver pris dans une foule de petits lutins qui me demandaient un a un quel était ma taille, si je pouvais les porter ou bien encore les défier a pierre-papier-ciseau. Vraiment un moment agréable qui m’avait change du quotidien.

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Et plusieurs mois après donc, recevoir ces lettres écrites par chacun d’eux me touche encore plus.
Au final ils auront retenus de la France que les gens sont grands, qu’ils mangent du pain tous les jours et qu’il existe plus qu’une seule variété de fromage, celle vendue dans les combinis de Tokyo. En même temps je n’avais pas le cœur a les traumatiser avec les grèves et autres questions sociales.

Epoque nostalgique ou l’on s’émerveille d’un rien et ou il suffit de trouver 2 règles pour inventer le plus amusant des jeux de tout le monde entier. Ces cons la auront réussis a me faire sentir a vieux a 23 piges !

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