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L'imaginaire encastré ?

Publié le 05 juillet 2008 par Eno

Pas si simple d’être heureux. Encore faudrait il le vouloir. Encore faudrait il y réfléchir, aux conditions de notre bonheur. Et encore faudrait il pouvoir y réfléchir.

Est seulement possible ? Ne faudrait il pas plutôt le sentir, notre aspiration profonde qui sauvegarde en nous quelque espoir quant à l’existence. A moins que nous ne vivions par lâcheté, par habitude ou par principe.

Il y a autant de raison pour une société de culpabiliser le suicide, a défaut de pouvoir réellement le punir, que d’interdire le meurtre : dans les deux, c’est une pertes illégitime pour la société.

Alors, quelle est elle, notre aspiration profonde ? En avons-nous en communs – je veux dire : l’humain à t il une aspiration profonde ?

Y a-t-il un élan, qui nous traverse tous, et qui constituerait notre mouvement, sa tendance, sa promesse ?

Quelque chose qui fasse que, malgré notre terrible réflexe de l’inertie, nous ne puissions nous condamner nous même à une logique absurde, je veux dire nécessairement meurtrière, voire globalement destructrice.

Je ne fais que flamber.

Est-ce que nous parviendrons de nouveau à rêver ? Et à vivre la douce folie de l’ivresse collective en dehors des rendez vous administrés ? Quand aurons nous le temps de vaquer, quand prendrons nous le temps de prendre distance ?

Je déblatère… Je me sens minable dès que je ne suis plus cynique, froid, et désespéré. Et cela aussi, je le dois aux terribles augures de notre humanité : s’opposé ne s’est jamais fait sans souffrance – et nous devenons dépressif d’être impuissant – Et ce n’est pas la lecture de Spinoza qui m’apaisera à long terme, et si je comprend bien que mon sentiment d’impuissance est ma tristesse même, je ne vis qu’a peine son éternel présent et son amour de ce qui devient. Hegel, ce caricaturiste - a ce qu’il me semble, mais je n’ai pas eu le temps d’en lire, c’est donc sûrement moi qui caricature – ayant tiré par les cheveux le rationalisme mystique de Spinoza vers quelques formes non moins stricte, mais dont la rigueur réclame moins d’envol, fait taire la poésie, Hegel disais-je, est la marche bancale qui nous permet de prendre ses distance avec spinoza.

C’est que je ne veux pas d’un infini qu’a moitié, mais d’un infini infini, donc non pas complet, non pas à rapporter à quelques stabilité tranchante ou immanentes, mais d’un infini Brunien.

Comment penser un infini composé uniquement de devenirs ?

Est-ce que nous parviendrons de nouveau à imaginer en dehors du carcan que nous nous sommes institué ? Et à créer de nouveau des moyens de vivre ensemble différemment, et, sans vouloir nous épargné de tout risque – au contraire- que tout du moins nous crevions nos apsé suicidaire… Car il n’est plus à démontrer que nous nous enfonçons dans l’abyme d’une vision du progrès qui détruit nos possibilités de vivre convenablement sur cette planète, et d’une vision de la modernité ou l’individus est dissous dans un pseudo individualisme de masse, finalement soumis aux mécanismes de l’imaginaire collectif.

Et celui-ci ne se développe plus à son grés, tel un vent capricieux, ou par quelque ruse de la Raison de l’Histoire - ou histoire de la raison raisonnante, au sens de natura naturans - mais il est maintenant devenu un secteur économique a part entière ; industrie du spectacle à t on dit si justement, et ainsi notre imaginaire collectif et en voie d’appropriation, et non pas public, non, il devient, première historique, privatisé !

Nous voilà bien avancer… Toujours, a trop croire à nos rêves, nous avons laisser faire des carnages…Le terrible esprit du sacrifice.

IL faudrait avancer.

Et j’entend de toute part, les appels dispersés a l’union. Certes, en plus d’être organiser, il y a sûrement des moment ou il faut être unis.

Et en ce moment…

Lorsque l’attaque se fait sur tout les fronts, comment organise t on la riposte ?

Les attaques se font sur tous les fronts, et sur tous les fronts transpirent les victimes de ces attaques… Comment s’organise les riposte ? Comment s’unifie les luttes ?

Ne sommes nous pas d’accord, sur le principal je veux dire. Ne faut il pas réagir au plus vite, le plus efficacement possible, c'est-à-dire en desalienant le plus d’esclaves possible, en unifiant le plus possibles les différentes victimes de notre organisation et de nos directives ? Ne faut il pas au plus vite inverser la tendance, c'est-à-dire repartir les richesses, les savoirs et les pouvoirs ?


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