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Après Minority Report, voici CHRYSALIS

Par Tom

Chrysalis en DVD

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Plongι dans un 'futur proche', morose et peu rιjouissant, Albert Dupontel enquκte sur le meurtre de plusieurs jeunes femmes prιsentant toutes d’ιtranges liaisons au niveau du visage. Pendant ce temps, ΰ l’autre bout de Paris, une certaine Manon (Mιlanie Thierry) se remet difficilement d’un terrible accident de voiture, au sein de la clinique dirigιe par sa mθre : la Professeur Brόgen (Marthe Keller).

Le "Chrysalis" de Julien Leclercq prιsente plus d’un point commun avec le cιlθbre "Minority Report" de Steven Spielberg ! Suivant un flic blessι dans sa chair et son cœur, Leclercq dessine un futur froid et lattent avec un bon petit savoir-faire et une assez bonne maξtrise. Par ailleurs, quelques sιquences (dont celle de l’opιration chirurgicale) font appel ΰ des effets visuels directement "pompιs" du polar futuriste de "Papa" Spielberg !

Albert Dupontel

"Chrysalis" se dιmarque heureusement, ΰ certain moment, de "Minority Report" & ιvite ainsi (de justesse) d’κtre cataloguι comme une simple copie franηaise d’un Blockbusterricain. Co-ιcrit par Julien Leclercq en personne, le scιnario n’est pas sans rappeler les bonnes intrigues ΰ tiroirs du romancier Jean-Christophe Granger ("Les Riviθres Pourpres", "L’Empire des Loups") dans lesquelles des personnages et des ιvθnements n’ayant apparemment aucun rapport entre eux, se rιvθlent finalement associιs dans une machination bien huilιe… Fιroce coup de thιβtre ΰ la clι !

Mιlanie Thierry

Toutefois, forcι de constater que "Chrysalis" s’ιpuise ΰ mesure que l’intrigue dιroule & que le final de ce thriller d’anticipation frenchy a bien des difficultιs ΰ accrocher et ΰ intensifier les dιbats ! La mise en scθne de Leclercq, au moment du bouquet final ,s’embrouille quelque peu dans de trop longs ralentis, assez agaηants d’ailleurs…

Albert Dupontel et Alain Figlarz

Dans ce Patchwork de bonne volontι, calibrant, tantτt, sur le spectacle musclι, tantτt, sur le drame latent et intimiste, Albert Dupontel a difficile de tirer rιellement son ιpingle du jeu bien qu’il se dιmθne physiquement, avec brio, et qu’il joue, une nouvelle fois, sur une expressivitι faciale des plus sombres et des plus intenses.

Marie Guillard

La prestance ΰ l’ιcran de Dupontel ne permet toutefois pas ΰ "Chrysalis" de sortir du Coma. Tel l’arroseur arrosι, ce long-mιtrage, ΰ force d’exploiter une esthιtique trop largement posιe, voir mκme glaciale, manque finalement d’βme pour rιellement susciter l’engouement auprθs du spectateur qui a soif d’action et de coups tordus.

Marthe Keller

La dιmonstration demeure toutefois correcte & l’on sent, une nouvelle fois encore, que le cinιma franηais n’a aucune raison de rougir face aux productions "pharaoniques" du pays de l’Oncle Sam ! Reste ΰ soigner davantage, dans le cas de "Chrysalis", le sens du spectaculaire ; ou ΰ s’orienter rιsolument vers l’ambiance incomparable d’un "Bienvenue ΰ Gattaca"… N’oublions quand mκme pas que tout le monde ne peut pas κtre un Spielberg ou un Andrew Niccol !

La bande-annonce…

Demain, on roulera tous en "Renault" !

Albert Dupontel

Le constructeur automobile franηais "Renault" marque son emprunte dans le futur en proposant, ΰ l’ιcran, dans le polar "Chrysalis", quelques prototypes 'maison', dont la "Talisman", la "Velsatis" et la "Koleos"… Cinιma made in France oblige !


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