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Quand le racisme participe à l’abaissement de notre culture générale… Merci #Zemmour.

Publié le 17 octobre 2018 par Mister Gdec

On parle beaucoup dans certains milieux autorisés qui se qualifient généralement de républicains, de repli communautaire. Mais il est (un peu trop ?) systématiquement appliqué à une certaine communauté, tout particulièrement, voire quasiment exclusivement, montrée du doigt dans notre pays : les musulman.e.s.

Pourtant, des replis communautaires, on peut en constater bien d’autres, de mon point de vue, athée… je ne cesse ainsi de dénoncer celui des catholiques intégristes, cette frange qui partage avec l’extrême-droite ses idées nauséabondes, via l’un de ses vecteurs de convergence raciste interstitiel, , l’AGRIF. Les fascistes eux-mêmes sont d’ailleurs une petite communauté particulièrement recroquevillée sur elle-même, au point que cela finisse par se voir, tant le niveau de réflexion et de culture générale est tombé bien bas...

Mais voilà qu’apparait à présent un repli communautaire dont on ne parle pas assez : celui de ces gens qui se voudraient tellement « français de souche » – ce qui ne correspond à rien de tangible et rationnel répétons le encore, et encore – qu’ils en deviennent grotesques. Tellement recroquevillés sur eux-mêmes qu’ils apparaissent tout rabougris. J’en veux pour démonstration deux exemples précis. Le premier est personnel. Lors de la chorale de fin d’année, dans une école primaire située dans un quartier d’une petite ville de l’Est de la France,  le père d’un enfant a refusé que celui-ci chante un chant pour la paix en plusieurs langues, simplement parce qu’il y avait… de l’arabe. L’enfant a donc été exclu de ce qui apparaissait pourtant comme un événement festif. Quel dommage…. Dans un quartier qui se présente comme particulièrement hétérogène, aux multiples nationalités et ethnies d’origine, ce qui en fait la force et le bonheur d’y habiter, voilà qui m’était alors apparu assez stupéfiant et pour tout dire, ridicule : va falloir qu’il déménage, s’il le prend sur ce ton là, le bas du front. Passons. (On peut être triste toutefois pour l’enfant, qui subit la connerie du père…).

Un autre exemple est celui que je viens de lire à l’instant, qui ne m’étonne pas du tout, dans la mesure où d’autres relations du milieu enseignant m’ont déjà rapporté des anecdotes semblables. Pure production de l’inculture de masse fabriquée par les petits producteurs de haine au quotidien, si généreusement médiatisés… Voilà ce dont il s’agit : quelques pièces à conviction :

Quand le racisme participe à l’abaissement de notre culture générale… Merci #Zemmour.
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Quand le racisme participe à l’abaissement de notre culture générale… Merci #Zemmour.
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Continuez comme ça, les bas de plafond : ne pensez surtout pas, ne vous instruisez surtout pas, et ne lisez pas du tout. Ou seulement de la littérature estampillée française d’origine. Nourrissez vous de révisionnisme, abrutissez-vous d’histoire de fRance revisitée à l’aune du roman national, ce qui est un appauvrissement, et surtout n’allez plus à l’école : tous des islamo-gauchiasses…

Ce que je retiens en outre d’assez édifiant dans cette histoire, c’est encore cette volonté de l’Education Nationale d’étouffer l’affaire, en voulant la voir traiter en interne, plutôt que cela ne s’ébruite. Non, Monsieur le recteur, total désaccord. Cette enseignante a bien fait et je lui apporte publiquement tout mon soutien. Bravo Madame. Votre geste est pédagogique. Il est nécessaire et salutaire en effet que ce genre d’histoires se retrouvent sur la place publique pour que le débat s’alimente enfin sur l’un de ces tabous : la montée du racisme sournois, quotidien, popularisé à dessein par des gens qui y ont quelques intérêts très personnels… Le faire savoir, c’est se donner les moyens de lutter contre. L’éducation et l’instruction, comme la culture, sont de formidables outils d’auto-défense. De l’école au lycée, elles sont éminemment nécessaires pour prendre le contrepied de ce fléau. Avant que ne surgissent les monstres… Ils sont déjà à nos portes.

Ce ne sont pas les loups, mais des hyènes, Monsieur Delacourt,  qui sont entrées dans les écoles… On en voit d’ailleurs la détestable concrétisation chez nos voisins allemands, où l’AfD appelle les enfants à dénoncer leurs professeurs qui n’auraient pas un comportement et des propos conformes à leur idéologie puante, ou qui viendraient la contredire…   Bientôt en fRance ?

#NotInMyName


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