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Turner prince des ténèbres : Les paysages du peintre Anglais en lumière.

Publié le 10 juillet 2008 par Carlitablog666
Blog de carlitablog : Tendance et Rêverie, Turner prince des ténèbres : Les paysages du peintre Anglais en lumière.

Notre tour de France s'exporte au Metropolitan Museum de New York avec une exposition consacrée à : Joseph Mallord William Turner.

La raison principale au fait que j'aime ce peintre, est sa présence dans le sublime hôtel "Raphaël", du moins la présence d'un de ses tableaux. Et, mais que cela reste entre nous, la terrasse de ce lieu est ouverte en soirée, si vous voulez dîner dans un cadre hallucinant, c'est là bas qu'il vous faut aller. Précision utile, le délai pour avoir une table est de 7-10 jours.

Juste un conseil, fonceeeeeeeeeeeez.

Pour en revenir à nos moutons, l'oeuvre de Turner peut se lire comme un journal des atmosphères et des climats. Certes, le peintre britannique a réalisé des tableaux d'histoire, des sujets religieux ou encore des oeuvres qui mettent en scène la modernité de son XIXe siècle, commePluie, Vapeur, Vitesse, le Great Western Railway. Mais déjà, le titre de cette célèbre toile de 1844 indique, combien, ici comme ailleurs, l'artiste se détache des motifs pittoresques pour analyser la lumière et les effets chromatiques.

Cette rétrospective américaine le confirme une nouvelle fois, avec ses 140 paysages de tempête, de brouillard et de vapeur, effets de brumes ensoleillée, changement d'angle et d'intensité...

Pionner de ce que l'on pourrait nommer "l'abstraction météorologique", à une période qui n'admet pas encore la remise en question directe de la figure, Turner crée un rideau semi transparent qui "voile" la représentation. Un effet de relative illisibilité. C'est le renforcement de cette trame qui va engendrer l'étape suivante : l'émancipation de la couleur s'accentue, la dissolution des formes s'accélère, jusqu'à ce qu'un voilage commandé par une logique indépendante du sujet s'interpose entre l'oeuvre et le regard. Ainsi sont nés les premiers "paysages abstraits" qu'examineront de près les impressionnistes, et à leur suite toute une génération de peintres fascinés par la non figuration. En réalité tout est dit en 1816 quand le critique William Hazlitt remarque :"On dit des paysages que ce sont des images du néant, mais très ressemblantes"."

Pour les non parisiens ou ceux qui n'iront pas à New York, n'oubliez surtout pas que Google est votre grand ami.

Bonne soirée a vous.


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